Bonsoir,
Primo : Dixit " de peur que l'expérience de Wikileaks ne se reproduise avec eux et que leurs propos ne se retrouvent entre les mains des médias."
Une analyse biaisée dés le départ : avoir peur, parce que nécessairement ce qu'il y a à dire est négatif ? Que le système n'autorise pas la liberté d'expression ? Surtout sur un sujet étranger ??? Des balivernes et tenter de faire prendre des vessies pour des lanternes. Puis l'ambiguïté du thème : un avis sur la Tunisie ou bien sur le Maroc à la lumière des récents évènements ?
Secondo : Il y a les réseaux, ceux des expatriés comme celui des communautés marocaines de confessions diverses ou étrangères, qui filtrent et déforment l'information à travers leurs prismes personnels, leur lorgnette ou leurs intérêts communautaires, comme leur éducation. Je pense à la communauté Juive Marocaine qui s'est réduite à quelques dizaines d'individus, dont seuls quelques uns ont la pertinence du recul et la formation nécessaire, à celle des pieds noirs qui se désintéresse des questions en vaquant à leurs intérêts.
Tertio : Alors qui interroger : les algériens avec le filtre logique du paradoxe des menteurs ?
Les marocains vis à vis d'un problème "étranger", malgré la "fraternité" se trouvent confortés dans leurs intuitions et choix. Déjà à l'époque de la "cigale" Bourguiba les mesures prises étaient décalées par rapport aux perceptions morales et religieuses des citoyens, des "fourmis", de ce noble peuple. L'écart ne pouvait que se creuser au cours du temps entre les laïcs et les traditionalistes, et "l'avenir" ne s'inscrire que dans le prolongement de l'identité du peuple autochtone, de la majorité.
C'est simplement une question d'inertie barycentrique malgré les contraintes d'un autoritarisme insolent et dictatorial. Contents pour les tunisiens car ils retrouvent leur identité, cette fierté ancestrale, cette liberté de défier tout pouvoir temporel, de se soumettre le cas échéant librement au Créateur sans que le pouvoir civil, l'étranger, l'autre puisse empiéter sur le "horm" ...