L'aid el adha est une bid3a, une innovation

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Moulatkoum
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comme chaque année, en rapport direct avec le pèlerinage, on célèbre la fête du sacrifice, cet aïd al Adha qui est devenu un anachronisme, symbole même du sous-développement.
On le voit bien, c'est une occasion de transformer nos villes en bergeries sans parler des saletés qui précèdent et suivent cette supposée fête qui est bien plus une tradition qu'un rite religieux.
Le sacrifice, un rite dans le cadre du hajj


Le sacrifice en islam est intimement lié au pèlerinage et ne s'impose que dans ce cadre. Aussi, l'aïd al Adha n'est une fête qu'à la Mecque, en étroite liaison avec le rituel du pèlerinage. En dehors du hajj, la fête du sacrifice est une innovation qui ne relève pas de la raison islamique pure.


Certes, le prophète a toujours veillé à s'acquitter du sacrifice à Médine, mais ce fut toujours en tant que rite du pèlerinage et non en fête indépendante. Ainsi appelle-t-on le jour du sacrifice "Jour du grand pèlerinage".
Ce qui revient à dire que sacrifier en dehors de l'enceinte du pèlerinage n'est qu'une tradition populaire honorant de plus en plus le commerce des moutons bien plus que la religion.
Le sacrifié n'est pas nommé dans le Coran
Par le geste du sacrifice, le prophète a honoré l'exemple d'Abraham. Or, il n'est nulle part dit dans le Coran que le sacrifié était Ismaël. De plus, la doctrine du début de l'islam assurait que c'était plutôt Isaac et non Ismaël, se conformant à ce que disait la Bible. Car le Coran, sauf en ce qu'il a rectifié du judaïsme, n'a pas renié la Tora.
C'était bien l'avis d'un grand nombre d'éminents jurisconsultes musulmans dignes de foi, comme Tabari, Qortobi, Zamakhchari ou Razi. Nombre des Compagnons du prophète le pensaient aussi, tels le calife Omar, le cousin du prophète Ali Ibn Abi Talib, son oncle Al Abbes et son fils Abdallah, ou l'illustre Abdallah Ibn Messaoud.

Ce qui n'est pas pour étonner, notre religion reconnaissant les prophètes venus avant le nôtre, l'islam étant l'Ultime Testament. De plus, admettre que c'était Isaac le sacrifié et non Ismaël était plutôt plus juste historiquement et conforme aux moeurs de l'époque ne reconnaissant pas de droit d'aînesse au fils d'esclave.
Hors La Mecque, l'aïd est commerce


Sauf à honorer Isaac, ce qui est légitime en islam, ultime révélation divine, le geste du sacrifice, hors du pèlerinage, est donc réduit à n'être qu'une tradition commerciale; c'est la fête du mouton.
On se soucie de manger, faire bombance et non honorer les valeurs cardinales de l'islam qui sont plutôt dans la solidarité tous les jours loin de l'ostentation et surtout ces spectacles de sous-développement qui se répètent chaque année. Regardons donc nos rues et nos supermarchés devenus des foires païennes éprises de matérialité au nom de notre religion qui est d'abord spiritualité !

Souvent, pour justifier leur attachement au rite du sacrifice en dehors de la Mecque, les adultes évoquent la nécessité de faire la joie des enfants; ce qui n'est qu'un prétexte fallacieux bien évidemment, les enfants d'aujourd'hui ayant d'autres moyens de s'amuser que de voir égorger un mouton. Ce qui peut traumatiser et/ou conditionner d'aucuns.
D'autant plus qu'avec ce qu'on voit chez nos terroristes de comportement bestial, il devient impératif d'éviter de violenter ainsi l'imaginaire de nos enfants en évitant de transformer nos foyers en boucheries.

Honorer l'aïd par une piété véritable
Il est bien temps de revenir au vrai islam par des retrouvailles avec une saine compréhension de la fête du sacrifice devant rester consignée à l'enceinte de la Mecque. Hors d'elle, la célébration du geste du pèlerin - qui n'est d'ailleurs plus exécuté de lui-même - doit se résoudre dans la piété, qui est d'abord de donner l'exemple par des qualités éminentes et un souci attentif à la solidarité communautaire
Nos autorités, si elles entendent être au service de la religion, ont le devoir de ne plus se taire sur cette tradition devenue néfaste pour le pays et son cheptel, ainsi que pour la bonne compréhension de la religion. Elles doivent veiller à mettre en garde contre un tel dévoiement des préceptes de l'islam et inviter les citoyens à se soucier en premier de l'intérêt général.

En temps de crise extrême comme celle que vit la Tunisie, encourager au sacrifice d'un mouton, au prix prohibitif qui plus est, c'est non seulement violer l'esprit de notre religion, mais aussi ne pas respecter sa lettre. Celle-ci est explicite, le musulman ne devant pas se faire du tort en honorant les préceptes de sa foi qui demeure indulgente, n'ayant de raison d'être que l'intérêt du fidèle.

http://www.huffpostmaghreb.com/farh...on_b_17869314.html?ncid=fcbklnkfrhpmg00000006
Personne n'a dit que le sacrifice du mouton est une obligation. C'est une recommandation pour les croyants qui souhaitent faire comme le prophète et commémore l'événement de Ibrahim et son fils, paix sur eux tous.
 
les gens en font une obligation

les pauvres se ruinent
Les gens font ce qu'ils veulent. La position de l'islam est claire la dessus.
En plus, il n'y aucune pratique obligatoire qui dépasse les moyens du croyant. Y compris le jeûne et le pèlerinage, le sacrifice du mouton est une recommandation pour ceux qui ont les moyens et qui, normalement, ont déjà accompli tous leurs devoirs.
 
Inès Safi a dit:
Mes meilleurs voeux pour l'Aïd à tous ceux qui le célèbrent.
Je fais appel à vous tous qui vous considérez filles et fils d'Abraham, pas par la filiation du sang, mais à travers un ancêtre spirituel commun. Retrouvons nous au sommet, en célébrant la tradition primordiale, le fil autour duquel s'enfilent les perles du chapelet (pour paraphraser René Guénon). Il est bon de rappeler que ce n'est ni Ismael ni Isaac qui est cité dans le récit du sacrifice, et que la doctrine islamique médiévale ne cherchait guère à trancher, contrairement à celle au présent, influencée par les conflits et l'occupation. Qu'une grande partie (estimée à la moitié durant plusieurs siècles) de la population des chrétiens et des juifs de la terre résidait en terre d'Islam. Echappons à cet esprit de concurrence, qui instaure qu'humilier autrui permet de s'élever. S'élever requiert une élévation générale, ou alors nous sommes tirés vers le bas par ceux que nous écrasons. Et méditons sur le sens du sacrifice. Cessons de sacrifier l'esprit aux dépends de la lettre. Cessons de sacrifier tant d'enfants pour le règne et l'occupation. Cessons de sacrifier des otages pour défendre des causes. Cessons de sacrifier les vérités au détriment de la manipulation. Cessons de sacrifier l'amour au détriment de la haine. C'est notre ego que nous sommes appelés à sacrifier. Nous saurions alors célébrer le sacrifice de notre père à tous, en commun...
 
Ça peut manger aussi un enfant qui joue dans la rue , un cadavre humaine, des rats ( porteurs de nombreuses maladie dont la peste et le choléra ), des ordures ménagères, etc... bon appétit
Sans oublier que la viande de porc comporte de nombreux vers solitaires qui se retrouvent dans l'estomac humain et dans le corps humains qu'ils peuvent infester , et les nombreuses bactéries nocives.....
j'en ai jamais vu
ah bon ca mange n'importe quoi?
 
Inès Safi a dit:
Chers tous.
Je voudrais partager mes "sept questions" ci-dessous (datant de 2013). Elles visent à nous inciter, ceux de confession musulmane, à ordonner les priorités et revivifier les sens des traditions et rites, tout en préservant les célébrations.
Cependant, cela concerne tout autant la célébration d'autres fêtes (Noël, Pâques, Thanksgiving) associées à des festins carnivores! Ne pensez-vous donc que nous sommes tous emportés dans le même bateau du consumérisme déchaîné, et que nous devrions changer sa direction, collectivement?

Laissez moi vous rappeler ces statistiques, à titre d'illustration, tout en évitant toute polémique (merci de modérer vos commentaires) et la triste réaction:" je n'ai pas besoin de changer, les autres font pire"!
Selon le rapport "Peak Meat Production Strains Land and Water" de 2014, dans les pays industrialisés, on consomme aujourd’hui 76 kilogrammes de viande par année (167 livres), contre 43 kilos en moyenne dans le monde. Le porc a la "médaille d'or" (le pauvre): 115,15 millions de tonnes par an. Malgré toutes les célébrations de l'Aid, le mouton arrive en dernier, avec 14 Millions de tonnes pour toute la planète par an... C'est colossal, certes, mais les messages de compassion exclusifs envers les moutons risquent de vexer les cochons :D
"Ne faites pas de vos estomacs des cimetières pour les animaux", a exhorté le prophète Mohammed l'exemplaire...
Alors, chers ami(e)s musulman(e)s, tournons le couteau sept fois dans son étui avant de le sortir en plein air...
En nous posant sept questions "réfractaires":
1-La vie de l'animal fut-elle respectueuse de son bien-être élémentaire?
2- Son élevage est-il néfaste à la terre?
3-Sa mort respecte-elle le critère de non-souffrance "réglementaire"?
4-La consommation de viande est-elle bénéfique ou nécessaire?
5-Le prix de la bête n'est-il pas un fardeau monétaire?
6-Ne serait-il pas plus judicieux de le placer dans des projets solidaires?
7-Et si le rituel nous est vraiment si cher, sacrifier un seul par quartier ne serait-il bien plus salutaire, tout en renforçant les liens avec ses pairs?
©Inès Safi
 
Ça peut manger aussi un enfant qui joue dans la rue , un cadavre humaine, des rats ( porteurs de nombreuses maladie dont la peste et le choléra ), des ordures ménagères, etc... bon appétit
Sans oublier que la viande de porc comporte de nombreux vers solitaires qui se retrouvent dans l'estomac humain et dans le corps humains qu'ils peuvent infester , et les nombreuses bactéries nocives.....

tant pis pour ceux qui en mangent
 
Que c'est une tradition et non une obligation religieuse et que bizarrement certains vont la respecter et égorger leur mouton alors que ce qui est obligatoire ils ne le font pas
J’ai du mal à vous comprendre,

C’est Le faite de sacrifié pour la fête de l’aïd ou qui faut tuer dés animaux pour manger ?
 
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