Romantika
VIB
Nidal Hamadé, journaliste correspondant en Europe dAl-Intiqad, quotidien libanais, évoque les rôles respectifs des deux principaux alliés et acteurs des États-Unis dans les événements au Proche-Orient, à savoir la France et le Qatar. Selon des sources françaises citées par Nidal Hamadé, à l'occasion de la visite en France de Moustapha Abdeljalil, président du Conseil National de Transition libyen (CNT), Nicolas Sarkozy a affirmé à son hôte qui se plaignait de lAlgérie : « Patientez, et vous verrez ce qui va se passer en Algérie dans un an, et en Iran dans trois » !
Ces propos démontrent que ce qui se passe au Proche-Orient actuellement, surtout après la révolte de la jeunesse égyptienne et la chute du régime de Moubarak, est soumis à un agenda étranger dans lequel les puissances occidentales colonisatrices veulent redessiner le Proche-Orient. En effet, daprès Nidal Hamadé, le timing des menaces françaises contre lIran et celui de la campagne virulente du Qatar contre la Syrie ne sont pas innocents.
Au contraire, non seulement ils révèlent « lalliance secrète qui lie la France et le Qatar dans le monde arabe, sous le parrainage des États-Unis », mais en plus ils interviennent après « l'échec de la visite de l'Émir du Qatar (Hamad Bin Khalifa Al-Thani) à Téhéran, et dont le rôle de simple courtier pour le compte de Washington était de faire parvenir à Téhéran la demande américaine de couvrir loccupation américaine en Irak en acceptant sa prolongation pendant encore deux ans. En échange, les États-Unis promettaient d'ouvrir des négociations sur tous les dossiers chauds de la région, y compris le dossier nucléaire » souligne M. Hamadé.
« La réponse de l'Iran à l'Émir du Qatar fut la même que celle donnée aux Saoudiens : l'Iran ne couvrira pas la présence des forces américaines sur le territoire irakien. Au contraire, elle va défendre la position de ses alliés irakiens, notamment celle du Premier ministre Nouri al-Maliki, qui exigent un retrait des forces américaines selon le délai fixé par la Convention américano-irakienne, cest-à-dire lannée prochaine », précise le journaliste.
Il ajoute : « Ce rejet de l'Iran a poussé la France et le Qatar, alliés exécutifs des États-Unis dans les crises du monde arabe, à déclencher une guerre contre la Libye puis à provoquer la Syrie. LÉmir du Qatar a en effet lancé une campagne virulente contre la Syrie, immédiatement après sa rencontre avec les responsables iraniens, en concordance avec une campagne sans précédent menée par Al Jazeera, qui a diffusé de fausses informations sur de prétendues manifestations monstres contre le régime de Damas ! Ces informations ont été démenties par la télévision syrienne qui, pendant cinq heures, avait dû diffuser en direct des images des places de la capitale syrienne au même moment où Al Jazeera et une autre chaîne satellitaire retransmettaient leurs informations tronquées ! ».
Mais, le Qatar ne sest pas arrêté là « Sa campagne contre la Syrie sest poursuivie au sein de la réunion de la Ligue arabe, où les ministres des Affaires étrangères ont discuté du dossier syrien. Le ministre des Affaires étrangères qatari, Hamad Bin Jassim, a exprimé une position très dure envers la Syrie », a expliqué Nidal Hamadé. Quant à la France, « le Président Sarkozy s'en est pris à lIran et la menacé de frappes contre ses sites nucléaires pacifiques » ajoute le correspondant libanais.
Ces propos démontrent que ce qui se passe au Proche-Orient actuellement, surtout après la révolte de la jeunesse égyptienne et la chute du régime de Moubarak, est soumis à un agenda étranger dans lequel les puissances occidentales colonisatrices veulent redessiner le Proche-Orient. En effet, daprès Nidal Hamadé, le timing des menaces françaises contre lIran et celui de la campagne virulente du Qatar contre la Syrie ne sont pas innocents.
Au contraire, non seulement ils révèlent « lalliance secrète qui lie la France et le Qatar dans le monde arabe, sous le parrainage des États-Unis », mais en plus ils interviennent après « l'échec de la visite de l'Émir du Qatar (Hamad Bin Khalifa Al-Thani) à Téhéran, et dont le rôle de simple courtier pour le compte de Washington était de faire parvenir à Téhéran la demande américaine de couvrir loccupation américaine en Irak en acceptant sa prolongation pendant encore deux ans. En échange, les États-Unis promettaient d'ouvrir des négociations sur tous les dossiers chauds de la région, y compris le dossier nucléaire » souligne M. Hamadé.
« La réponse de l'Iran à l'Émir du Qatar fut la même que celle donnée aux Saoudiens : l'Iran ne couvrira pas la présence des forces américaines sur le territoire irakien. Au contraire, elle va défendre la position de ses alliés irakiens, notamment celle du Premier ministre Nouri al-Maliki, qui exigent un retrait des forces américaines selon le délai fixé par la Convention américano-irakienne, cest-à-dire lannée prochaine », précise le journaliste.
Il ajoute : « Ce rejet de l'Iran a poussé la France et le Qatar, alliés exécutifs des États-Unis dans les crises du monde arabe, à déclencher une guerre contre la Libye puis à provoquer la Syrie. LÉmir du Qatar a en effet lancé une campagne virulente contre la Syrie, immédiatement après sa rencontre avec les responsables iraniens, en concordance avec une campagne sans précédent menée par Al Jazeera, qui a diffusé de fausses informations sur de prétendues manifestations monstres contre le régime de Damas ! Ces informations ont été démenties par la télévision syrienne qui, pendant cinq heures, avait dû diffuser en direct des images des places de la capitale syrienne au même moment où Al Jazeera et une autre chaîne satellitaire retransmettaient leurs informations tronquées ! ».
Mais, le Qatar ne sest pas arrêté là « Sa campagne contre la Syrie sest poursuivie au sein de la réunion de la Ligue arabe, où les ministres des Affaires étrangères ont discuté du dossier syrien. Le ministre des Affaires étrangères qatari, Hamad Bin Jassim, a exprimé une position très dure envers la Syrie », a expliqué Nidal Hamadé. Quant à la France, « le Président Sarkozy s'en est pris à lIran et la menacé de frappes contre ses sites nucléaires pacifiques » ajoute le correspondant libanais.