Le créateur du smiley n'a gagné... que 45 dollars

madalena

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En 1963, Harvey Ball décrétait la journée mondiale du sourire et créait le célébrissime petit bonhomme jaune, grâce auquel il n'a touché quelques dollars.
Le petit bonhomme jaune est connu dans le monde entier.

Ce vendredi, 1er vendredi du mois d'octobre, c'est la journée mondiale du sourire. Alors smile! Ou plutôt smiley puisque aujourd'hui la célèbre bobine est partout. Une énorme manne pour celui qui l'a imaginée me direz-vous. Sauf que Harvey Ball, graphiste américain qui, en 1963, a imaginé cette journée et dessiné le petit bonhomme jaune pour booster le moral des employés d'une compagnie d'assurances américaine, n'a pas déposé de copyright. Résultat, il n'aurait finalement touché qu'aux alentours... de 45 dollars.

En 1971, choc pétrolier et crise obligent, le monde est morose. Le grand patron de France Soir, Pierre Lazareff décide de lancer, en Une de son journal, l'opération «Prenez le temps de sourire» avec une petite tête souriante, «imaginée» par un journaliste pigiste d'à peine 30 ans, Franklin Loufrani. Celui-ci, contrairement à Harvey Ball, dépose son «œuvre» à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) et crée la société «Smiley World».

C'est le jackpot. Il touche un centime sur chacun des 12 millions d'autocollants distribués par l'opération. Puis viennent ensuite les royalties à chaque fois que son smiley est utilisé. Résultat, les produits dérivés rapportent chaque année 100 millions d'euros de chiffres d'affaires à la société, aujourd'hui dirigée par son fils, Nicolas Loufrani.

http://www.lessentiel.lu/fr/news/insolites/story/13198928
 

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