Bien sûr que le bien et le mal existent.
A 6 ans on sait quand on fait l'un ou l'autre.
Il suffit de savoir si ce que l'on fait aux autres est une chose que l'on aimerait que l'on nous fasse pour être fixé.
au sujet du bien et du mal ce qui pose probleme c'est la connotation et ce que renferme ce terme qui dit mal dit jugement en vue de punir
en communication non violente l'on parlera de besoin respecter ou pas
exemple en cnv l'on sera dans l'observation plutot que dans le jugement (bien mal)
car le jugement est plus une interpretation personnel d'evenement
Observer les faits
Quand nous décrivons une situation, nous exprimons différentes choses :
- des observations objectives (ce qu'on a vu, ce qu'on peut logiquement en déduire sans faire d'hypothèse particulière)
- des évaluations (penser en termes de bien ou de mal, qualifier la personne ou la situation etc.)
- des interprétations (faire des conclusions qui se basent sur des présupposés)
Du point de vue de la CNV, les évaluations et les interprétations sont légitimes et peuvent être exprimées.
L'important est de les distinguer des observations objectives et de préciser que c'est ce que nous imaginons.
Rosenberg fait référence à
Krishnamurti auquel il prête la pensée suivante :
« Observer sans évaluer est la plus haute forme de l'intelligence humaine »
16.
Il recommande d'éviter d'utiliser des évaluations et des jugements, parce que si notre interlocuteur se sent jugé,
il aura tendance à s'investir dans l'autodéfense plutôt que la compréhension
17.
Par ailleurs, les évaluations rendent le monde statique, alors qu'il est en transformation constante.
Comme l'explique Wendell Johnson, le langage est un instrument imparfait invitant à parler de stabilité et de normalité, alors que la réalité est changeante et faite de différences
18.
La CNV recommande de parler de faits concrets pour décrire les événements plutôt que d'attribuer des caractéristiques définitives à l'interlocuteur ou au monde ce qui l'enferme mentalement dans une case.
Alors qu'en parlant de faits concrets, on ouvre la possibilité de formuler des demandes d'actions précises à réaliser dans le futur.