amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Le parti de la balance tiendra du 9 au 11 janvier son 15ième congrès. Peu de suspense entoure cette réunion des istiqlaliens. Les dés ont été jetés avant lheure. Abbas El Fassi a totalement neutralisé les poches de résistances.
Il est quasiment certain dêtre reconduit à la tête du parti en toute violation des statuts internes du parti, limitant le mandat du secrétaire général à deux fois. Seule demeure inconnue la méthode : l'acclamation ou un simulacre opération de vote dont lissue est connu davance.
Il faut dire aussi qu'au sein du parti, les concurrents ne se bousculent pas. Depuis léviction de MHamed Boucetta de la direction du parti, le clan des Marakechis qui pourrait fédérer autour de lui la contestation na pas encore trouvé la personne à même de combler le vide laissé par ce dernier. Les défaites de MHamed Khalifa et du fils de Boucetta aux élections de 2007 ont sérieusement altéré linfluence de ce clan au sein des instances dirigeantes du parti. Certes M. Khalifa, dans des déclarations au quotidien dAssabah du mercredi, affirmait quil a la ferme intention de se présenter à la direction du parti. Seulement sommes-nous en face dun coup dépée dans leau ou dun simple baroud dhonneur ? Il faut attendre les prochains jours pour y voir un peu plus clair dans la démarche de lancien ministre.
Pour le moment seule est connue la volonté manifeste dAbbas El Fassi de briguer un troisième mandat. Dans un récent entretien accordé à lhebdomadaire Jeune Afrique, le premier ministre sest fait le porte-parole des militants de son parti, précisant que « la grande majorité des militants du parti souhaite que je continue à diriger lIstiqlal. Ils ont beaucoup de mal à admettre que le secrétaire général qui, pour la première fois depuis cinquante ans, a fait accéder leur parti à la primature ne soit pas réélu sous prétexte que les statuts linterdisent. À leurs yeux, ce serait une sanction et un désaveu incompréhensibles ».
Et comme on est en face dun congrès de lIstiqlal, le Palais a bien évidemment son mot à dire là-dessus. Abbas El Fassi en sait quelque chose. Pour mémoire, cest sur les « conseils » des hommes du Palais que M. El Fassi a atterri à la direction du parti de la balance en 1998.
source : numedya
Il est quasiment certain dêtre reconduit à la tête du parti en toute violation des statuts internes du parti, limitant le mandat du secrétaire général à deux fois. Seule demeure inconnue la méthode : l'acclamation ou un simulacre opération de vote dont lissue est connu davance.
Il faut dire aussi qu'au sein du parti, les concurrents ne se bousculent pas. Depuis léviction de MHamed Boucetta de la direction du parti, le clan des Marakechis qui pourrait fédérer autour de lui la contestation na pas encore trouvé la personne à même de combler le vide laissé par ce dernier. Les défaites de MHamed Khalifa et du fils de Boucetta aux élections de 2007 ont sérieusement altéré linfluence de ce clan au sein des instances dirigeantes du parti. Certes M. Khalifa, dans des déclarations au quotidien dAssabah du mercredi, affirmait quil a la ferme intention de se présenter à la direction du parti. Seulement sommes-nous en face dun coup dépée dans leau ou dun simple baroud dhonneur ? Il faut attendre les prochains jours pour y voir un peu plus clair dans la démarche de lancien ministre.
Pour le moment seule est connue la volonté manifeste dAbbas El Fassi de briguer un troisième mandat. Dans un récent entretien accordé à lhebdomadaire Jeune Afrique, le premier ministre sest fait le porte-parole des militants de son parti, précisant que « la grande majorité des militants du parti souhaite que je continue à diriger lIstiqlal. Ils ont beaucoup de mal à admettre que le secrétaire général qui, pour la première fois depuis cinquante ans, a fait accéder leur parti à la primature ne soit pas réélu sous prétexte que les statuts linterdisent. À leurs yeux, ce serait une sanction et un désaveu incompréhensibles ».
Et comme on est en face dun congrès de lIstiqlal, le Palais a bien évidemment son mot à dire là-dessus. Abbas El Fassi en sait quelque chose. Pour mémoire, cest sur les « conseils » des hommes du Palais que M. El Fassi a atterri à la direction du parti de la balance en 1998.
source : numedya