Il y a quelque temps, le journaliste italien, Enrico Piovesana, a profité dune information diffusée par la BBC, pour pointer du doigt les troupes doccupation prises en flagrant délit de narcotrafic. Son analyse est, dailleurs, authentifiée par les constats établis par lONU, lOffice des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNDOC). La nouvelle, à propos des soldats britanniques et canadiens accusés de transporter de lhéroïne vers lEurope, en profitant du manque de contrôle, sur les vols militaires revenant du front, ne fait que renforcer les soupçons sur les véritables intérêts économiques qui se cachent derrière la guerre, en Afghanistan. Le trafic "militaire" dhéroïne, régulièrement, découvert, dans les bases de lOTAN, au sud de lAfghanistan, (province de Helmand et de Kandahar), et la base aérienne de Brize Norton, Oxfordshire, est, souvent, expliqué par le recours à la métaphore, "pomme pourrie", un cas isolé qui ne concerne que quelques individus. Or, il ne sagit que de la partie émergée de liceberg ou, mieux, des miettes dun trafic de drogue bien plus vaste et bien plus structuré, que ses promoteurs principaux les militaires et les services secrets américains laissent à leurs alliés, évidemment, beaucoup moins adroits queux, pour ne pas se faire prendre.