À Gaza, le chef de gang criminel Yasser Abou Shabab et d'autres comme lui ont refait surface sous couvert de « sécuriser l'aide », portant des uniformes et prétendant protéger l'aide humanitaire limitée entrant dans la bande de Gaza.
Quds News Network rapporte qu’Abou Shabab a « établi une base fortifiée dans une zone sous contrôle israélien à Rafah », devenue une zone de destruction.
Ces groupes opèrent sous protection militaire israélienne, pillant régulièrement les convois d’aide, notamment dans des zones comme l’est de Rafah et Karem Abou Salem (Kerem Shalom).
Abou Shabab est un chef connu de gangs armés liés à Daech et impliqué dans le pillage de l’aide humanitaire sous protection israélienne. L’année dernière, The New Arab rapportait qu’Abou Shabab, entre autres, collaborait avec des centaines de voleurs sous la protection des forces d’occupation israéliennes près du point de passage de Kerem Shalom, principal point d’entrée des convois d’aide humanitaire. Issu de la tribu bédouine Tarabin, présente du Sinaï au sud de Gaza et au désert du Néguev, il a été identifié dans une note de l’ONU comme « la principale figure influente derrière le pillage généralisé et organisé » des convois d’aide humanitaire à destination de Gaza. Opérant depuis l’est de Rafah, Abou Shabab dirige un groupe de voyous armés qui attaquent les camions transportant de la nourriture et d’autres fournitures essentielles à Gaza.
Abou Shabab est réapparu sur un nouveau compte Facebook où il a publié des informations sur les activités de son gang affirmant qu’il aidait à « sécuriser » l’acheminement de l’aide aux personnes affamées à Gaza
De nombreux rapports, notamment ceux de Haaretz et du Washington Post, confirment que ces gangs ont été vus en train de piller sous les yeux des forces israéliennes, qui n’interviennent ni n’empêchent les vols.
Abu Shabab, récemment de nouveau actif sur les réseaux sociaux, se vante de la coordination de son gang, tandis que ses hommes armés frappent les chauffeurs d’aide humanitaire et exigent de l’argent pour leur protection, aggravant ainsi les conditions de vie d’une population affamée.
Parallèlement, Israël a systématiquement ciblé la police et les agents de sécurité palestiniens chargés de surveiller les livraisons d’aide. Malgré la pression internationale, seule une quantité infime d’aide a été autorisée à entrer, Israël frappant ceux qui tentaient de la protéger. Alors qu’Israël permet et facilite les pillages, sa propagande accuse le Hamas de voler l’aide, rejetant ainsi toute responsabilité et masquant son propre rôle dans l’orchestration du chaos et de la famine à Gaza.
En novembre, Haaretz a publié des témoignages provenant de sources d’organisations d’aide internationale opérant à Gaza, selon lesquels l’armée israélienne permet à des Palestiniens armés de piller et de percevoir des frais de protection sur les camions d’aide entrant dans la bande de Gaza. Selon les sources de l’époque, les hommes armés, qui sont affiliés à deux clans bien connus dans la région de Rafah, bloquent systématiquement une grande partie des camions entrant dans la bande de Gaza par le passage de Kerem Shalom. Bien que la zone soit sous son contrôle opérationnel total, l’armée israélienne n’intervient pas pour empêcher ces pillages.
Le Financial Times, quant à lui, évoque des gangs dirigés par des criminels évadés qui sont lourdement armés et organisés selon des liens familiaux. L’article évoque deux figures notoires qui sont Yasser Abu Shabab et Shadi Soufi. Jusqu’à 30 % de l’aide entrant à Gaza est pillée, avec certains convois entièrement détournés par ces gangs. ..................................
investigaction.net
Quds News Network rapporte qu’Abou Shabab a « établi une base fortifiée dans une zone sous contrôle israélien à Rafah », devenue une zone de destruction.
Ces groupes opèrent sous protection militaire israélienne, pillant régulièrement les convois d’aide, notamment dans des zones comme l’est de Rafah et Karem Abou Salem (Kerem Shalom).
Abou Shabab est un chef connu de gangs armés liés à Daech et impliqué dans le pillage de l’aide humanitaire sous protection israélienne. L’année dernière, The New Arab rapportait qu’Abou Shabab, entre autres, collaborait avec des centaines de voleurs sous la protection des forces d’occupation israéliennes près du point de passage de Kerem Shalom, principal point d’entrée des convois d’aide humanitaire. Issu de la tribu bédouine Tarabin, présente du Sinaï au sud de Gaza et au désert du Néguev, il a été identifié dans une note de l’ONU comme « la principale figure influente derrière le pillage généralisé et organisé » des convois d’aide humanitaire à destination de Gaza. Opérant depuis l’est de Rafah, Abou Shabab dirige un groupe de voyous armés qui attaquent les camions transportant de la nourriture et d’autres fournitures essentielles à Gaza.

Abou Shabab est réapparu sur un nouveau compte Facebook où il a publié des informations sur les activités de son gang affirmant qu’il aidait à « sécuriser » l’acheminement de l’aide aux personnes affamées à Gaza
De nombreux rapports, notamment ceux de Haaretz et du Washington Post, confirment que ces gangs ont été vus en train de piller sous les yeux des forces israéliennes, qui n’interviennent ni n’empêchent les vols.
Abu Shabab, récemment de nouveau actif sur les réseaux sociaux, se vante de la coordination de son gang, tandis que ses hommes armés frappent les chauffeurs d’aide humanitaire et exigent de l’argent pour leur protection, aggravant ainsi les conditions de vie d’une population affamée.
Parallèlement, Israël a systématiquement ciblé la police et les agents de sécurité palestiniens chargés de surveiller les livraisons d’aide. Malgré la pression internationale, seule une quantité infime d’aide a été autorisée à entrer, Israël frappant ceux qui tentaient de la protéger. Alors qu’Israël permet et facilite les pillages, sa propagande accuse le Hamas de voler l’aide, rejetant ainsi toute responsabilité et masquant son propre rôle dans l’orchestration du chaos et de la famine à Gaza.
En novembre, Haaretz a publié des témoignages provenant de sources d’organisations d’aide internationale opérant à Gaza, selon lesquels l’armée israélienne permet à des Palestiniens armés de piller et de percevoir des frais de protection sur les camions d’aide entrant dans la bande de Gaza. Selon les sources de l’époque, les hommes armés, qui sont affiliés à deux clans bien connus dans la région de Rafah, bloquent systématiquement une grande partie des camions entrant dans la bande de Gaza par le passage de Kerem Shalom. Bien que la zone soit sous son contrôle opérationnel total, l’armée israélienne n’intervient pas pour empêcher ces pillages.
Le Financial Times, quant à lui, évoque des gangs dirigés par des criminels évadés qui sont lourdement armés et organisés selon des liens familiaux. L’article évoque deux figures notoires qui sont Yasser Abu Shabab et Shadi Soufi. Jusqu’à 30 % de l’aide entrant à Gaza est pillée, avec certains convois entièrement détournés par ces gangs. ..................................

Le chef de gang lié à Daech, responsable du pillage de l'aide humanitaire à Gaza, refait surface sous protection israélienne
Le chef de gang lié à Daech, responsable du pillage de l’aide humanitaire à Gaza
