Quand les enfants de Tel Aviv sud retourneront à l’école mardi, ils seront dirigés vers des centres différents selon leur race. Les enfants des demandeurs d’asile d’Afrique sub-saharienne iront dans leurs écoles maternelles, et les autres enfants iront dans les leurs.
Depuis cette année, la municipalité de la ville la plus libérale d’Israël a décidé que de séparer les enfants de trois à six ans, bien qu’égaux, était la voie à suivre en 2013.
Selon un article publié par Ynet (en hébreu), la ville a construit de nouvelles écoles maternelles pour les enfants noirs après que des résidents israéliens juifs du centre-ville ont menacé de garder leurs enfants à la maison plutôt que de les laisser apprendre à compter, à peindre avec les doigts et à jouer à la balançoire aux côtés de leurs camarades venant d’Érythrée et du Soudan.
Les quartiers sud de Tel Aviv de Shapira et Hatikvah ont été pendant des décennies l’une des deux zones les plus délaissées de la ville (l’autre étant le sud de Jaffa). Accueillant une population de juifs mizrahi (juifs d’Orient) à revenus principalement faibles, ces quartiers souffrent des problèmes qui harcèlent les zones à faibles revenus – surpopulation, habitat de mauvaise qualité et insuffisance d’infrastructures. Ces dernières années, de nouveaux arrivants s’y sont installés, plus particulièrement des travailleurs étrangers venant des Philippines. Plus récemment, des demandeurs d’asile du Soudan et d’Érythrée sont arrivés dans ces quartiers économiquement en déclin. Les tensions entre les résidents juifs anciennement installés et les demandeurs d’asile africains ont été fortes pendant un certain temps, en partie à cause de l’incitation de certains membres de droite à la Knesset et de certains rabbins, ces derniers déconseillant à leurs partisans de louer des appartements à des non juifs. L’année dernière, la tension qui montait a explosé en émeutes raciales. Des foules de résidents juifs en colère ont fracassé des voitures et des magasins appartenant à des Noirs, les frappant et les terrorisant.
Il y a environ 65 000 demandeurs d’asile africains répartis dans tout Israël, avec un nombre important concentré dans le sud de Tel Aviv.
Les résidents juifs de Tel Aviv sud rejettent avec colère l’accusation de racisme. Ils soulignent que l’infrastructure et les équipements dans leurs quartiers pauvres sont déjà surchargés. Si les résidents des parties libérales, aisées de la ville devaient partager leurs immeubles d’habitation et leurs écoles avec des demandeurs d’asile paupérisés d’Afrique, disent les juifs de Tel Aviv sud, ils se rebelleraient aussi.................
http://www.ujfp.org/spip.php?article2865
Depuis cette année, la municipalité de la ville la plus libérale d’Israël a décidé que de séparer les enfants de trois à six ans, bien qu’égaux, était la voie à suivre en 2013.
Selon un article publié par Ynet (en hébreu), la ville a construit de nouvelles écoles maternelles pour les enfants noirs après que des résidents israéliens juifs du centre-ville ont menacé de garder leurs enfants à la maison plutôt que de les laisser apprendre à compter, à peindre avec les doigts et à jouer à la balançoire aux côtés de leurs camarades venant d’Érythrée et du Soudan.
Les quartiers sud de Tel Aviv de Shapira et Hatikvah ont été pendant des décennies l’une des deux zones les plus délaissées de la ville (l’autre étant le sud de Jaffa). Accueillant une population de juifs mizrahi (juifs d’Orient) à revenus principalement faibles, ces quartiers souffrent des problèmes qui harcèlent les zones à faibles revenus – surpopulation, habitat de mauvaise qualité et insuffisance d’infrastructures. Ces dernières années, de nouveaux arrivants s’y sont installés, plus particulièrement des travailleurs étrangers venant des Philippines. Plus récemment, des demandeurs d’asile du Soudan et d’Érythrée sont arrivés dans ces quartiers économiquement en déclin. Les tensions entre les résidents juifs anciennement installés et les demandeurs d’asile africains ont été fortes pendant un certain temps, en partie à cause de l’incitation de certains membres de droite à la Knesset et de certains rabbins, ces derniers déconseillant à leurs partisans de louer des appartements à des non juifs. L’année dernière, la tension qui montait a explosé en émeutes raciales. Des foules de résidents juifs en colère ont fracassé des voitures et des magasins appartenant à des Noirs, les frappant et les terrorisant.
Il y a environ 65 000 demandeurs d’asile africains répartis dans tout Israël, avec un nombre important concentré dans le sud de Tel Aviv.
Les résidents juifs de Tel Aviv sud rejettent avec colère l’accusation de racisme. Ils soulignent que l’infrastructure et les équipements dans leurs quartiers pauvres sont déjà surchargés. Si les résidents des parties libérales, aisées de la ville devaient partager leurs immeubles d’habitation et leurs écoles avec des demandeurs d’asile paupérisés d’Afrique, disent les juifs de Tel Aviv sud, ils se rebelleraient aussi.................
http://www.ujfp.org/spip.php?article2865