Le chanteur "Nba" est mort

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion amsawad
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mais non ,je suis serieuse là ;tu n'as pas encore posté de photos individuelle à lui..
je connais le groupe mais je ne m'intéressais pas à leurs noms..................;;
merci quand même;
je vois,c'est le blond ,le plus jeune tu veux dire;rbbi attir7am ;amine
Amine .

Iq'sayi attas meskin , s-ghuyagh .
 
issoule imezzi!!
bel7aq lmouth oudatekhtar
koull youne s'wass n's,rbbi adakhissla7i dhinsermen
amine
moi aussi j'ai eu de la peine ...rbbi adhisebbar ayth oukham n's
 
issoule imezzi!!
bel7aq lmouth oudatekhtar
koull youne s'wass n's,rbbi adakhissla7i dhinsermen
amine
moi aussi j'ai eu de la peine ...rbbi adhisebbar ayth oukham n's
Dans l’une de ses interviews, il as dit que il vas chanter la réalité quelque soit le prix,il a retenue sa parole ,il etait un vrais militant des causes humaines , malgré sa mort ,mais son esprit demeure toujours parmi nous .
 
moi je connaissais pas sa personnalité...............mais ça m'a fait de la peine !moi j'ai été prevenue par le forum saghroo
lillah ma a3ta wa lillah ma akhad
c'est à dieu que nous sommes et à lui nous retournons
 
N’bark, cette âme de résistance

a chanté haut et fort ce que la plupart des Imazighens pensent tout bas. N’bark Oularbi, leader du groupe "Saghru Band", un groupe très engagé dans la défense de l’identité amazighe, est décédé dimanche 9 janvier à la fleure de l’âge des suites d’une longue maladie incurable. Sa disparition tragique a provoqué une véritable onde de choc à Tamazgha Occidentale, en Kabylie et au sein de la diaspora.

Engagement
Poète et artiste aux multiples talents, N’bark n’était pas un simple chanteur. Il est et restera la conscience de tout un peuple, l’âme de la résistance acharnée contre l’arabo-islamisme et pour la souveraineté. Il est le porte-parole des sans-voix, d’exclus et de marginalisés qui s’identifient à lui.

Rebelle. Très engagé. Il était semblable à une hirondelle qui a réussi à elle seule à faire émerger le printemps dans les cœurs des Imazighens. Les paroles de ses poèmes et chansons sont affutées comme des couteaux tranchants. Il a toujours chanté ce qu’il pensait sans prendre de gants. Sincère jusqu’à l’excès dans son engagement.

Doté d’une conscience vive, il est ainsi l’un des premiers chanteurs à dénoncer publiquement l’emprise qu’exerce l’idéologie arabo-islamiste sur le peuple amazigh à Tamazgha Occidentale et à s’en prendre aux pouvoir et aux maux dont souffrent les jeunes amazighs. Il a chanté la liberté (dans la chanson Tilelli), apporté publiquement son soutien inconditionnel aux détenus politiques amazighs (dans la chanson Silman Ouâli) et affronté les préjugés et l’inquisition des autorités.

Se taire ? Jamais !
Guitariste, flutiste et saxophoniste, N’bark est aussi un artiste plasticien. Jeune diplômé en droit (relations internationales), confronté au chômage, il a décidé en 2006 de créer un groupe de musique pour apporter un nouveau souffle à la chanson amazighe moderne. Il ne savait pas que son initiative allait changer le visage de tout le sud-est, une région désertique très attachée à son amazighité et oubliée des autorités.

Outre "No borderlines", Saghru Band avait sorti quatre albums en l’occurrence "Message to Obama", "Muha", "Tilelli" (Liberté) et "Awas-i tala". Le groupe a également pris part à plusieurs festivals à Tamazgha occidentale et en Suisse.

"Désormais, personne ne peut me faire taire", m’avait-il dit en 2008 alors que je préparais un article sur ces chanteurs amazighs révoltés qui ont réussi à rompre le silence et à s’affirmer malgré les maigres moyens dont ils disposent. N’bark a tenu sa promesse.

Son frère, Khalid, guitariste virtuose et co-fondateur de Saghru Band ainsi que tous les membres du groupe devraient continuer le combat de N’bark pour honorer sa mémoire.

Un passeur de mémoire, peut-il mourir ?

Lhoussain Azergui

YouTube - Ulac Smah de Saghru Band sur scène.
 
Il s’est battu jusqu’au bout. Il a beaucoup tenu à la vie. L’espoir de gratter de nouveau sa guitare, de reprendre le micro, de tisser d’autres vers poétiques et de brosser d’autres portraits le hantait. En vain, l’artiste amazigh aux multiples talents Mbraek Oularbi, dit Nba, vient de nous quitter dimanche après-midi dans sa localité natale Mellaab, dans la province d’Errachidia. On le savait malade depuis la fin de l’été dernier, mais les dernières nouvelles le donnaient rétabli, jusqu’à ce que les choses se compliquent trois jours avant sa mort. «La famille l’a soutenu jusqu’au bout durant ces quatre derniers mois, la maladie a eu enfin gain de cause de cette volonté humaine», a indiqué Khalid Oularbi, frère du défunt et membre du groupe Saghru Band. A moins de 30 ans, Nba était déjà une star dans le sud-est du pays et commençait à s’imposer, petit à petit, grâce à sa production musicale prolifique, à un verbe sans complaisance et à un effort créatif manifeste dans les cinq albums composés, depuis la création du groupe en 2006. Nba a été aussi l’exemple de l’artiste intellectuel qui fonde son travail sur la recherche académique et scientifique. N’avait-il pas à son actif deux licences, la première en sciences juridiques de la Faculté de Meknès et la seconde en lettres françaises de la Faculté polydisciplinaire d’Errachidia?
Sur la scène artistique amazighe, on le considérait déjà comme étant la garantie d’un élan artistique assuré. Ses excellentes prestations dans les festivals de Nador, Tanger, Marrakech, Errachidia et de Rich, ainsi qu’en Suisse étaient un signe de bon augure dont la chanson amazighe espérait tirer le plus grand profit pour un avenir prometteur. D’ailleurs, il était le chanteur de l’année 2010 selon l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM). Peintre, poète, compositeur et chanteur, Nba a été l’un des concepteurs, à côté de Moha Malal, de la musique Amun Style, une façon de se distinguer au niveau de la musique amazighe alternative. Le défunt était l’exemple même de cet artiste engagé, grâce à sa défense des petites gens des localités reculées du Maroc profond. Il en était même le porte-parole, à travers plusieurs de ses chansons. «Le pauvre Moha» reste d’ailleurs l’un des tubes qui fait vibrer les foules, notamment lors des festivals ou dans l’enceinte universitaire. Sa musique continuera sans doute à résonner partout. Ne dit-on d’ailleurs pas que la vie d’un artiste transcende sa vie réelle?

http://www.saghro.org/
 
Il s’est battu jusqu’au bout. Il a beaucoup tenu à la vie. L’espoir de gratter de nouveau sa guitare, de reprendre le micro, de tisser d’autres vers poétiques et de brosser d’autres portraits le hantait. En vain, l’artiste amazigh aux multiples talents Mbraek Oularbi, dit Nba, vient de nous quitter dimanche après-midi dans sa localité natale Mellaab, dans la province d’Errachidia. On le savait malade depuis la fin de l’été dernier, mais les dernières nouvelles le donnaient rétabli, jusqu’à ce que les choses se compliquent trois jours avant sa mort. «La famille l’a soutenu jusqu’au bout durant ces quatre derniers mois, la maladie a eu enfin gain de cause de cette volonté humaine», a indiqué Khalid Oularbi, frère du défunt et membre du groupe Saghru Band. A moins de 30 ans, Nba était déjà une star dans le sud-est du pays et commençait à s’imposer, petit à petit, grâce à sa production musicale prolifique, à un verbe sans complaisance et à un effort créatif manifeste dans les cinq albums composés, depuis la création du groupe en 2006. Nba a été aussi l’exemple de l’artiste intellectuel qui fonde son travail sur la recherche académique et scientifique. N’avait-il pas à son actif deux licences, la première en sciences juridiques de la Faculté de Meknès et la seconde en lettres françaises de la Faculté polydisciplinaire d’Errachidia?
Sur la scène artistique amazighe, on le considérait déjà comme étant la garantie d’un élan artistique assuré. Ses excellentes prestations dans les festivals de Nador, Tanger, Marrakech, Errachidia et de Rich, ainsi qu’en Suisse étaient un signe de bon augure dont la chanson amazighe espérait tirer le plus grand profit pour un avenir prometteur. D’ailleurs, il était le chanteur de l’année 2010 selon l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM). Peintre, poète, compositeur et chanteur, Nba a été l’un des concepteurs, à côté de Moha Malal, de la musique Amun Style, une façon de se distinguer au niveau de la musique amazighe alternative. Le défunt était l’exemple même de cet artiste engagé, grâce à sa défense des petites gens des localités reculées du Maroc profond. Il en était même le porte-parole, à travers plusieurs de ses chansons. «Le pauvre Moha» reste d’ailleurs l’un des tubes qui fait vibrer les foules, notamment lors des festivals ou dans l’enceinte universitaire. Sa musique continuera sans doute à résonner partout. Ne dit-on d’ailleurs pas que la vie d’un artiste transcende sa vie réelle?

http://www.saghro.org/
Merci pour l'article .
 
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