Ce 11 Janvier nous ramène à une partie oubliée de notre histoire. Ceux qui, pour une raison ou une autre, critiquent les Fassis de manière générale en faisant l'amalgame de tous les natifs de cette ville, se trompent à double titre.
D'abord ils oublient que la ville de Fès a donné des personnalités courageuses qui ont pu très tôt porter et continuer le mouvement national initié par Abdelkrim El Khattabi contre le Protectorat. Et puis s'ils visitent la ville de Fès aujourd'hui ils se rendront compte que c'est une des villes impériales aujourd'hui abandonnée à son sort. Les habitants pour la plupart misérables (le plus bas revenu du Maroc se trouve à Fès) n'ont vraiment rien à voir avec ces Fassis qui auraient, selon certains régionalistes, pillé le pays.
Ce 11 Janvier devrait donc leur rappeler d'abord un certain Moulay Hassan Al Ouazzani qui commença la lutte contre le Protectorat dès 1930 contre le dahir berbère puis en 1933 en créant le journal Laction du peuple. En 1934, c'est avec un autre Fassi, Allal El Fassi qu'il fonde le premier parti politique marocain: L'Action Populaire. Moulay Hassan Al Ouazzani fera de la prison pendant plus de neuf ans, jusqu'en 1946. Le 11 Janvier 1944, ses camarades rédigent le Manifeste de l'Indépendance.
Dans ces années-là, les intellectuels qui menaient la lutte pour la libération du Maroc portaient souvent des noms fassis comme Abdelhadi Boutaleb, Mohammed Bensouda, Mohammed Mekouar, Abdelhadi Skalli, Mohammed Benlarbi al-Alami, Benjelloun Touimi, Abdelkbir Ben Mehdi El Fassi, M'hamed Zghari, Jilali Bennani, Allal Al Fassi, Malika El Fassi etc, etc.
Il faut bien rappeler que tous ces Fassis, avec d'autres militants de Rabat, Meknès, Marrakech, Safi et d'autres régions du pays, n'avaient pas hésité à se mobiliser contre le dahir berbère, une des premières tentatives de division du pays en 1930. Et c'est finalement un Fassi encore qui sera le leader du mouvement national jusqu'à l'Indépendance en 1955.
Abdelhaq Sedrati
D'abord ils oublient que la ville de Fès a donné des personnalités courageuses qui ont pu très tôt porter et continuer le mouvement national initié par Abdelkrim El Khattabi contre le Protectorat. Et puis s'ils visitent la ville de Fès aujourd'hui ils se rendront compte que c'est une des villes impériales aujourd'hui abandonnée à son sort. Les habitants pour la plupart misérables (le plus bas revenu du Maroc se trouve à Fès) n'ont vraiment rien à voir avec ces Fassis qui auraient, selon certains régionalistes, pillé le pays.
Ce 11 Janvier devrait donc leur rappeler d'abord un certain Moulay Hassan Al Ouazzani qui commença la lutte contre le Protectorat dès 1930 contre le dahir berbère puis en 1933 en créant le journal Laction du peuple. En 1934, c'est avec un autre Fassi, Allal El Fassi qu'il fonde le premier parti politique marocain: L'Action Populaire. Moulay Hassan Al Ouazzani fera de la prison pendant plus de neuf ans, jusqu'en 1946. Le 11 Janvier 1944, ses camarades rédigent le Manifeste de l'Indépendance.
Dans ces années-là, les intellectuels qui menaient la lutte pour la libération du Maroc portaient souvent des noms fassis comme Abdelhadi Boutaleb, Mohammed Bensouda, Mohammed Mekouar, Abdelhadi Skalli, Mohammed Benlarbi al-Alami, Benjelloun Touimi, Abdelkbir Ben Mehdi El Fassi, M'hamed Zghari, Jilali Bennani, Allal Al Fassi, Malika El Fassi etc, etc.
Il faut bien rappeler que tous ces Fassis, avec d'autres militants de Rabat, Meknès, Marrakech, Safi et d'autres régions du pays, n'avaient pas hésité à se mobiliser contre le dahir berbère, une des premières tentatives de division du pays en 1930. Et c'est finalement un Fassi encore qui sera le leader du mouvement national jusqu'à l'Indépendance en 1955.
Abdelhaq Sedrati