didadoune
VIB
C’est un scandale qui jette un peu plus l’opprobre sur le milieu des abattoirs. Un mois après les actes de cruauté filmés dans l’établissement du Vigan (Gard), et cinq mois après ceux perpétrés à Alès, qui avaient suscité l’indignation, l’association L214 dévoile de nouveaux cas de maltraitance animale. Cette fois, les faits se déroulent au sein d’une entreprise de découpe de viande mettant en avant le bio et le Label rouge : l’abattoir intercommunal de Soule, situé dans la petite ville de Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques), au cœur du Pays basque.
Filmée en caméra cachée en mars, la vidéo, à laquelle Le Monde a eu accès en exclusivité, témoigne de pratiques d’abattage choquantes et manifestement illégales de bovins, de veaux et surtout d’agneaux de lait – des animaux de moins de 45 jours, pas encore sevrés –, au lendemain de la fête de Pâques.
L214, qui lutte contre toute exploitation animale, devait déposer une plainte, mardi 29 mars, devant le procureur de Pau pour faits de maltraitance, de sévices graves et d’actes de cruauté, et a lancé une nouvelle pétition pour demander une « transparence effective des abattoirs ».
A la suite à ces révélations, le maire de Mauléon, Michel Etchebest, a fermé l’établissement « pour une durée indéterminée, à titre conservatoire » afin qu’une enquête puisse faire la lumière sur ces pratiques. Il demande en outre à la direction, dans un communiqué, « de prendre sur-le-champ toutes les mesures et sanctions adéquates envers les auteurs de ces actes, sans préjuger des sanctions ou mesures plus importantes à venir, suite aux résultats qui résulteront de l’enquête réalisée ».
Filmée en caméra cachée en mars, la vidéo, à laquelle Le Monde a eu accès en exclusivité, témoigne de pratiques d’abattage choquantes et manifestement illégales de bovins, de veaux et surtout d’agneaux de lait – des animaux de moins de 45 jours, pas encore sevrés –, au lendemain de la fête de Pâques.
L214, qui lutte contre toute exploitation animale, devait déposer une plainte, mardi 29 mars, devant le procureur de Pau pour faits de maltraitance, de sévices graves et d’actes de cruauté, et a lancé une nouvelle pétition pour demander une « transparence effective des abattoirs ».
A la suite à ces révélations, le maire de Mauléon, Michel Etchebest, a fermé l’établissement « pour une durée indéterminée, à titre conservatoire » afin qu’une enquête puisse faire la lumière sur ces pratiques. Il demande en outre à la direction, dans un communiqué, « de prendre sur-le-champ toutes les mesures et sanctions adéquates envers les auteurs de ces actes, sans préjuger des sanctions ou mesures plus importantes à venir, suite aux résultats qui résulteront de l’enquête réalisée ».