Le ministre français de lIntérieur Claude Guéant est reparti en France les mains vides. La visite de quelques heures quil a effectuée dimanche 4 décembre à Alger ne lui aura pas permis dobtenir la révision de laccord de 1968 sur limmigration algérienne en France. « M. Guéant est venu principalement pour discuter des accords de 1968. Il a réitéré la demande de son pays quant à la révision de ces accords », explique à TSA une source gouvernementale algérienne. Sur ce dossier, Alger a refusé de céder, affirme la même source.
Dahou Ould Kablia a réitéré à Guéant « la position dAlger qui refuse la révision ou lannulation de ces accords ». Ces derniers donnent aux immigrés algériens établis en France certains avantages sur les immigrés des autres pays, notamment lobtention de la carte de séjour de 10 ans. Et surtout la régularisation automatique des immigrés clandestins après dix ans de présence sur le territoire français. « Les négociations sur ces accords sont au point mort. Il ny a aucune avancée. La France veut un round de négociations en dépit de léchec des précédents pour convaincre lAlgérie daccepter la révision de ces accords », affirme notre source.
Immigration : Alger veut un renforcement des acquis des accords de 1968
Face à lintransigeance dAlger, M. Gueant a expliqué que la France ne pouvait pas accorder des avantages aux immigrés algériens en raison de lévolution des lois sur limmigration au sein de lUnion européenne et de lespace Schengen dont elle est membre, précise notre source. « LAlgérie refuse daccéder à la demande française de revoir les accords de 1968. M. Guéant a tenté rassurer en proposant en échange les mêmes avantages que ceux accordés aujourdhui par son pays au Maroc et à la Tunisie en matière dimmigration, dont lobtention de visas de un an à cinq ans », explique notre source.
Mais pour les Algériens, « les consultations informelles avec la partie française sur l'accord de 1968 doivent porter, avant toute chose, sur les conditions dans lesquelles différentes administrations françaises appliquent les dispositions de cet accord qui est né, comme chacun le sait, dans des circonstances historiques bien connues et qui doit donc garder son caractère exceptionnel pour préserver les droits acquis de nos ressortissants légalement installés en France », explique à TSA une autre source gouvernementale algérienne. « Il est clair, dans notre compréhension, qu'il s'agit plus de la consolidation des dispositions avantageuses de cet accord que de poursuivre un exercice qui consiste à le vider de sa substance en l'alignant sur le régime de droit commun », précise‑t‑elle.
http://www.tsa-algerie.com/diplomat...e-1968-sur-l-immigration-en-france_18441.html
Dahou Ould Kablia a réitéré à Guéant « la position dAlger qui refuse la révision ou lannulation de ces accords ». Ces derniers donnent aux immigrés algériens établis en France certains avantages sur les immigrés des autres pays, notamment lobtention de la carte de séjour de 10 ans. Et surtout la régularisation automatique des immigrés clandestins après dix ans de présence sur le territoire français. « Les négociations sur ces accords sont au point mort. Il ny a aucune avancée. La France veut un round de négociations en dépit de léchec des précédents pour convaincre lAlgérie daccepter la révision de ces accords », affirme notre source.
Immigration : Alger veut un renforcement des acquis des accords de 1968
Face à lintransigeance dAlger, M. Gueant a expliqué que la France ne pouvait pas accorder des avantages aux immigrés algériens en raison de lévolution des lois sur limmigration au sein de lUnion européenne et de lespace Schengen dont elle est membre, précise notre source. « LAlgérie refuse daccéder à la demande française de revoir les accords de 1968. M. Guéant a tenté rassurer en proposant en échange les mêmes avantages que ceux accordés aujourdhui par son pays au Maroc et à la Tunisie en matière dimmigration, dont lobtention de visas de un an à cinq ans », explique notre source.
Mais pour les Algériens, « les consultations informelles avec la partie française sur l'accord de 1968 doivent porter, avant toute chose, sur les conditions dans lesquelles différentes administrations françaises appliquent les dispositions de cet accord qui est né, comme chacun le sait, dans des circonstances historiques bien connues et qui doit donc garder son caractère exceptionnel pour préserver les droits acquis de nos ressortissants légalement installés en France », explique à TSA une autre source gouvernementale algérienne. « Il est clair, dans notre compréhension, qu'il s'agit plus de la consolidation des dispositions avantageuses de cet accord que de poursuivre un exercice qui consiste à le vider de sa substance en l'alignant sur le régime de droit commun », précise‑t‑elle.
http://www.tsa-algerie.com/diplomat...e-1968-sur-l-immigration-en-france_18441.html