WellahCvrais
A tout jamais
Abdelfattah Younès, chef militaire des rebelles libyens, a été tué ce jeudi 28 juillet. L’annonce a été faite par Moustapha Abdeldjalil, président du CNT. Il a précisé que M. Younès a été tué par un groupe d’hommes armés après avoir été convoqué par une commission judiciaire à Benghazi. Deux colonels de l’armée rebelle ont été tués en même temps. Le responsable du groupe armé qui a mené l'attaque a été arrêté. M. Abdeljalil a précisé que les corps du général Younès et des deux colonels n’avaient pas encore été retrouvés après avoir été emportés par leurs tueurs.
Abdelfatah Younès était présenté, avant son ralliement à la rébellion, comme le numéro deux du régime du colonel Kadhafi, occupant notamment les fonctions de ministre de l'intérieur. Il s'était rapproché des insurgés dès le début du mouvement de contestation. Depuis, il dirige les opérations militaires de la rébellion. L’une de ses dernières déclarations a visé l’Algérie, accusée de soutenir le régime de Mouamar kadafi. Dans un entretien au quotidien saoudien Al Chark El Awsat de lundi dernier, Abdelfattah Younes a persisté dans les accusations du CNT concernant le soutien de l’Algérie au régime de Mouammar Kadhafi. « Le bateau chargé d’armes que nous avons découvert a transité par l’Algérie qui a été avertie par l’OTAN, l’Union européenne (… pour cesser de soutenir » Kadhafi, a‑t‑il dit. « Évidemment, on ne dit pas n’importe quoi. Nous avons des preuves et des documents. Après la libération de la Libye, nous allons rendre publiques ces preuves », a‑t‑il ajouté.
Des accusations rejetées par Alger. « Ces déclarations finiront immanquablement par porter le discrédit sur leurs auteurs ; il est clair pour nous que ces gesticulations insignifiantes entrent dans le cadre d’une tactique de diversion et de pression mais elles ne nous feront pas dévier de notre position constante en faveur d'une solution politique à la crise libyenne dans le cadre des efforts menés actuellement par l'Union africaine et par l'Organisation des Nations Unies », a expliqué Amar Belani, porte‑parole du MAE, dans une déclaration exclusive à TSA.
Tsa 23:50
Abdelfatah Younès était présenté, avant son ralliement à la rébellion, comme le numéro deux du régime du colonel Kadhafi, occupant notamment les fonctions de ministre de l'intérieur. Il s'était rapproché des insurgés dès le début du mouvement de contestation. Depuis, il dirige les opérations militaires de la rébellion. L’une de ses dernières déclarations a visé l’Algérie, accusée de soutenir le régime de Mouamar kadafi. Dans un entretien au quotidien saoudien Al Chark El Awsat de lundi dernier, Abdelfattah Younes a persisté dans les accusations du CNT concernant le soutien de l’Algérie au régime de Mouammar Kadhafi. « Le bateau chargé d’armes que nous avons découvert a transité par l’Algérie qui a été avertie par l’OTAN, l’Union européenne (… pour cesser de soutenir » Kadhafi, a‑t‑il dit. « Évidemment, on ne dit pas n’importe quoi. Nous avons des preuves et des documents. Après la libération de la Libye, nous allons rendre publiques ces preuves », a‑t‑il ajouté.
Des accusations rejetées par Alger. « Ces déclarations finiront immanquablement par porter le discrédit sur leurs auteurs ; il est clair pour nous que ces gesticulations insignifiantes entrent dans le cadre d’une tactique de diversion et de pression mais elles ne nous feront pas dévier de notre position constante en faveur d'une solution politique à la crise libyenne dans le cadre des efforts menés actuellement par l'Union africaine et par l'Organisation des Nations Unies », a expliqué Amar Belani, porte‑parole du MAE, dans une déclaration exclusive à TSA.
Tsa 23:50