Si la proposition russe de placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international a été saluée par la France et les Etats-Unis, les rebelles rejettent de leurs côtés "catégoriquement" l'idée de Poutine.
Les rebelles de l'Armée syrienne libre ont rejeté avec force jeudi la proposition russe prévoyant de placer les armes chimiques du régime syrien sous contrôle international, dans un communiqué lu par son chef, le général Sélim Idriss. "L'Armée syrienne libre annonce son rejet catégorique de l'initiative russe prévoyant de placer les armes chimiques sous contrôle international", a proclamé le chef militaire des rebelles dans la déclaration filmée et diffusée sur YouTube.
Les rebelles demandent plus d'armes
Après avoir menacé le régime syrien de frappes punitives et cherché à s'assurer le soutien du Congrès pour les mener, le président américain Barack Obama a écarté pour le moment l'option militaire pour examiner l'initiative russe. Cependant, le général Idriss a demandé à la communauté internationale de "ne pas se contenter de retirer (au régime syrien) l'arme chimique, l'outil du crime, mais de juger devant la Cour pénale internationale l'auteur du crime qui a reconnu clairement posséder cet outil et accepté de s'en défaire".
Le général Idriss a par ailleurs appelé les pays soutenant la rébellion à "augmenter les quantités d'armes" fournies aux combattants hostiles au régime de Damas pour leur permettre de "continuer à libérer le pays". Il a exhorté ses combattants à "intensifier les opérations militaires dans toutes les régions du pays".
Poutine accuse les rebelles d'utiliser des armes chimiques
D'autres opposants syriens au régime de Bachar el-Assad ont déjà dénoncé la proposition russe. "Le dernier appel du (chef de la diplomatie russe Sergueï) Lavrov est une manœuvre politique qui s'inscrit dans le cadre des atermoiements inutiles et qui n'apportera que davantage de morts et de destructions pour le peuple syrien", indiquait un communiqué de la Coalition de l'opposition syrienne publié dans la nuit de lundi à mardi.
Vladimir Poutine, estime de son côté que ce sont les rebelles syriens, et non l'armée du régime de Bachar el-Assad, qui ont utilisé des armes chimiques le 21 août près de Damas, dans le but de provoquer une intervention des Etats-Unis. "Il y a toutes les raisons de croire que (le gaz toxique) a été utilisé non pas par l'armée syrienne, mais par les forces d'opposition, pour provoquer une intervention de leurs puissants soutiens étrangers", explique le président russe dans une tribune publiée dans le New York Times.
Les rebelles de l'Armée syrienne libre ont rejeté avec force jeudi la proposition russe prévoyant de placer les armes chimiques du régime syrien sous contrôle international, dans un communiqué lu par son chef, le général Sélim Idriss. "L'Armée syrienne libre annonce son rejet catégorique de l'initiative russe prévoyant de placer les armes chimiques sous contrôle international", a proclamé le chef militaire des rebelles dans la déclaration filmée et diffusée sur YouTube.
Les rebelles demandent plus d'armes
Après avoir menacé le régime syrien de frappes punitives et cherché à s'assurer le soutien du Congrès pour les mener, le président américain Barack Obama a écarté pour le moment l'option militaire pour examiner l'initiative russe. Cependant, le général Idriss a demandé à la communauté internationale de "ne pas se contenter de retirer (au régime syrien) l'arme chimique, l'outil du crime, mais de juger devant la Cour pénale internationale l'auteur du crime qui a reconnu clairement posséder cet outil et accepté de s'en défaire".
Le général Idriss a par ailleurs appelé les pays soutenant la rébellion à "augmenter les quantités d'armes" fournies aux combattants hostiles au régime de Damas pour leur permettre de "continuer à libérer le pays". Il a exhorté ses combattants à "intensifier les opérations militaires dans toutes les régions du pays".
Poutine accuse les rebelles d'utiliser des armes chimiques
D'autres opposants syriens au régime de Bachar el-Assad ont déjà dénoncé la proposition russe. "Le dernier appel du (chef de la diplomatie russe Sergueï) Lavrov est une manœuvre politique qui s'inscrit dans le cadre des atermoiements inutiles et qui n'apportera que davantage de morts et de destructions pour le peuple syrien", indiquait un communiqué de la Coalition de l'opposition syrienne publié dans la nuit de lundi à mardi.
Vladimir Poutine, estime de son côté que ce sont les rebelles syriens, et non l'armée du régime de Bachar el-Assad, qui ont utilisé des armes chimiques le 21 août près de Damas, dans le but de provoquer une intervention des Etats-Unis. "Il y a toutes les raisons de croire que (le gaz toxique) a été utilisé non pas par l'armée syrienne, mais par les forces d'opposition, pour provoquer une intervention de leurs puissants soutiens étrangers", explique le président russe dans une tribune publiée dans le New York Times.