La compagnie de transport a décidé de durcir ses sanctions vis-à-vis des fraudeurs et a annoncé que le dépôt de plainte serait systématique.
a SNCF a présenté vendredi un vaste plan de lutte contre la fraude, et annoncé que le tarif de l'amende pour les voyageurs sans billets passe, à partir du 2 mars, de 35 à 50 euros. Cette amende peut, si elle n'est pas réglée par le contrevenant, être majorée jusqu'à 375 euros. Le montant de l'amende n'avait pas été revalorisé depuis 2003, a précisé la SNCF lors d'une conférence de presse. La SNCF va également augmenter les contrôles à bord des trains, ainsi qu'à quai, avant et après le voyage. Le délai de recouvrement des procès-verbaux est allongé, et passe de deux à quatre mois, tandis qu'un droit de communication a été ouvert par le ministère de l'Intérieur, donnant accès à ses fichiers pour la SNCF, afin de permettre l'identification des fraudeurs.
Par ailleurs, la répression à l'encontre des 22 000 multifraudeurs recensés sera durcie : le seuil au-delà duquel un fraudeur devient multifraudeur est abaissé de 10 à 5 procès-verbaux, et le dépôt de plainte devient systématique. "Nous voulons inverser durablement la tendance et casser la fraude organisée", a commenté lors d'une conférence de presse la directrice des trains, Maud Bailly. Une première mesure avait été prise au mois de septembre, avec le raccourcissement de la durée de validité des billets TER, passée de deux mois à sept jours, ce qui doit éviter de l'utiliser plusieurs fois lorsqu'il n'a pas été validé par un contrôleur à bord du train.
Chaque année, un million d'amendes sont payées à bord des trains, mais le taux de recouvrement des procès-verbaux n'est que de 10 %. La fraude coûte chaque année 30 millions d'euros à la SNCF
lepoint
mam
a SNCF a présenté vendredi un vaste plan de lutte contre la fraude, et annoncé que le tarif de l'amende pour les voyageurs sans billets passe, à partir du 2 mars, de 35 à 50 euros. Cette amende peut, si elle n'est pas réglée par le contrevenant, être majorée jusqu'à 375 euros. Le montant de l'amende n'avait pas été revalorisé depuis 2003, a précisé la SNCF lors d'une conférence de presse. La SNCF va également augmenter les contrôles à bord des trains, ainsi qu'à quai, avant et après le voyage. Le délai de recouvrement des procès-verbaux est allongé, et passe de deux à quatre mois, tandis qu'un droit de communication a été ouvert par le ministère de l'Intérieur, donnant accès à ses fichiers pour la SNCF, afin de permettre l'identification des fraudeurs.
Par ailleurs, la répression à l'encontre des 22 000 multifraudeurs recensés sera durcie : le seuil au-delà duquel un fraudeur devient multifraudeur est abaissé de 10 à 5 procès-verbaux, et le dépôt de plainte devient systématique. "Nous voulons inverser durablement la tendance et casser la fraude organisée", a commenté lors d'une conférence de presse la directrice des trains, Maud Bailly. Une première mesure avait été prise au mois de septembre, avec le raccourcissement de la durée de validité des billets TER, passée de deux mois à sept jours, ce qui doit éviter de l'utiliser plusieurs fois lorsqu'il n'a pas été validé par un contrôleur à bord du train.
Chaque année, un million d'amendes sont payées à bord des trains, mais le taux de recouvrement des procès-verbaux n'est que de 10 %. La fraude coûte chaque année 30 millions d'euros à la SNCF
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