nohayla1
ALLAH
Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de lempire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait derreurs de copie, ou encore de la prise en compte dun commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits.
Des copies envoyées par Osman, il en reste de nos jours une, complète, que lon peut admirer au musée Topkapi dlstanboul, et une autre où il manque quelques feuillets à Tachkent. Et entre ces copies et les millions dexemplaires éditées de nos jours, aucune différence... Ou plutôt si, une différence existe, quant à lorthographe. En effet, à lépoque de la révélation, lécrit venait à peine de faire son apparition. Pour les vingt huit lettres que compte lalphabet, seuls quinze signes différents existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et le y avaient presque la même façon de s écrire et nétaient pas différenciés par ce quon appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe, les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte, leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont représentées, les voyelles courtes et dautres signes ne le sont quexceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore le cas dans larabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à une personne non arabophone de lire le texte phonétiquement (pis-aller malgré tout nécessaire pour le croyant).
Le Coran bénéficia donc jusquà la deuxième moitié du premier siècle de lHégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que nous le connaissons actuellement.
Des copies envoyées par Osman, il en reste de nos jours une, complète, que lon peut admirer au musée Topkapi dlstanboul, et une autre où il manque quelques feuillets à Tachkent. Et entre ces copies et les millions dexemplaires éditées de nos jours, aucune différence... Ou plutôt si, une différence existe, quant à lorthographe. En effet, à lépoque de la révélation, lécrit venait à peine de faire son apparition. Pour les vingt huit lettres que compte lalphabet, seuls quinze signes différents existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et le y avaient presque la même façon de s écrire et nétaient pas différenciés par ce quon appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe, les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte, leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont représentées, les voyelles courtes et dautres signes ne le sont quexceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore le cas dans larabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à une personne non arabophone de lire le texte phonétiquement (pis-aller malgré tout nécessaire pour le croyant).
Le Coran bénéficia donc jusquà la deuxième moitié du premier siècle de lHégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que nous le connaissons actuellement.