Le parquet de Paris a requis la mise en examen contre un ex-dirigeant du groupe Lafarge Holcim dans le cadre d’une enquête sur le fonctionnement de la cimenterie de Jalabiya, en Syrie.
Le parquet de Paris a requis la mise en examen de l'ex-directeur général du groupe franco-suisse LafargeHolcim, Eric Olsen, et son placement sous contrôle judiciaire, dans le cadre d’une enquête sur le fonctionnement de la cimenterie de Jalabiya, en Syrie, rapportent vendredi les médias français.
Mercredi déjà, Olsen avait été placé en garde à vue mais celle-ci-avait été levée. Par-contre celles de l’ancien PDG de Lafarge, Bruno Lafont, et de l'ex-directeur général adjoint opérations du groupe, Christian Herrault, se poursuivent, précisent les mêmes sources. D’autres responsables du géant du ciment avaient aussi été mis en examen vendredi dernier toujours dans le cadre de ce dossier, qui remonte à juin 2016.
Menée par trois juges d'instruction, l’enquête s'attache à déterminer si le cimentier a indirectement financé certains groupes, notamment l'EI, pour continuer à faire fonctionner la cimenterie en question en 2013 et 2014 malgré le conflit en Syrie.
Les enquêteurs cherchent aussi à savoir si des responsables du groupe en France avaient pu avoir connaissance d’un tel accord et du danger qu'ils ont pu faire courir aux employés syriens sur place.
L’affaire avait été révélé en juin 2016 par une enquête du journal Le Monde qui avait mis en lumière de "troubles arrangements" entre Lafarge Ciment Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, et l'organisation EI alors que ce groupe terroriste gagnait du terrain et devenait incontournable dans la région.
Deux mois plus tard, le ministère français de l'Économie avait déposé plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris, confiée au Service national de douane judiciaire (SNDJ).
menara.ma
Le parquet de Paris a requis la mise en examen de l'ex-directeur général du groupe franco-suisse LafargeHolcim, Eric Olsen, et son placement sous contrôle judiciaire, dans le cadre d’une enquête sur le fonctionnement de la cimenterie de Jalabiya, en Syrie, rapportent vendredi les médias français.
Mercredi déjà, Olsen avait été placé en garde à vue mais celle-ci-avait été levée. Par-contre celles de l’ancien PDG de Lafarge, Bruno Lafont, et de l'ex-directeur général adjoint opérations du groupe, Christian Herrault, se poursuivent, précisent les mêmes sources. D’autres responsables du géant du ciment avaient aussi été mis en examen vendredi dernier toujours dans le cadre de ce dossier, qui remonte à juin 2016.
Menée par trois juges d'instruction, l’enquête s'attache à déterminer si le cimentier a indirectement financé certains groupes, notamment l'EI, pour continuer à faire fonctionner la cimenterie en question en 2013 et 2014 malgré le conflit en Syrie.
Les enquêteurs cherchent aussi à savoir si des responsables du groupe en France avaient pu avoir connaissance d’un tel accord et du danger qu'ils ont pu faire courir aux employés syriens sur place.
L’affaire avait été révélé en juin 2016 par une enquête du journal Le Monde qui avait mis en lumière de "troubles arrangements" entre Lafarge Ciment Syrie (LCS), branche syrienne du groupe, et l'organisation EI alors que ce groupe terroriste gagnait du terrain et devenait incontournable dans la région.
Deux mois plus tard, le ministère français de l'Économie avait déposé plainte, déclenchant l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris, confiée au Service national de douane judiciaire (SNDJ).
menara.ma