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Exclusif : LAlgérie se lance dans une 'transition' et envisage un rapprochement avec le Maroc
Selon des sources bien informées, un groupe de travail attaché à la présidence algérienne aurait entamé une réflexion sérieuse sur un rapprochement avec le Maroc.
A cet effet un document analysant les relations maroco-algériennes et préconisant un aplanissement des différends entre les deux régimes aurait été produit. La réorientation des relations avec le voisin de louest entre dans le cadre dune volonté douverture politique plus large.
Toujours selon les mêmes sources, un gouvernement dUnion nationale serait en préparation à Alger. Les ministères régaliens seraient attribués aux chefs des partis politiques les plus importants. Les ministères « techniques » seraient attribués à des quadras technocrates. Ces dernières semaines, plusieurs hauts cadres algériens expatriés ont été sondés sur leurs désirs de faire partie de ce projet.
Le gouvernement dUnion nationale aurait pour mission dorganiser la transition vers un « système démocratique ouvert ». Les deux assemblées seraient dissoutes pour laisser place à une assemblée constituante. Un processus de réintégration du FIS (Front islamique du salut) serait aussi dans les programmes.
Les raisons dune telle réorientation du régime seraient les répercussions du printemps arabe et laggravation de létat de santé du président Bouteflika. Les élites au pouvoir ont compris que le statu quo, maintenu à coups de subventions et de redistribution de la manne pétrolière et gazière, ne pourra être préservé sur le long terme. Les demandes des peuples arabes visent aussi et surtout une re-négociation du pacte politique. Ces élites auraient donc intérêt à organiser la transition alors quelles peuvent encore la négocier en des termes plus à leur avantage que si elles devaient le faire sous la pression dune explosion de la rue algérienne.
Atteint dun cancer, Abdelaziz Bouteflika serait dans un état jugé « grave ». Selon des sources proches de la présidence algérienne, il souhaiterait marquer la fin de sa présidence par le début dun processus douverture politique.
Dans ses aspirations à une puissance économique africaine, le pouvoir algérien aurait décidé de commencer par une intégration régionale. Un rapprochement avec le Maroc serait le premier pas, indiquent nos sources. Il reste à savoir comment laffaire du Sahara occidental sera susceptible d'être traitée dans tout ce remue-ménage.
lakome
Selon des sources bien informées, un groupe de travail attaché à la présidence algérienne aurait entamé une réflexion sérieuse sur un rapprochement avec le Maroc.
A cet effet un document analysant les relations maroco-algériennes et préconisant un aplanissement des différends entre les deux régimes aurait été produit. La réorientation des relations avec le voisin de louest entre dans le cadre dune volonté douverture politique plus large.
Toujours selon les mêmes sources, un gouvernement dUnion nationale serait en préparation à Alger. Les ministères régaliens seraient attribués aux chefs des partis politiques les plus importants. Les ministères « techniques » seraient attribués à des quadras technocrates. Ces dernières semaines, plusieurs hauts cadres algériens expatriés ont été sondés sur leurs désirs de faire partie de ce projet.
Le gouvernement dUnion nationale aurait pour mission dorganiser la transition vers un « système démocratique ouvert ». Les deux assemblées seraient dissoutes pour laisser place à une assemblée constituante. Un processus de réintégration du FIS (Front islamique du salut) serait aussi dans les programmes.
Les raisons dune telle réorientation du régime seraient les répercussions du printemps arabe et laggravation de létat de santé du président Bouteflika. Les élites au pouvoir ont compris que le statu quo, maintenu à coups de subventions et de redistribution de la manne pétrolière et gazière, ne pourra être préservé sur le long terme. Les demandes des peuples arabes visent aussi et surtout une re-négociation du pacte politique. Ces élites auraient donc intérêt à organiser la transition alors quelles peuvent encore la négocier en des termes plus à leur avantage que si elles devaient le faire sous la pression dune explosion de la rue algérienne.
Atteint dun cancer, Abdelaziz Bouteflika serait dans un état jugé « grave ». Selon des sources proches de la présidence algérienne, il souhaiterait marquer la fin de sa présidence par le début dun processus douverture politique.
Dans ses aspirations à une puissance économique africaine, le pouvoir algérien aurait décidé de commencer par une intégration régionale. Un rapprochement avec le Maroc serait le premier pas, indiquent nos sources. Il reste à savoir comment laffaire du Sahara occidental sera susceptible d'être traitée dans tout ce remue-ménage.
lakome