Paul Horner possède un petit empire de sites qui font des canulars plus ou moins marrants. Il pense que la différence, après l’apparition du catalyseur Trump, est que les gens croient tout ce qu’ils lisent, même quand on leur prouve que c’est faux.
On a beaucoup parlé ces dernières semaines des « fake news », de faux articles contenant de fausses informations publiés sur des sites obscurs qui sont partagés sur Facebook autant, voire parfois plus, que les articles de médias traditionnels.
On sait que de plus en plus de gens partagent ces articles, ce qui ne veut pas forcément dire qu’ils y croient ou même qu’ils les lisent. Leur véritable influence est sujette à caution, mais leur prolifération est indéniable.
Qui écrit ces articles ? Qui perd son temps à inventer des canulars dans l’espoir qu’ils se retrouvent sur le mur d’un inconnu ? Des trolls, évidemment, à la recherche d’un profit rapide mais pas forcément avec des arrière-pensées politiques.
Le Washington Post en a rencontré un. Paul Horner, présenté comme « un imprésario de l’empire des fake news de Facebook », possède dix sites qui lancent des informations totalement fausses et se voulant humoristiques (il se sent plus proche de The Onion que de Breitbart). Il revendique « 10 000 dollars par mois », uniquement grâce au service de Google AdSense. Il y a toujours de l’argent à se faire avec du trafic, peu importe le contenu, tant qu’il est aveuglément partagé sur les réseaux ou repris par d’autres sites.
Paul Horner est un ancien du milieu. Il s’y est intéressé bien avant que le business des fausses infos n’explose pendant la campagne présidentielle américaine (il s’était notamment fait passer deux fois pour Banksy).
Mais quelque chose a changé en 2016. Ses faux articles, qu’il considère foncièrement comme des blagues, ont commencé à être pris au sérieux. Par une partie bien définie d’internautes – les gens susceptibles d’être convaincus par les arguments de Donald Trump – et parfois par la famille Trump elle-même.
On a beaucoup parlé ces dernières semaines des « fake news », de faux articles contenant de fausses informations publiés sur des sites obscurs qui sont partagés sur Facebook autant, voire parfois plus, que les articles de médias traditionnels.
On sait que de plus en plus de gens partagent ces articles, ce qui ne veut pas forcément dire qu’ils y croient ou même qu’ils les lisent. Leur véritable influence est sujette à caution, mais leur prolifération est indéniable.
Qui écrit ces articles ? Qui perd son temps à inventer des canulars dans l’espoir qu’ils se retrouvent sur le mur d’un inconnu ? Des trolls, évidemment, à la recherche d’un profit rapide mais pas forcément avec des arrière-pensées politiques.
Le Washington Post en a rencontré un. Paul Horner, présenté comme « un imprésario de l’empire des fake news de Facebook », possède dix sites qui lancent des informations totalement fausses et se voulant humoristiques (il se sent plus proche de The Onion que de Breitbart). Il revendique « 10 000 dollars par mois », uniquement grâce au service de Google AdSense. Il y a toujours de l’argent à se faire avec du trafic, peu importe le contenu, tant qu’il est aveuglément partagé sur les réseaux ou repris par d’autres sites.
Paul Horner est un ancien du milieu. Il s’y est intéressé bien avant que le business des fausses infos n’explose pendant la campagne présidentielle américaine (il s’était notamment fait passer deux fois pour Banksy).
Mais quelque chose a changé en 2016. Ses faux articles, qu’il considère foncièrement comme des blagues, ont commencé à être pris au sérieux. Par une partie bien définie d’internautes – les gens susceptibles d’être convaincus par les arguments de Donald Trump – et parfois par la famille Trump elle-même.