Washington- L'absence d'un règlement du conflit du Sahara "entrave la stratégie antiterroriste des Etats-Unis en Afrique du nord et la coopération économique régionale", soutient une récente analyse du magazine "American Foreign Policy Interests" que publie le Comité national pour la politique étrangère américaine.
"Il est impératif pour la politique étrangère américaine dans la région (du Maghreb) de trouver un règlement à ce conflit, dans le cadre des efforts visant à consolider la stratégie antiterroriste des Etats-Unis en Afrique du nord et dans la région du Sahel", souligne le magazine.
Citant des rapports d'organismes internationaux tels que le centre national US de lutte antiterroriste et le centre Lawson pour les informations sur le terrorisme, l'auteur de cette analyse, Brahim Saidy, note qu'Al-Qaida dans le Maghreb Islamique (AQMI) et d'autres groupes extrémistes "sont en train de renforcer leur présence dans la région", en avertissant que "les camps du polisario, au sud-ouest de l'Algérie, sont particulièrement vulnérables aux recruteurs de ces groupes".
+PRECARITE ET DESESPOIR DANS LES CAMPS DE TINDOUF
Ce danger est d'autant plus palpable que "les populations, qui croupissent dans les camps de Tindouf sans des perspectives pour un lendemain meilleur, ne survivent que grâce à l'aide internationale pour satisfaire leurs besoins les plus élémentaires, dans un environnement où le précarité le dispute au désespoir", souligne le magazine.
Dans le même sillage, "les jeunes qui ont grandi dans ces camps constituent ainsi une proie convoitée par les organisations criminelles et les groupes terroristes", fait-on observer de même source, rappelant que l'Agence France Presse avait révélé récemment que "90 pc des membres clé des réseaux des trafiquants de drogues arrêtés dans la région, en décembre 2010, viennent des camps du polisario".
La publication US met en garde, d'autre part, que des réseaux de terroristes et de trafiquants de drogue transnationaux actifs dans la région du Sahel "menacent la stabilité de la Mauritanie, du Mali et du Niger, des pays qui ont du mal à assurer le contrôle de leurs territoires".
Dans la même veine, on rappelle que depuis 2003 une quarantaine de ressortissants européens ont été kidnappés et tués ou échangés moyennant rançons par AQMI, qui a érigé "le rapt en business plan pour renflouer ses caisses".
"Il est impératif pour la politique étrangère américaine dans la région (du Maghreb) de trouver un règlement à ce conflit, dans le cadre des efforts visant à consolider la stratégie antiterroriste des Etats-Unis en Afrique du nord et dans la région du Sahel", souligne le magazine.
Citant des rapports d'organismes internationaux tels que le centre national US de lutte antiterroriste et le centre Lawson pour les informations sur le terrorisme, l'auteur de cette analyse, Brahim Saidy, note qu'Al-Qaida dans le Maghreb Islamique (AQMI) et d'autres groupes extrémistes "sont en train de renforcer leur présence dans la région", en avertissant que "les camps du polisario, au sud-ouest de l'Algérie, sont particulièrement vulnérables aux recruteurs de ces groupes".
+PRECARITE ET DESESPOIR DANS LES CAMPS DE TINDOUF
Ce danger est d'autant plus palpable que "les populations, qui croupissent dans les camps de Tindouf sans des perspectives pour un lendemain meilleur, ne survivent que grâce à l'aide internationale pour satisfaire leurs besoins les plus élémentaires, dans un environnement où le précarité le dispute au désespoir", souligne le magazine.
Dans le même sillage, "les jeunes qui ont grandi dans ces camps constituent ainsi une proie convoitée par les organisations criminelles et les groupes terroristes", fait-on observer de même source, rappelant que l'Agence France Presse avait révélé récemment que "90 pc des membres clé des réseaux des trafiquants de drogues arrêtés dans la région, en décembre 2010, viennent des camps du polisario".
La publication US met en garde, d'autre part, que des réseaux de terroristes et de trafiquants de drogue transnationaux actifs dans la région du Sahel "menacent la stabilité de la Mauritanie, du Mali et du Niger, des pays qui ont du mal à assurer le contrôle de leurs territoires".
Dans la même veine, on rappelle que depuis 2003 une quarantaine de ressortissants européens ont été kidnappés et tués ou échangés moyennant rançons par AQMI, qui a érigé "le rapt en business plan pour renflouer ses caisses".