L'armée allemande prédit le pire une fois le pic pétrolier atteint

Mohammad

hein + hein = euh
VIB
Le "peak oil" (pic pétrolier), ce moment où la production de pétrole va commencer à diminuer, aura des conséquences considérables sur l'économie et la politique extérieure allemande. Telles sont du moins les conclusions d'un rapport émanant du département d'analyse stratégique de l'armée allemande, récemment dévoilé par le site Spiegelonline. Une révélation que ni l'armée ni le gouvernement n'ont souhaité commenter.

Ce rapport d'environ 90 pages n'est apparemment que la première partie d'une réflexion sur "les dimensions environnementales de la sécurité". Il rappelle que la date à laquelle interviendra ce fameux "peak oil" continue de diviser les experts, qui sont, pour la plupart d'entre eux, juges et parties. Néanmoins, alors que la date de 2030 est souvent admise, le rapport estime qu'"il est probable que le "peak oil" intervienne autour de 2010 et que ses effets sur la sécurité se fassent sentir entre quinze et trente ans plus tard". Tandis qu'Angela Merkel doit présenter, le 28 septembre, sa stratégie en matière énergétique pour l'horizon 2050, le rapport souligne que la raréfaction de pétrole "entraînera de grands risques systémiques pour l'Allemagne vu son implication dans la mondialisation, et ce quelles que soient les politiques énergétiques suivies".

Contrairement aux crises liées dans le passé aux matières premières qui se sont traduites par des tensions régionales, le peak oil pourrait provoquer des tensions mondiales. En raison du rôle que le pétrole joue dans l'économie, notamment la chimie, sa rareté touchera l'ensemble des économies.
 

Mohammad

hein + hein = euh
VIB

Réactions en chaîne

A partir de ce constat, les auteurs, dirigés par un lieutenant-colonel, passent en revue les réactions en chaîne qui risquent de se produire. A les lire, le pire est possible : les Etats producteurs de pétrole vont voir leur pouvoir accru ; l'importance prise par le marché va diminuer au profit de relations commerciales entre les Etats ; des pays qui ne se seraient pas préparés à l'avance pourraient faire faillite et, dans certains cas, la démocratie pourrait être en danger.

Dans ce cas de figure, l'Allemagne doit revoir sa politique extérieure. Comme les autres pays importateurs, celle-ci sera conditionnée par l'accès aux matières premières, notamment le fameux pétrole. Alors que ses deuxième et troisième fournisseurs, la Grande-Bretagne et la Norvège, vont rapidement voir leurs ressources pétrolières diminuer, Berlin n'aura d'autre possibilité que de se tourner encore davantage vers son premier fournisseur : Moscou. Entre la défense d'intérêts européens et la préservation des intérêts purement allemands, l'Allemagne va avoir une partie subtile à jouer. Le rapport recommande par ailleurs que les forces de sécurité européennes portent davantage intérêt à la protection de zones stratégiques comme le Maghreb où doit être lancé un immense projet international de captage d'énergie solaire.

Au Proche-Orient aussi, prévient le rapport, un rééquilibrage des relations avec les pays producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite et l'Iran pourrait se traduire par des tensions avec Israël.

Frédéric Lemaître

lemonde
 

Bad Boy

Le Maroc tu peux pas test
Hamdoulah on en a pas enfin pas officiellement donc ca évitera le pire a notre peuple car tout le monde le sait ca, le jour où y en aura plus bcp les grands vont vouloir dévorer les petits...
 

brolyy

VIB
je ne pense pas que c est vrai aujourd hui de plus en plus de pays s autosatisfait en energie fossile cette energie est meme critiquee pour ses degats sur la nature, la France s appyuie sur le nucleaire a 70% le brezile sur l huile vegetariene ... emergence des voiture electriques
je ne vois plus a quoi sert le petrole ce qui maintient son utilisation mondiale c est son cout qui reste tjs competetif par rapport aux autres sources mais ca ne sera pas pour toujours il est remplacable
en tout cas au maroc il y a bcq de petrole a extraire des schistes bitumineux
 
mais mais oui, on a des reserves PROUVER jusqu'en 2050...

tombez pas dans le panneau, sinon vous payerais votre diesel deux euro le litre, pour rien...

prouvé par qui ?
les grandes compagnies ont toutes surévalués les champs qu'elles gèrent pour améliorer le cours de leurs actions en bourse et plus aucune découverte n'est faite ou si peu
 
prouvé par qui ?
les grandes compagnies ont toutes surévalués les champs qu'elles gèrent pour améliorer le cours de leurs actions en bourse et plus aucune découverte n'est faite ou si peu



quand le baril coutait 20dollars, c'est vraie il ne se cassait pas la tete, maintenant qu'il coute régulierment plus de 100dollar, t'inquiete ils pensent justmement à leurs actions


c'est clair qu'on s'en fout de l'avis de bp de total et consort, ce sont des services independant...
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
mais mais oui, on a des reserves PROUVER jusqu'en 2050...

tombez pas dans le panneau, sinon vous payerais votre diesel deux euro le litre, pour rien...

le pic il a dit, après la production diminue elle s'arrête pas, surement jusqu'en 2050 comme tu dis.
 
prouvé par qui ?
les grandes compagnies ont toutes surévalués les champs qu'elles gèrent pour améliorer le cours de leurs actions en bourse et plus aucune découverte n'est faite ou si peu

C'est exact.
Tout les pays producteurs et exportateurs mentent quand a leurs reserves en hydrocarbures.
Or il est admis aujourd'hui qu'elles sont en deçà de ce qu'elles sont réellement.
 
le pic il a dit, après la production diminue elle s'arrête pas, surement jusqu'en 2050 comme tu dis.

La production diminue elle ne s'arrête pas..vrai !
Sauf qu'il faut forer encore plus profondément d'ou des couts d'extraction collossaux ce qui entrainera mécaniquement une hausse considérable du prix du baril donc du prix a la pompe.
d'ou l'interêt de se tourner vers d'autres sources d'énergie.
 
Objectif ou pas..je pense qu'il serait de notre interêt de se défaire du tout pétrole.
Trop de fluctuation des prix..le consommateur lambda a parfois du mal suivre.



fluctuation due justement au théorie de la surévaluation des reserves de pétrole

sans compté: hausse des prix due aux vacances d'ete, les familles vont prendre leurs voitures pour partir en congé

on entends ça tous les printemps, et en automne:

hausse des prix en vue de l'hiver ou les ménages américain vont se chauffer

il y a aussi: trouble avec l'iran, arabie, blabla la chine la demande en hausse

résultat: on paye notre pétrole trop chere parce qu'il y en a pour tout le monde

c'etait tellement drole que l'opep à refuser d'augmenter la production parce qu'elle satisfaisait deja la demande mondiale....
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
c'etait tellement drole que l'opep à refuser d'augmenter la production parce qu'elle satisfaisait deja la demande mondiale....

La production influe aussi la demande: plus ls prix descent, plus la consommation augmente. Quand le prix monte, a consommation descent, parce que les industries sont obligees d'optimiser les consommateurs -- par ex. les voitures, les usines... mais aussi les maisons qu'il faut isoler thermiquement etc...

Alors l'OPEC sait parfaitement, comme un dealer de drogue, que chaque foi qu'elle augmente les prix, ca se traduit dans une transformation structurelle des economies consommatrices -- des transformations (ou optimisations) qu'elle ne pourra plus annuler en reduisant le prix plus tard. Une foi une economie transformee, elle le reste.

Pour l'instant, on peut par ex. voir le developpement de voitures hybrides (electriques + petrole). Des que le prix du petrole augmente, les gens achetent plus de voitures hybrides. La flotte des voitures dans le monde se transformera de plus en plus rapidement en direction de voitures electriques, surtout si le prix du petrole augmente trop vite. Ca, l'OPEC le sait pertinament et essaye pour ca d'eviter les augmentations exagerees de prix.

Mais tout ca n'a rien a voir avec le peak oil. Quand on arrive a ce niveau la, meme l'OPEC n'aura plus aucune influence pour limiter le prix. A partir de ce moment la, les economies nationales qui n'auront pas commence a se transformer vont souffrir le plus.
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
Les Allemands ont toujours un train d'avance. Intéressante news.

Je pense que le défi majeur du XXIème siècle sera le défi énergétique et plus particulièrement l'épuisement des ressources en hydrocarbures.

Bien sûr, le peak oil que l'on pensait attendre dès 2010 a été repoussé mais cela est essentiellement du (pas seulement) au ralentissement économique mondial mais je pense qu'une fois la crise des subprimes éloignée, l'une des plus graves depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, les risques de cet épuisement vont poindre avec des défis stratégiques et sécuritaires que les puissances occidentales ne mesurent pas suffisamment.

Naturellement, il y a la croissance verte, l'écologie et le développement durable. Cet espèce de néo-paganisme qui ne répond que très partiellement à ce défi majeur. Et parler d'électricité ne résout pas le pb car l'énergie produite en grande quantité grâce au nucléaire est elle aussi dépendante d'une autre ressource, l'uranium. A cet égard, l'on peut fonder des espoirs sur les centrales troisième génération sur lesquelles la France via Aréva et le CEA est à la pointe bien que les Allemands avec Siemens ne soient pas en reste. Parallèlement, l'on assiste à l'émergence de nouveaux acteurs, les pays asiatiques aidés par une Russie qui souhaite revenir dans le concert des nations malgré de nécessaires lourdes réformes qui prendront des décennies. Pour les autres moyens de production (éolienne, marée motrice, biomasse, solaire, etc..) ils ne répondent que partiellement aux énormes besoin en énergie des industries et ... des transporteurs routiers, plus gros consommateur de pétrole avec le secteur aérien.

Revenons plutôt aux hydrocarbures. Les perspectives ne sont pas si alarmistes car les estimations de réserves de gaz ont explosé avec l'exploitation du gaz de schiste dit shell gas mais aussi grâce à l'amélioration des techniques exploratoires (via des sociétés comme Vallourec et Schlumberger) qui permettent de transformer les bitumineux au Canada en dépit de l'opposition de l'opinion publique et des mvts écologistes. Le Qatar compte pour sa part sur des réserves importantes quand la Russie est et reste le premier producteur et exportateur mondial de gaz. Côté pétrole, c'est aussi sans compter sur les gisements irakiens et très certainement sur les réserves saoudiennes sous exploitées. L'Irak repose sur un véritable magot d'or noir. Il ne reste plus, et c'est peu dire, qu'à résoudre le difficile problème de la gestion fédérale des ressources du pays en proie aux dissensions entre Kurdes au nord, Chiites aux confins des frontières iraniennes notamment et Sunnites. Ces derniers récupérant le lourd héritage baasiste sunnite avec les miettes d'un pays désormais craquelés.

[...]
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
Ce rapport allemand a le mérite de souligner une chose, l'absence de politique énergétique européenne. Les deux poids lourds européens jouent cavalier seuls. D'un côté, l'Allemagne, première puissance européenne, deuxième exportateur mondial et qui a décidé de s'approvisionner en gaz auprès de la Russie tout en renonçant (hypocritement) à l'énergie nucléaire qu'elle importe de France (qui compte la plus grande centrale nucléaire européenne aux Gravelines). Une Russie instable qui sait jouer, en dépit de la fermeté allemande quant aux approvisionnements, de son influence. La France pour sa part, joue avec ses anciennes colonies (et notamment la Sonatrach algérienne), diversifient ses approvisionnements en Afrique et en Europe.

Enfin, que dire de l'impéritie des pays arabes. A lui seul, le Proche Orient concentre 80% de la production mondial de brut mais soucieux d'assurer les débouchés des pays occidentaux, plus grand consommateurs de brut au monde, les pays du Golf persique ne jouent pas de ce levier essentiel qui permettrait de régler le conflit israélo-palestinien, d'industrialiser les pays arabes par des politiques volontaristes qui insisteraient sur l'éducation et la santé. Au lieu de cela, l'on a des responsables politiques népotistes qui vendent du capitalisme libéral comme pour mieux endormir leurs peuples et qui préfèrent investir les fruits de leur rente pétrolière dans les marchés actions (25% du LSE appartient aux EUA) !! Au grand plaisir des puissances occidentales.

Cf. http://www.lemonde.fr/economie/visuel/2005/04/18/le-petrole-dans-le-monde_640137_3234.html

Cf. http://www.lemonde.fr/economie/arti...fit-de-son-ocean-de-petrole_1399393_3234.html

Cf. http://www.lemonde.fr/proche-orient...z-aux-compagnies-etrangeres_1213429_3218.html

Cf. http://www.eia.doe.gov/oil_gas/petroleum/info_glance/petroleum.html

Cf. http://www.iea.org/index.asp
 

nour29

&#1604;&#1587;&#1575;&#1606;&#1615;&#1616; &#1575;
Réactions en chaîne

A partir de ce constat, les auteurs, dirigés par un lieutenant-colonel, passent en revue les réactions en chaîne qui risquent de se produire. A les lire, le pire est possible : les Etats producteurs de pétrole vont voir leur pouvoir accru ; l'importance prise par le marché va diminuer au profit de relations commerciales entre les Etats ; des pays qui ne se seraient pas préparés à l'avance pourraient faire faillite et, dans certains cas, la démocratie pourrait être en danger.

Dans ce cas de figure, l'Allemagne doit revoir sa politique extérieure. Comme les autres pays importateurs, celle-ci sera conditionnée par l'accès aux matières premières, notamment le fameux pétrole. Alors que ses deuxième et troisième fournisseurs, la Grande-Bretagne et la Norvège, vont rapidement voir leurs ressources pétrolières diminuer, Berlin n'aura d'autre possibilité que de se tourner encore davantage vers son premier fournisseur : Moscou. Entre la défense d'intérêts européens et la préservation des intérêts purement allemands, l'Allemagne va avoir une partie subtile à jouer. Le rapport recommande par ailleurs que les forces de sécurité européennes portent davantage intérêt à la protection de zones stratégiques comme le Maghreb où doit être lancé un immense projet international de captage d'énergie solaire.

Au Proche-Orient aussi, prévient le rapport, un rééquilibrage des relations avec les pays producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite et l'Iran pourrait se traduire par des tensions avec Israël.

Frédéric Lemaître

lemonde



Intéressant.........srtt concernant l'intérêt aux pays du Maghreb.......on commence déjà à le sentir cet intérêt.
 
Haut