A Fès, le mouton n'est pas prêt à vendre sa peau à n'importe quel prix
Les cornes bien dressées, la laine bien coiffée et surtout le ventre bien plein, le mouton, ce doux animal qui fait tourner les regards en ces jours qui précèdent l'Aid Al Adha, veut absolument réussir son opération séduction auprès du père de famille qui ne compte pas d'ailleurs, faire de la résistance.
A Fès, une petite virée dans les souks, garages, tentes et autres espaces aménagés pour l'occasion en donne toute la mesure: le mouton n'est pas prêt à vendre sa peau à n'importe quel prix.
Le bel excédent de 130.000 animaux destinés à l'abattage de l'Aid dans la région, selon les derniers chiffres de la direction régionale de l'agriculture (DRA), n'est pas tout de suite palpable. Peut-être, les éleveurs, ou surtout les “chennaqa”, ces intermédiaires qui rendent la vie difficile au citoyen moyen, ont décidé de tirer un peu trop fort les ficelles du marché, en ces premiers jours d'ouverture des transactions.
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