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[QUOTE="Docours, post: 12502827, member: 369717"] @[USER=344408]Nalinux[/USER] : Je parlais bien dans le contexte de mes cours. Et dans le programme, tout comme dans le rapport de l'OMS il me semble, il est bien question de la découverte de son propre corps et de celui de l'autre (supposé du même age). Lorsqu'on bati un programme, que ce soit pour un cours qui s'étale sur plusieurs années ou pour une simple intervention ponctuelle, on fixe les objectifs de façon claire et précise. Et le role de l'enseignant est, entre autre, de ne pas trop déborder de ces objectifs de compétences. Les débordements ne sont acceptés que lorsqu'ils poursuivent le renforcement de la compétence ciblée ou l'ouverture à d'autres perspectives. Un prof de biologie qui me parle de plongée sous-marine et des effets sur le corps humain, c'est pas dans le programme. Mais c'est un débordement accepté puisqu'il y a un but d'élargissement des savoirs. Ce qui est une bonne chose puisque les programmes se concentrent surtout sur l'approfondissement des savoirs. Dans une classe de tout petits, on pouvait parler des différences évidentes : les seins, la barbe, les caractéristiques visibles au premier coup d'œil et qu'ils avaient tous remarquer évidemment. Et préciser, simplement, pourquoi ces caractéristiques n'étaient pas encore présentes chez eux, ce qui était moins évident pour eux. Une des caractéristiques principales de cet age, c'est qu'il cherche des réponses. Peu importe la réponse d'ailleurs. Il ne cherche pas une réponse extrêmement détaillée, extrêmement précise, avec tous les mécanismes. Ils se contentent de phrases simples et/ou imagées. C'est à partir de 6-7 ans que les réponses simplistes ne conviennent plus tout à fait. Le but est donc de donner une réponse correcte tout en étant simple. Après, que le parent décide de prendre les devants, encore une fois, tant mieux. Le parent devrait être le premier acteur dans l'éducation sexuelle de ses enfants, pas le prof. Le problème vient essentiellement de ce "devrait être" qui n'est pas toujours le cas. Et malgré la "libération sexuelle" dans nos sociétés, c'est de moins en moins le cas. Il y a des tabous qui sont plus fort qu'avant, notamment face aux affaires de pédophilies qui ont explosé médiatiquement parlant. En particulier en Belgique où on a trouvé 10-15% de la population dans la rue il y a une 20aine d'année pour une affaire de pédophilie (entre autre, il y avait d'autres raisons). C'est comme si plus de 6 millions de français descendaient les Champs-Elysées. Et les médecins qui nous donnaient cours nous ont annoncé que des jeunes parents n'osaient parfois plus toucher à l'intimité de leur enfant pour des gestes anodins comme la toilette parce qu'ils avaient peur de cela. Ce qui était naturel pour ma génération est devenu, pour certains, suspects. Ils surveillaient leurs propres gestes comme si, d'un coup, ils pouvaient devenir pédophile juste pour avoir laver leur enfant. Oui, ce sont des cas plutôt extrêmes, mais ils existent aussi. Et enfin, le dernier atelier qui était toujours le plus long consistait simplement à répondre aux questions des gosses. Quand ils sont petits, avec peu d'inhibitions, cela se fait en groupe. Plus grand, on prévoit du temps en face à face. C'est en général là que se faisaient les déclics (ce que j'appelle un moment Eureka) sur ce qu'on avait expliquer auparavant. Ca ne sert à rien de balancer la matière et d'espérer que le môme comprenne tout et tout de suite. On laissait décanter un peu et ensuite on reprenait en leur donnant la parole. Et comme je l'ai déjà dit, en restant parfois beaucoup plus tard que ce qui était prévu, s'il le fallait. Edit : Personnellement, j'aimais avoir les parents avec moi pendant ce cours. Du moins, avant que les enfants soient pubères, ensuite, ca se discute. Et une fois atteint 16 ans, je pense (juste mon avis) que leur présence devient une gêne plus qu'autre chose. Mais dans le cadre des très jeunes, je pense qu'il est important qu'ils soient présents. Ca permet d'ouvrir le dialogue. Ca leur permet aussi de poser des questions sur ce que nous pensions mieux pour tel ou tel sujet. Et surtout, facteur essentiel, ça permettaient de pallier à ce que l'article de dalyyy énonçait : l'absence de continuité dans cette éducation. [/QUOTE]
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