L’adhân et l’iqâma sont deux formules qui invitent le fidèle à se préparer pour accomplir la prière.
Prononcées à deux moments distincts, ces formulations se démarquent l’une de l’autre non seulement par leur composition, mais aussi par leur statut respectif, ainsi que leurs conditions d’application. Pour une meilleure compréhension, l’adhân sera traduit par « appel à la prière » et l’iqâma par « l’annonce de la prière ».
1. Définition de l’adhân
« Al-adhân : الأَذان » signifie linguistiquement « communication », « annonce », « information », comme Dieu l’emploie dans le Coran : « Et proclamation aux gens, de la part d’Allâh et de Son messager, au jour du grand pèlerinage, qu’Allâh et Son messager, désavouent les associateurs. […] », s.9 At-Tawba (Le Repentir), v.3.
وَأَذَٲنٌ۬ مِّنَ ٱللَّهِ وَرَسُولِهِۦۤ إِلَى ٱلنَّاسِ يَوۡمَ ٱلۡحَجِّ ٱلۡأَڪۡبَرِ أَنَّ ٱللَّهَ بَرِىٓءٌ۬ مِّنَ ٱلۡمُشۡرِكِينَۙ وَرَسُولُهُ
Il dit aussi : « Et fais aux gens une annonce pour le hajj. Ils viendront vers toi, à pied, et aussi sur toute monture, venant de tout chemin éloigné. », s.22 Al-Hajj (Le Pèlerinage), v.27.
Dans la législation islamique l’adhân correspond à la fois à :
– l’annonce du début du temps la prière avec des formules spécifiques ;
– des paroles spécifiques indiquant le début du temps de la prière obligatoire.
وَأَذِّن فِى ٱلنَّاسِ بِٱلۡحَجِّ يَأۡتُوكَ رِجَالاً۬ وَعَلَىٰ ڪُلِّ ضَامِرٍ۬ يَأۡتِينَ مِن كُلِّ فَجٍّ عَمِيقٍ۬
2. L’adhân et les sources scripturaires
Le Coran, la sunna et le consensus des savants font tous référence à l’adhân :
– en parlant de ceux qui se moquaient despremiers musulmans, Dieu énonce dans Son Livre Saint : « Et lorsque vousfaites l’appel à la çalât, ils la prennent en raillerie et jeu. C’est qu’ils sont des gens qui ne raisonnent point. », s.5 Al-Mâ’ida (La Table servie), v.58.
– Dieu dit également : « Ô vous qui avez cru ! Quand on appelle à la çalât du jour du Vendredi, accourez à l’invocation d’Allâh et laissez tout négoce. », s.62 Al-Joumoû‘a (Le Vendredi), v.9.
– Le Prophète SWS ordonna à Mâlik Ibnou-l-Houwayrith RDA et au groupe qui l’accompagnait : « Lorsque l’heure de la prière entre, que l’un d’entre vous appelle à la prière et que le plus âgé d’entre vous vous dirige dans la prière. » [Rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim.]
– dans un hadîth rapporté par Ahmad sur Abî Ad-Dardâ’, ce dernier dit : « J’ai entendu le Messager d’Allâh indiquer : “Satan domine chaque groupe de trois hommes qui n’appellent pas à la prière et auprès de qui la prière n’est pas annoncée.” »
Prononcées à deux moments distincts, ces formulations se démarquent l’une de l’autre non seulement par leur composition, mais aussi par leur statut respectif, ainsi que leurs conditions d’application. Pour une meilleure compréhension, l’adhân sera traduit par « appel à la prière » et l’iqâma par « l’annonce de la prière ».
A. AL-ADHÂN
1. Définition de l’adhân
« Al-adhân : الأَذان » signifie linguistiquement « communication », « annonce », « information », comme Dieu l’emploie dans le Coran : « Et proclamation aux gens, de la part d’Allâh et de Son messager, au jour du grand pèlerinage, qu’Allâh et Son messager, désavouent les associateurs. […] », s.9 At-Tawba (Le Repentir), v.3.
وَأَذَٲنٌ۬ مِّنَ ٱللَّهِ وَرَسُولِهِۦۤ إِلَى ٱلنَّاسِ يَوۡمَ ٱلۡحَجِّ ٱلۡأَڪۡبَرِ أَنَّ ٱللَّهَ بَرِىٓءٌ۬ مِّنَ ٱلۡمُشۡرِكِينَۙ وَرَسُولُهُ
Il dit aussi : « Et fais aux gens une annonce pour le hajj. Ils viendront vers toi, à pied, et aussi sur toute monture, venant de tout chemin éloigné. », s.22 Al-Hajj (Le Pèlerinage), v.27.
Dans la législation islamique l’adhân correspond à la fois à :
– l’annonce du début du temps la prière avec des formules spécifiques ;
– des paroles spécifiques indiquant le début du temps de la prière obligatoire.
وَأَذِّن فِى ٱلنَّاسِ بِٱلۡحَجِّ يَأۡتُوكَ رِجَالاً۬ وَعَلَىٰ ڪُلِّ ضَامِرٍ۬ يَأۡتِينَ مِن كُلِّ فَجٍّ عَمِيقٍ۬
2. L’adhân et les sources scripturaires
Le Coran, la sunna et le consensus des savants font tous référence à l’adhân :
– en parlant de ceux qui se moquaient despremiers musulmans, Dieu énonce dans Son Livre Saint : « Et lorsque vousfaites l’appel à la çalât, ils la prennent en raillerie et jeu. C’est qu’ils sont des gens qui ne raisonnent point. », s.5 Al-Mâ’ida (La Table servie), v.58.
– Dieu dit également : « Ô vous qui avez cru ! Quand on appelle à la çalât du jour du Vendredi, accourez à l’invocation d’Allâh et laissez tout négoce. », s.62 Al-Joumoû‘a (Le Vendredi), v.9.
– Le Prophète SWS ordonna à Mâlik Ibnou-l-Houwayrith RDA et au groupe qui l’accompagnait : « Lorsque l’heure de la prière entre, que l’un d’entre vous appelle à la prière et que le plus âgé d’entre vous vous dirige dans la prière. » [Rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim.]
– dans un hadîth rapporté par Ahmad sur Abî Ad-Dardâ’, ce dernier dit : « J’ai entendu le Messager d’Allâh indiquer : “Satan domine chaque groupe de trois hommes qui n’appellent pas à la prière et auprès de qui la prière n’est pas annoncée.” »