"L'armée n'a pas sa place pour contrôler les quartiers." Comme Manuel Valls plus tôt dans la journée, le président de la République a balayé la proposition d'une élue socialiste de Marseille, qui en appelait aux militaires pour lutter contre les trafics de drogue. "La gendarmerie peut être présente dans certaines zones, elle l'est. Et c'est le travail de la police, qui doit d'ailleurs être renforcée encore à Marseille, que de faire en sorte que soit éradiqués cette violence, cette criminalité et ces trafics", a déclaré François Hollande lors d'un point de presse avec le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy.
En marge d'un déplacement en région parisienne consacré à l'éducation, le premier ministre a lui invoqué la nécessité de "montrer la détermination du gouvernement à ne pas laisser les choses dériver" dans cette ville. D'où la réunion le 6 septembre un comité interministériel consacré à l'élaboration d'un "programme d'action pour l'agglomération marseillaise". "Il est hors de question que l'armée puisse répondre à ces drames et à ces crimes. Il n'y a pas d'ennemi intérieur" à Marseille, avait assuré devant la presse le ministre de l'intérieur, qui a prôné "une réponse globale, en profondeur et particulièrement forte" à la criminalité.
Manuel Valls répondait à la sénatrice-maire PS des 15e et 16e arrondissements de la ville, Samia Ghali, qui réclame une intervention de l'armée pour lutter contre le trafic de stupéfiants dans les quartiers nord de la ville, jeudi dans un entretien accordé à La Provence, alors qu'un nouveau règlement de comptes mortel est survenu mercredi soir.
COMITÉ INTERMINISTÉRIEL EN SEPTEMBRE
"Aujourd'hui, face aux engins de guerre utilisés par les réseaux, il n'y a que l'armée qui puisse intervenir. Pour désarmer les dealers d'abord. Et puis pour bloquer l'accès des quartiers aux clients, comme en temps de guerre, avec des barrages. Même si cela doit durer un an ou deux, il faut tenir", affirme Samia Ghali dans la Provence.
"Après ce nouvel été sanglant, il faut que les vérités soient dites. Je pense que les autorités ne mesurent pas la gravité de la situation. Les tueries qui se succèdent à Marseille deviennent une attraction médiatique nationale", déplore l'élue, dont les arrondissements viennent d'être classés parmi les zones de sécurité prioritaire (ZSP) du ministère de l'intérieur.
Source : lemonde.fr
En marge d'un déplacement en région parisienne consacré à l'éducation, le premier ministre a lui invoqué la nécessité de "montrer la détermination du gouvernement à ne pas laisser les choses dériver" dans cette ville. D'où la réunion le 6 septembre un comité interministériel consacré à l'élaboration d'un "programme d'action pour l'agglomération marseillaise". "Il est hors de question que l'armée puisse répondre à ces drames et à ces crimes. Il n'y a pas d'ennemi intérieur" à Marseille, avait assuré devant la presse le ministre de l'intérieur, qui a prôné "une réponse globale, en profondeur et particulièrement forte" à la criminalité.
Manuel Valls répondait à la sénatrice-maire PS des 15e et 16e arrondissements de la ville, Samia Ghali, qui réclame une intervention de l'armée pour lutter contre le trafic de stupéfiants dans les quartiers nord de la ville, jeudi dans un entretien accordé à La Provence, alors qu'un nouveau règlement de comptes mortel est survenu mercredi soir.
COMITÉ INTERMINISTÉRIEL EN SEPTEMBRE
"Aujourd'hui, face aux engins de guerre utilisés par les réseaux, il n'y a que l'armée qui puisse intervenir. Pour désarmer les dealers d'abord. Et puis pour bloquer l'accès des quartiers aux clients, comme en temps de guerre, avec des barrages. Même si cela doit durer un an ou deux, il faut tenir", affirme Samia Ghali dans la Provence.
"Après ce nouvel été sanglant, il faut que les vérités soient dites. Je pense que les autorités ne mesurent pas la gravité de la situation. Les tueries qui se succèdent à Marseille deviennent une attraction médiatique nationale", déplore l'élue, dont les arrondissements viennent d'être classés parmi les zones de sécurité prioritaire (ZSP) du ministère de l'intérieur.
Source : lemonde.fr