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PLD (Peace, Love and Diversity)
Leïla Ben Ali, la mafieuse diabolique
Pays : La Tunisie, ancien protectorat français, indépendante de 1956.
Époux : Zine el-Abidine Ben Ali qui, après un coup d'État, s'autoproclame président en 1987. En 2002, il modifiera la constitution afin de se maintenir au pouvoir. Et bien que Amnesty International dénoncera la torture systématique dans les prisons tunisiennes, Ben Ali continuera à fortement réprimer l'opposition.
Excuse présumée : Quand on vient de rien, on se doit de tout tenter pour tout avoir.
Histoire : La cupidité de Leïla Ben Ali, son péchant non-dissimulé pour la corruption et ses quelques milliards d'euros soigneusement placés dans des comptes à l'étranger ou judicieusement investis dans l'immobilier, sont quelques-uns des principaux facteurs qui déclenchèrent la révolution populaire qui renversa le régime en 2011, révolution qui donnera naissance au Printemps arabe. Leïla Trabelsi est née en octobre 1956 à Tunis, dans la médina, rue de la Carrière. Son père travaille comme vendeur de fruits secs et sa mère est femme de ménage dans un hammam. Ensemble, ils essayent tant bien que mal de subvenir aux besoins de leur 10 ou 11 enfants. Toutes les informations concernant la jeunesse de Leïla ne sont que le fruit de rumeurs, circulant de bouche-à-oreille, parfois vantant ses mérites, parfois la diabolisant.
Selon sa biographie officielle, présente sur le site de la présidence de la République, elle a poursuivi des études supérieures à la faculté des lettres de Tunis où elle sorti diplômée en langue moderne. Pourtant ceux qui ont croisés sa route assurent tantôt qu'elle travaillait comme coiffeuse dans le centre de Tunis, tantôt comme secrétaire dans une entreprise de bâtiment ou encore comme hôtesse de l'air, sous le pseudonyme de Monia. Tous sont d’accord pour lui accorder une réputation de fêtarde aux mœurs légères. « Leïla gin » aurait enchaîné les amants, bien qu'étant mariée, jusqu'à devenir la maîtresse de Zine el-Abidine Ben Ali, dans les années 1980. Directeur général de la Sûreté nationale, il lui promet de s'occuper d'elle si elle divorce. Leïla Trabelsi attendra sagement, avec sa fille illégitime, dans un meublé tout frais payé que Ben Ali daigne l'épouser. Ce qu'il fera, après s'être déclaré président. Dans l'esprit stratège de Ben Ali, sa nouvelle épouse au sourire éclatant et au visage doux est l'étendard parfait pour masquer les tortures au reste du monde. Il fera alors en sorte que Leïla Ben Ali multiplie les apparitions publiques et télévisées, se montrant tantôt au chevet des malades, tantôt dans une association dédiée aux femmes. Aux yeux du monde, elle est cette femme sobre qui a fait historiquement avancer les droits des femmes tunisiennes et présida plusieurs organisations sociales. Visiblement dévouée à son peuple, personne n'osait imaginer le côté sombre de Leïla. Un côté qu’elle aurait hérité de son enfance pauvre, à en croire les rumeurs.
L'ambitieuse Leïla, à peine installée au pouvoir, décida de faire profiter tout le clan Trabelsi, de ses frères jusqu’à ses petits neveux. Profitant de l'immense influence que Leïla Ben Ali a sur son mari président, le clan fit main basse sur les secteurs de l'immobilier, du tourisme, de l'automobile et des médias. Ensemble, ils contrôlent 30 à 40% de l'économie du pays et pillent sans vergogne la Tunisie, confisquant des terres, des biens immobiliers ou une entreprise, à leur guise. Devant l’impunité affichée de cette petite mafia, la haine du peuple se cristallise mais toujours en silence, par peur des représailles. En 2009, Leïla Ben Ali joue un rôle trop important dans les élections présidentielles truquées : alors que son mari est dit souffrant, elle donne les discours à sa place. Le peuple, craignant de la voir s’imposer à la présidence, descend dans la rue et exige le départ des Ben Ali. En 2011, le couple acculé s'enfuit du pays. Le monde entier découvre alors la cupidité de Leïla Ben Ali, ses coffres remplis à ras bord de billets de 500 euros, ses bijoux, son or, ses comptes en Suisse et ses biens immobiliers à l'étranger. Celle que beaucoup appelle maintenant la diabolique est condamnée à 35 ans de prison par la justice tunisienne. Pour échapper à la justice, elle vivra en exil dans un palais du royaume d’Arabie Saoudite.
https://www.vanityfair.fr/actualites/diaporama/metier-femme-de-dictateur/26262
Pays : La Tunisie, ancien protectorat français, indépendante de 1956.
Époux : Zine el-Abidine Ben Ali qui, après un coup d'État, s'autoproclame président en 1987. En 2002, il modifiera la constitution afin de se maintenir au pouvoir. Et bien que Amnesty International dénoncera la torture systématique dans les prisons tunisiennes, Ben Ali continuera à fortement réprimer l'opposition.
Excuse présumée : Quand on vient de rien, on se doit de tout tenter pour tout avoir.
Histoire : La cupidité de Leïla Ben Ali, son péchant non-dissimulé pour la corruption et ses quelques milliards d'euros soigneusement placés dans des comptes à l'étranger ou judicieusement investis dans l'immobilier, sont quelques-uns des principaux facteurs qui déclenchèrent la révolution populaire qui renversa le régime en 2011, révolution qui donnera naissance au Printemps arabe. Leïla Trabelsi est née en octobre 1956 à Tunis, dans la médina, rue de la Carrière. Son père travaille comme vendeur de fruits secs et sa mère est femme de ménage dans un hammam. Ensemble, ils essayent tant bien que mal de subvenir aux besoins de leur 10 ou 11 enfants. Toutes les informations concernant la jeunesse de Leïla ne sont que le fruit de rumeurs, circulant de bouche-à-oreille, parfois vantant ses mérites, parfois la diabolisant.
Selon sa biographie officielle, présente sur le site de la présidence de la République, elle a poursuivi des études supérieures à la faculté des lettres de Tunis où elle sorti diplômée en langue moderne. Pourtant ceux qui ont croisés sa route assurent tantôt qu'elle travaillait comme coiffeuse dans le centre de Tunis, tantôt comme secrétaire dans une entreprise de bâtiment ou encore comme hôtesse de l'air, sous le pseudonyme de Monia. Tous sont d’accord pour lui accorder une réputation de fêtarde aux mœurs légères. « Leïla gin » aurait enchaîné les amants, bien qu'étant mariée, jusqu'à devenir la maîtresse de Zine el-Abidine Ben Ali, dans les années 1980. Directeur général de la Sûreté nationale, il lui promet de s'occuper d'elle si elle divorce. Leïla Trabelsi attendra sagement, avec sa fille illégitime, dans un meublé tout frais payé que Ben Ali daigne l'épouser. Ce qu'il fera, après s'être déclaré président. Dans l'esprit stratège de Ben Ali, sa nouvelle épouse au sourire éclatant et au visage doux est l'étendard parfait pour masquer les tortures au reste du monde. Il fera alors en sorte que Leïla Ben Ali multiplie les apparitions publiques et télévisées, se montrant tantôt au chevet des malades, tantôt dans une association dédiée aux femmes. Aux yeux du monde, elle est cette femme sobre qui a fait historiquement avancer les droits des femmes tunisiennes et présida plusieurs organisations sociales. Visiblement dévouée à son peuple, personne n'osait imaginer le côté sombre de Leïla. Un côté qu’elle aurait hérité de son enfance pauvre, à en croire les rumeurs.
L'ambitieuse Leïla, à peine installée au pouvoir, décida de faire profiter tout le clan Trabelsi, de ses frères jusqu’à ses petits neveux. Profitant de l'immense influence que Leïla Ben Ali a sur son mari président, le clan fit main basse sur les secteurs de l'immobilier, du tourisme, de l'automobile et des médias. Ensemble, ils contrôlent 30 à 40% de l'économie du pays et pillent sans vergogne la Tunisie, confisquant des terres, des biens immobiliers ou une entreprise, à leur guise. Devant l’impunité affichée de cette petite mafia, la haine du peuple se cristallise mais toujours en silence, par peur des représailles. En 2009, Leïla Ben Ali joue un rôle trop important dans les élections présidentielles truquées : alors que son mari est dit souffrant, elle donne les discours à sa place. Le peuple, craignant de la voir s’imposer à la présidence, descend dans la rue et exige le départ des Ben Ali. En 2011, le couple acculé s'enfuit du pays. Le monde entier découvre alors la cupidité de Leïla Ben Ali, ses coffres remplis à ras bord de billets de 500 euros, ses bijoux, son or, ses comptes en Suisse et ses biens immobiliers à l'étranger. Celle que beaucoup appelle maintenant la diabolique est condamnée à 35 ans de prison par la justice tunisienne. Pour échapper à la justice, elle vivra en exil dans un palais du royaume d’Arabie Saoudite.
https://www.vanityfair.fr/actualites/diaporama/metier-femme-de-dictateur/26262