L'Algérie se révolte

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Les émeutes, en Algérie, il y en a pour un oui et un non, c'est devenu le mode d'expression normale pour faire part de son mécontentement.
Ça ne présente pas la même chose que les émeutes des bourgades intérieures de la Tunisie de Ben Ali, si fliquée, qui a servi d'étincelle à l'incendie final.
En plus, contrairement à la Tunisie, le verrouillage de la vie politique est à plusieurs niveaux en rangs dispersés: il y l'armée, les Services de enseignement, les partis politiques aux service de cette oligarchie ,etc.
 
Les émeutes, en Algérie, il y en a pour un oui et un non, c'est devenu le mode d'expression normale pour faire part de son mécontentement.
Ça ne présente pas la même chose que les émeutes des bourgades intérieures de la Tunisie de Ben Ali, si fliquée, qui a servi d'étincelle à l'incendie final.
En plus, contrairement à la Tunisie, le verrouillage de la vie politique est à plusieurs niveaux en rangs dispersés: il y l'armée, les Services de enseignement, les partis politiques aux service de cette oligarchie ,etc.
si il y a bien un pays qui me surprend en ce moment , c'est bien l'Algérie
la société civile y a toujours bénéficié d'une liberté d'expression sans limite , tu peux pas passer 5 mn avec un algérien sans qu'il te dise tout le mal qu'il pense du pouvoir dans son pays aujourd'hui comme il y a dix ans ou 30 ans , les algériens ont développés une tradition d'émeutes et insurrections quasi permanente . bref tous les ingrédients sont là pour embrayer directement après la chute de ben ali ....or il ne se passe rien , walou , nada , à peine 300 manifestants au centre d'Alger
vraiment je comprend pas
 
si il y a bien un pays qui me surprend en ce moment , c'est bien l'Algérie
la société civile y a toujours bénéficié d'une liberté d'expression sans limite , tu peux pas passer 5 mn avec un algérien sans qu'il te dise tout le mal qu'il pense du pouvoir dans son pays aujourd'hui comme il y a dix ans ou 30 ans , les algériens ont développés une tradition d'émeutes et insurrections quasi permanente . bref tous les ingrédients sont là pour embrayer directement après la chute de ben ali ....or il ne se passe rien , walou , nada , à peine 300 manifestants au centre d'Alger
vraiment je comprend pas

Il y'a tout d'abord une grosse difference avec les pays voisins c'est l'accès à internet ... Pour relayer une info comme celle de sadi il aurait fallut que la plupart des algeriens puissent avoir accès à facebook. Or en ce moment les infos sont essentiellement relayées par l'ENTV (chaine algerienne) qui biensûr transforme l'information ou la déforme afin de donner une mauvaise opinion au peuple de ces "marcheurs" qui serviraient les interêts des nations etrangères ou même leurs propres interêts.
 
Il y'a tout d'abord une grosse difference avec les pays voisins c'est l'accès à internet ... Pour relayer une info comme celle de sadi il aurait fallut que la plupart des algeriens puissent avoir accès à facebook. Or en ce moment les infos sont essentiellement relayées par l'ENTV (chaine algerienne) qui biensûr transforme l'information ou la déforme afin de donner une mauvaise opinion au peuple de ces "marcheurs" qui serviraient les interêts des nations etrangères ou même leurs propres interêts.
les algériens passent leurs journées dans les cybercafés et le soir regardent en boucle les chaines étrangères , même la très nord coréenne Libye se réveille enfin , le temps ou un pouvoir pouvait contrôler l'information est derrière nous
il y a une autre explication , peut etre la décennie de guerre civile a-t-elle vacciné ce peuple contre tout changement ?
 
Là c'est la verité ,mais les algeriens ne sont pas vaccinés pour ne pas changer mais ils sont vaccinés pour ne pas être trompés par des meneurs qui n'agissent et qui ne desirent que leur profits personnel ou celui des ennemis de l'algerie ,les algeriens les dignes de l'algerie attendent le moment voulu et la sagesse desirée et digne de leur revolte chaque peuple a son temps et ses circonstances et sa strategie ,et la jeunesse suit et fait confiance en celui ou ceux qui meritent leur confiance!











les algériens passent leurs journées dans les cybercafés et le soir regardent en boucle les chaines étrangères , même la très nord coréenne Libye se réveille enfin , le temps ou un pouvoir pouvait contrôler l'information est derrière nous
il y a une autre explication , peut etre la décennie de guerre civile a-t-elle vacciné ce peuple contre tout changement ?
 
les algériens passent leurs journées dans les cybercafés et le soir regardent en boucle les chaines étrangères , même la très nord coréenne Libye se réveille enfin , le temps ou un pouvoir pouvait contrôler l'information est derrière nous
il y a une autre explication , peut etre la décennie de guerre civile a-t-elle vacciné ce peuple contre tout changement ?

Non ça c'est une phrase toute faite, qui m'énerve d'ailleurs à force de l'entendre, et qu'on(devine qui ..) rabâche depuis le debut des manif. Dans ce cas là les Algeriens devraient être vaccinés contre le fait de sortir tout court . Je vois pas qu'est-ce que les manifestants risqueraient de plus que de se prendre des coups par les policiers .. parce que si on veut parler de la decennie noire comme je l'ai dit autant rester chez soi tous les jours.

Pour internet y'a une difference entre avoir accès au cyber avec une connexion de *****, et avoir l'internet 24h/24 chez soi avec un haut debit . Au cyber tu dois payer en plus pour chaque connexion ..
 
Là c'est la verité ,mais les algeriens ne sont pas vaccinés pour ne pas changer mais ils sont vaccinés pour ne pas être trompés par des meneurs qui n'agissent et qui ne desirent que leur profits personnel ou celui des ennemis de l'algerie ,les algeriens les dignes de l'algerie attendent le moment voulu et la sagesse desirée et digne de leur revolte chaque peuple a son temps et ses circonstances et sa strategie ,et la jeunesse suit et fait confiance en celui ou ceux qui meritent leur confiance!

On peut toujours attendre alors !!!!! Sérieux comment vous arrivez à sortir des propos aussi plats .. typiques de la mentalité d'assisté! En gros il faut que les Algeriens attendent qu'Allah leur dise de manifester ? Ou alors qui est-ce qui va le leur dire .. quand est-ce que se décideront-ils à être actifs ?
 
Nordine Aït-Hamouda accuse Louisa Hanoune

Depuis votre promotion publique quand vous aviez accompagné la répression de 2001 en Kabylie, ceux qui ne savaient pas que vous étiez recrutée par les services du ministère de l’Intérieur au temps d’El Hadi Khediri ont pu être surpris par votre enthousiasme débordant pour Bouteflika.


En réalité, vos compromissions successives conjuguées à la haine viscérale que vous avez pour tout ce qui vient de la Kabylie, chose que vous partagez si bien, entre autres, avec Yazid Zerhouni, ont sonné le moment de votre activation ouverte.

A l’ouverture du vent de liberté qui souffle sur la rive sud de la Méditerranée, paniquée plus que vos mentors lors des premières émeutes de janvier dernier, vous aviez d’abord joué votre personnage de «pompette » en récitant la chanson réduisant l’injustice et la misère des populations, en particulier de sa jeunesse, à la cherté de l’huile et du sucre.

Maintenant que la répression est dans la rue, c’est à vous qu’on endosse le rôle de porte-parole du ministère de l’Intérieur pour, non seulement proclamer «l’échec» des manifestations mais délivrer un satisfecit et un encouragement aux troupes commandées par Ould Kablia. Encore une fois, vous ne pouvez pas rater l’occasion de désigner, dans le sillage du pouvoir, le RCD comme unique appelant à la marche du 12 février, méprisant les organisations sociales et les associations qui ont rejoint la Coordination.

Le problème n’est pas que vous vous attaquez à un parti parce qu’il revendique le droit d’expression et de manifestation dès lors que vous avez choisi le rôle de courtisane du chef de l’Etat. Mais pour décerner des labels politiques, il vous faut sortir des orgies dans lesquelles vous avez plongé votre parti.

Pour le moment, vous comme vos complices n’êtes ni de droite ni de gauche. Vous êtes occupés à célébrer vos acquis avec la direction d’un syndicat dominée par des prébendiers maffieux et dont l’unique rôle est d’étouffer la voix des travailleurs par le chantage et la corruption.

Si vous aviez été effectivement trotskyste à 20 ans, il est alors bien vrai que le trotskisme mène à tout. Ce vagabondage est encore plus visible lorsqu’on suit vos positions quand vous êtes à Paris entre les murs de l’Internationale. En effet, vos mentors algériens savent que vous êtes une salariée de la 4e internationale.

Ce qu’ils ne savent pas peut-être est qu’en tant que telle, vous défendez avec force et zèle la marocanité du Sahara. Je vous cite «…Ce plan d’autonomie du Sahara vise à l’éclatement de la nation marocaine,… l’armée espagnole a envahi le Sahara marocain en 1882 et le peuple marocain a lutté dans l’unité – dans le rif et au sud – pour l’indépendance de toute la nation marocaine»(1).

Ce qui pose problème, vous le comprendrez, n’est pas votre accord avec la position de votre organisation originelle sur le Sahara occidental comme «partie intégrante de la nation marocaine» mais votre double langage en fonction de vos intérêts immédiats.
 
Vous ne devriez plus penser en termes de divisions mais de rassemblement .
Cessez de tomber dans le piège dans anciens inpérialistes qui ont mis ces
frontières artificielles . Ne serait ce pas mieux un état fédéral comme au Canada
de la Mauritanie à l"Egypte ? Un seul passeport une seule économie ? avec des
relations fiables avec les autres pays ?
 
Suite ...
Cette transhumance est pour vous une règle. Vous dépouillez vos députés en détournant une partie de leur salaire pour financer la construction d’une villa à Hydra en leur faisant croire que vous bâtissez un nouveau siège pour le PT. Il a fallu l’intervention du bureau de l’APN pour arrêter ces extorsions.

Non contente de voter toutes les lois de finances qui programment les licenciements des travailleurs et l’enrichissement des clientèles du régime, vous avez mené campagne pour le viol de la Constitution qui impose la présidence à vie de Bouteflika ; c'est-à-dire la pérennisation de la politique actuelle. En 2008, vous avez accompagné le président de l’Assemblée pour son voyage en Afrique du Sud.

Lors de l’escale du Caire, vous vous rendez compte que vous devez continuer le reste du voyage en classe économique. Scandale ! Vous refusez de poursuivre le voyage avec les «gueux», préférant une prise en charge par l’ambassade d’Algérie au Caire pour un séjour de 4 jours. Ce n’est pas tout, vous avez exigé que l’APN sanctionne l’un de ses employés qui a fait votre réservation en classe économique et vous avez obtenu son licenciement.

Et vive la classe ouvrière !! Enfin, dans le registre de l’apparence trotskiste, vous êtes en passe d’être l’étalon de l’opportunisme. L’aveuglement de la 4e Internationale, en faisant sien l’adage qui dit que l’ennemi de mon ennemi est mon ami, vous a menée à soutenir Saddam Hussein dans la répression et le déni de droit qu’il a fait au peuple irakien du fait qu’il serait contre l’impérialisme américain alors qu’il en était le pion avancé de la guerre contre l’Iran.

Le conglomérat d’organisations, allant des ultras nationalistes aux antimondialistes, que Saddam finançait et qui se réunissait régulièrement à Baghdad, a toujours eu un invité de marque, en la personne de Jean-Marie le Pen.

C’est ainsi que lorsque le tortionnaire des militants nationalistes algériens préparait sa fille Marine à prendre la main de la mouvance raciste qu’il dirigeait toujours en France, vous l’aviez rencontrée en prenant part toutes les deux à une réunion présidée par Saddam en personne.

Entre gens de bonne compagnie, on sait se retrouver. Vous avez tenu une réunion avec Bouteflika, à la présidence, il y a cinq jours. Sachant que vous accomplissez ses missions sans état d’âme, nous attendons de découvrir la nouvelle feuille de route qui vous a été confiée. Pour l’instant, contentons-nous de révélations partielles de votre pedigree.

Vous devez, tout de même, savoir que les prochaines élections ne seront organisées ni par Zerhouni ni par Ould Kablia. La machine à distribuer les sièges est aujourd’hui en panne. Votre fin de mission est programmée. L’audit nationale qui arrivera avec la phase de transition nous permettra de découvrir, j’en suis sûr, d’autres facettes de votre inépuisable personnage.

N. A.-H.

* Député du RCD. Vice-président de l’APN
1 Le Maghreb : où mène le protectorat américain ? La vérité, revue théorique de la IVe Internationale ; n°30 nouvelle série (n°636) - Mai 2002 ; pages 14 et 15
PS : A partir d’aujourd’hui, nous répondrons à chaque mensonge par deux vérités. Chiche !
 
Alger : Répression féroce des étudiants devant le ministère de l'Enseignement Supérieur

Les forces de l'ordre ont violemment passé à tabac des étudiants grévistes venus manifester pacifiquement à Ben Aknou devant le ministère de l'Enseignement Supérieur. Plusieurs étudiants ont été grièvement blessés et au moins trois d'entre eux ont été transférés à l'hôpital pour des soins intensifs. Choqués par cette répression qu'ils qualifient "d'ordurière", les étudiants promettent de poursuivre leur mouvement de contestation jusqu'au bout.


En dépit de la répression policière, pas moins de quatre mille étudiants, selon les estimations des délégués, ont réussi à passer outre le dispositif des forces de l'ordre pour marcher jusqu'au siège du ministère de l'Enseignement Supérieur et se rassembler pacifiquement devant ses portes.

Cependant, au moins cinq blessés ont été déplorés parmi les étudiants, signalent des délégués d'étudiants que nous avons joint par téléphone. "Nous avons transféré trois de nos camarades à l'hôpital. Ils souffraient de plusieurs blessures", explique Karima, déléguée à l'école supérieure d'informatique (ESI).

"Depuis la matinée, des barrières de la police nous ont empêchés de marcher jusqu'au ministère de l'Enseignement Supérieur. Mais lorsqu'on a coupé la route, les policiers ont compris que nous étions vraiment déterminés à tenir notre rassemblement. Dés lors, ils ont relâché leur dispositif", précise encore notre interlocutrice.

Pour rappel, les forces de l'ordre ont tenté lundi matin de disperser par la force plusieurs centaines d'étudiants protestataires à Ben Aknou, au niveau du siège du ministère de l'Enseignement Supérieur. Les étudiants qui ont décidé de reconduire leur mouvement de protestation ont démontré fermement leur détermination à se rassembler devant le département de Harrouabia. Mais les policiers, mobilisés en nombre, ont empêché ce nouveau sit-in. Ils n'ont pas hésité également à recourir à la matraque pour effrayer et terrifier les étudiants.

Toutefois, révoltés par la présence de cet arsenal répressif, plusieurs centaines d'étudiants ont tenté de forcer le cordon de sécurité mis en place au niveau du siège du ministère de l'Enseigmenet Supérieur. Des "Casques Bleus" et des "CRS" se sont installés tôt la matinée devant le département de Harrouabia pour empêcher une nouvelle manifestation de colère des étudiants grévistes.

Par conséquent, quelques affrontements ont éclaté entre les forces de l'ordre et des centaines d'étudiants qui réclament haut et fort leur droit à manifester pacifiquement. Repoussés et malmenés par les services de sécurité, ces étudiants ont décidé ainsi de bloquer la route qui mène vers le ministère de l'Enseignement Supérieur.

"Nous resterons ici jusqu'à l'aboutissement de notre combat. La matraque et la répression ne vont pas nous effrayer. On ne se laissera pas faire comme ça. On se battra jusqu'au bout", s'écrient des étudiants que nous avons joint par téléphone. Ces derniers ont confirmé que les foules estudiantines scandent en ce moment des slogans contre le régime.

"Pouvoir Assassin !" ont lancé, en effet, ces étudiants grévistes qui ne comprennent pas pourquoi on les a réprimés alors qu'ils ne tenaient "qu'un rassemblement pacifique" !

El watan
 
Bastonnés, malmenés, les étudiants venus des différentes universités du pays pour participer à un rassemblement devant le ministère de l’Enseignement supérieur ont été choqués par l’attitude de leur tutelle.

La rue menant au ministère s’est transformée, hier, en une véritable scène de combat. Dès la matinée, un impressionnant dispositif de sécurité a été mis en place. «Les casques bleus qui nous ont attaqués sont sortis du du ministère. M. Haraoubia, qui n’a pas réussi à nous convaincre par de fausses solutions, a transformé notre tutelle en caserne», a vociféré un étudiant, les yeux larmoyants, tabassé déjà la veille.
Plus de 4000 étudiants, qui se sont entendus sur la tenue d’un autre rassemblement pour contester les recommandations de la dernière conférence nationale, ont fait face aux forces de l’ordre à 200 m du siège de ministère.

Radicalisation

Les policiers ont repoussé avec violence les étudiants, leur interdisant de tenir leur sit-in devant le ministère. Le bras de fer entre les étudiants déterminés à rejoindre le ministère et les CNS qui les repoussaient en usant de leur triques a causé au moins une quinzaine de blessés, dont certains ont perdu connaissance. Les revendications se sont désormais radicalisées. Les étudiants, qui demandaient depuis deux semaines l’annulation de décret dévaluant leurs diplômes, changent de slogan : «Harraoubia dégage, wizara irhabia» (ministère terroriste), ont-ils martelé, protestant contre les agissements de leur tutelle. Bien que certains se rencontrent pour la première fois dans la mesure où ils viennent de différentes universités du pays, ils se sont montrés très solidaires. «Ni les manœuvres du ministre ni l’agressivité des CNS ne peuvent détourner notre mouvement», ont-ils assuré. Ils sont tout de même déçus du sort réservé à leur mouvement pacifique. Comme première action, les étudiants refusent toute forme de négociation. «Il ne reste plus rien à dire. Au départ, nous avions un problème que nous voulions régler avec le ministère de l’Enseignement supérieur, mais là, on se retrouve face au ministère de l’Intérieur», déplore un délégué, dénonçant l’usage de la violence contre les étudiants.
 

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Le coup de la veille

«Nous avons bien réussi l’organisation des rassemblements précédents. Mais les policiers ne savent pas parler. Ils disent n’importe quoi. Ce sont eux qui provoquent les étudiants», accuse un délégué. Au moment où des étudiants se regroupent pour traverser le cordon de sécurité qui leur a été imposé, ceux de l’Ecole nationale des statistiques et de l’économie appliquée, échappant au contrôle de la police, se rassemblent devant le ministère pour épauler leurs camarades. Les CNS se trouvaient ainsi entre deux groupes qui ne voulaient pas renoncer à leur objectif : accéder au ministère et tenir un sit-in permanent. Les affrontements avaient commencé la veille lorsqu’un groupe d’étudiants qui avaient décidé de passer la nuit devant le ministère ont été violemment chassés. Cinq d’entre eux ont été blessés durant ces affrontements. «Un étudiant souffre d’une grave blessure au niveau de la colonne vertébrale», témoigne un participant aux affrontements de la veille.

Vers 12h30, les étudiants qui ont résisté aux coups de matraque ont réalisé leur premier exploit. Les policiers ont fini par céder. Des milliers d’étudiants, dont certains sont venus de Ouargla, observent in sit-in permanent devant le siège du ministère. Les photos des étudiants blessés circulent déjà sur facebook. D’autres, choqués par le traitement réservé à leurs camarades, ont pris le bus à destination d’Alger. «Ça va prendre de l’ampleur», promet un délégué.

El watan
 

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Pourquoi ils les ont bastonné ? Le rassemblement n'était pas autorisé ?

Ou alors il y a eu des débordements (casse ou agression) ???

En tous cas le Maroc devrait faire pareil pour ses casseurs. Des gros coups de matraques pour les calmer.

la manif s'est bien passé, mais certains casseurs ont fait partie de lamanifs, le Maroc a autorisé la manifs, alors notre pays assume.
 
Pourquoi ils les ont bastonné ? Le rassemblement n'était pas autorisé ?

Ou alors il y a eu des débordements (casse ou agression) ???

En tous cas le Maroc devrait faire pareil pour ses casseurs. Des gros coups de matraques pour les calmer.

Lis l'article tu comprendra, ils ont empécher les étudiants d'avancer vers le ministère pour réclamer leurs revendications. ;)
 
Lis l'article tu comprendra, ils ont empécher les étudiants d'avancer vers le ministère pour réclamer leurs revendications. ;)

C'est bon j'ai lu.

C'est dommage qu'une bande d'étudiants se retrouve seul face aux forces armées. Il y aurait eu

une ou quelques association avec eux pour les soutenir, ça aurait été moins violent je pense.

C'est malheureux, les étudiants mine de rien ce sont encore que des gosse. Tabasser des enfants

qui réclament leurs droits faut le faire quand même :(
 
@Dudu

"Les étudiants, qui demandaient depuis deux semaines l’annulation de décret dévaluant leurs diplômes"

Selon l'article ...
 
@pasdetahleb
ce sont des revendications d'étudiants qu'ils ont ou des revendications plus générales ?

Des revendications d'étudiants, aparement c'est pour le diplome des études superieur des ingénieurs, et j'ai lu que l'etat finalement a décider d'être favorable a leurs revendications, ils ont gagner le combat même si ils ont étaient malmenés.

Universités
Bouteflika répond favorablement aux revendications des étudiants

Le Conseil des ministres, réuni mardi 22 février, a décidé d’abroger le décret présidentiel du 13 décembre 2010 qui a provoqué la grève des étudiants et la paralysie des universités. Ce décret avait introduit une discrimination entre les diplômes de l’ancien système et du système LMD, actuellement en vigueur. Le Conseil a confirmé la validité du diplôme d’ingénieur d’État délivré par les établissements d’enseignement supérieur et le maintien des formations de magister pour les diplômés de l’ancien système de formation universitaire jusqu’à son extinction. Le Conseil des ministres a répondu favorablement aux revendications des étudiants des universités et de l’école normale supérieure (ENS).

Le Conseil des ministres a également annoncé « comme priorité l’élaboration des textes devant régir les correspondances entre l’ancien système et le système ‘‘LMD’’, tel que prévu par la loi d’orientation de Février 2008 ». Il a également avalisé les recommandations de la Conférence nationale des chefs d’établissements universitaires, qui, en sa qualité d’autorité pédagogique universitaire. Le président Bouteflika a insisté « sur le dialogue et la communication permanents qui doivent accompagner la mise en place graduelle d’une réforme aussi importante et vitale que celle concernant le système national de formation et d’enseignement universitaire ».

Tsa
 
j'etait présent a la manif , et je dois dire que le comportement des forces de l'ordre etait plus que revoltant , ils se sont mis a bastonner sans aucune raison !!!

heureusement pour eux avant la réplique prévus aujourd'hui , ils ont entamer des poursuites contre les responsables
et le president a satisfait aujourd'hui les revendications lors du conseil des ministres
 
Ils réagissent avec prudence aux annonces du Conseil des ministres
Etudiants : une réunion pour décider de la suite à donner au mouvement

Les délégués des écoles et ceux des universités tiendront, le mercredi 23 février, une réunion pour décider de la suite à donner à leur mouvement contestation après l’annonce faite par le gouvernement, ce mardi 22 février, relative à l’abrogation du décret 10‑315, objet de contestation. « Pour l’instant, ça reste flou et donc on reste sceptique », précise Massinissa Lekhal, membre du Comité autonome de l’École nationale supérieure de statistiques et d’économie appliquée (Enssea). « On a attend ce qui va être publié dans le journal officiel », ajoute‑t‑il.

Même après avoir été tabassés deux jours de suite, les étudiants ont tenu encore une fois un rassemblement devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Une centaine d’entre eux ont décidé de passer la nuit devant le département de Rachid Haraoubia.

Tsa
 
Des revendications d'étudiants, aparement c'est pour le diplome des études superieur des ingénieurs, et j'ai lu que l'etat finalement a décider d'être favorable a leurs revendications, ils ont gagner le combat même si ils ont étaient malmenés.

Universités
Bouteflika répond favorablement aux revendications des étudiants

Le Conseil des ministres, réuni mardi 22 février, a décidé d’abroger le décret présidentiel du 13 décembre 2010 qui a provoqué la grève des étudiants et la paralysie des universités. Ce décret avait introduit une discrimination entre les diplômes de l’ancien système et du système LMD, actuellement en vigueur. Le Conseil a confirmé la validité du diplôme d’ingénieur d’État délivré par les établissements d’enseignement supérieur et le maintien des formations de magister pour les diplômés de l’ancien système de formation universitaire jusqu’à son extinction. Le Conseil des ministres a répondu favorablement aux revendications des étudiants des universités et de l’école normale supérieure (ENS).

Le Conseil des ministres a également annoncé « comme priorité l’élaboration des textes devant régir les correspondances entre l’ancien système et le système ‘‘LMD’’, tel que prévu par la loi d’orientation de Février 2008 ». Il a également avalisé les recommandations de la Conférence nationale des chefs d’établissements universitaires, qui, en sa qualité d’autorité pédagogique universitaire. Le président Bouteflika a insisté « sur le dialogue et la communication permanents qui doivent accompagner la mise en place graduelle d’une réforme aussi importante et vitale que celle concernant le système national de formation et d’enseignement universitaire ».

Tsa

ah ok merci :)

comme si la priorité dans les universités algériennes était le passage au système LMD...
 
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