ahmed II
Sweet & Sour
Le son de l'âme, comme une métaphore, très certainement.
Je viens de voir ce documentaire. Des religieux à travers le monde se rassemblent à Fez pour inaugurer un monde meilleur grâce à la musique, religieuse s'entend. Bien que l'utopie me paraissent invraisemblable, l'idée est charmante et, la musique aidant, on se laisse prendre au jeux.
Durant le festival, il y a de nombreux ateliers et des discussions entre juifs, musulmans, protestants, chrétiens et bouddhistes. La notion d'âme revient souvent, non pas pour la comprendre mais pour apprécier ses effets, grâce à la musique et à l'empathie des participants. Ces derniers sont sages; ils manifestent beaucoup d'amour et d'effort pour tenter de remédier à l'éternel conflit qui déchire les différentes confessions religieuses depuis toujours ; confessions, en principe, devant être unies par le monothéisme qui en fait le lit -à part le bouddhisme évidemment.
Parenthèses en bas de page. Lu sur un site*
Comme le bouddhisme est neutre, que sa notion du Vide, le Nirvana, ressemble à la lumière paradisiaque, et que leur méditation silencieuse s'apparente quelque peu à celle des trois grandes religions, comme on dit, et bien le bouddhisme devient fréquentable. Je note cependant et avec gêne qu'il n'y avait pas de musiciens hindous ni de représentants de cette foi. Dommage, parce qu'ils n'ont pas leur égal dans l'art dévotionnel. Il n'y avait pas non plus d'interlocuteur religieux qui adore Dieu sous une de ses formes, comme Vishnou, Rama, Krishna ou Shiva. Pourtant, les Hindous sont particulièrement ferrés en religion? Faut croire que l'amour de Dieu des monothéistes a ses limites même chez ces gens-là.
Pour ce qui est de l'âme, ils n'ont rien dit, sauf qu'elle se réjouit aux sons de la musique et qu'elle en a besoin pour s'épanouir.
Ok pour le titre “Sound of the soul”, mais je pense que c'est de la sainte l'hypocrisie d'écrire en sous-titre: “The Fez Festival of World Sacred Music” quand, en fait, on selectionne les peuples qui y participent, comme si les Hindous n'étaient pas des hommes. Pis ! Ils ont écrit encore au-dessous de ce dernier : "Taking humanity to a higher note". Mais peut-être, comme les femmes au Moyen-Âge, les Hindous n'ont-ils pas d'âme....
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Je viens de voir ce documentaire. Des religieux à travers le monde se rassemblent à Fez pour inaugurer un monde meilleur grâce à la musique, religieuse s'entend. Bien que l'utopie me paraissent invraisemblable, l'idée est charmante et, la musique aidant, on se laisse prendre au jeux.
Durant le festival, il y a de nombreux ateliers et des discussions entre juifs, musulmans, protestants, chrétiens et bouddhistes. La notion d'âme revient souvent, non pas pour la comprendre mais pour apprécier ses effets, grâce à la musique et à l'empathie des participants. Ces derniers sont sages; ils manifestent beaucoup d'amour et d'effort pour tenter de remédier à l'éternel conflit qui déchire les différentes confessions religieuses depuis toujours ; confessions, en principe, devant être unies par le monothéisme qui en fait le lit -à part le bouddhisme évidemment.
Parenthèses en bas de page. Lu sur un site*
Comme le bouddhisme est neutre, que sa notion du Vide, le Nirvana, ressemble à la lumière paradisiaque, et que leur méditation silencieuse s'apparente quelque peu à celle des trois grandes religions, comme on dit, et bien le bouddhisme devient fréquentable. Je note cependant et avec gêne qu'il n'y avait pas de musiciens hindous ni de représentants de cette foi. Dommage, parce qu'ils n'ont pas leur égal dans l'art dévotionnel. Il n'y avait pas non plus d'interlocuteur religieux qui adore Dieu sous une de ses formes, comme Vishnou, Rama, Krishna ou Shiva. Pourtant, les Hindous sont particulièrement ferrés en religion? Faut croire que l'amour de Dieu des monothéistes a ses limites même chez ces gens-là.
Pour ce qui est de l'âme, ils n'ont rien dit, sauf qu'elle se réjouit aux sons de la musique et qu'elle en a besoin pour s'épanouir.
Ok pour le titre “Sound of the soul”, mais je pense que c'est de la sainte l'hypocrisie d'écrire en sous-titre: “The Fez Festival of World Sacred Music” quand, en fait, on selectionne les peuples qui y participent, comme si les Hindous n'étaient pas des hommes. Pis ! Ils ont écrit encore au-dessous de ce dernier : "Taking humanity to a higher note". Mais peut-être, comme les femmes au Moyen-Âge, les Hindous n'ont-ils pas d'âme....
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HUGUENOT a dit:Il y a sur le territoire de ma paroisse protestante " historique " un lieu de culte commun aux catholiques et aux protestants , en fait , une assez petite salle pour les protestants , et une plus spacieuse pour les catholiques. Et un seul clocher , avec les mêmes cloches pour sonner la messe et pour le culte protestant dominical. En soi, c' est déjà _trop_ rare ...
Mais , il y a trois ou quatre ans je ne sais plus , les pasteurs et les curés ont décidé de " pousser " l' oecuménisme jusqu' au point de célébrer ensemble , catholiques et protestants , la veillée de Noël .
La célébration se fit évidemment dans la salle catholique , la protestante étant trop petite .
Or , ce fut le plus beau Noël qu' il m'ait été donné de vivre : le summum de l' Unité entre chrétiens , autour de Jésus venant au monde habiter avec et parmi, les hommes ...