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Actualités marocaines
Le croque-mort qui rendait les cadavres aux Marocains
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[QUOTE="tanja49, post: 7716624, member: 56448"] Il convient de remettre un peu plus de texte pour que le titre soit de circonstance.... [INDENT]Ce jour de février, Martín examine le cadavre de Bouchaîb dans les locaux de la PJ dAlgésiras. Une chance: dans la poche de linfortuné, les policiers ont extrait une carte didentité en lambeaux. On peut toutefois y déchiffrer que Bouchaîb Choubiani est né en 1990 à LHahyamna, province de Sidi Smail, Maroc. Ce ne sera pas difficile, pour Martín, de contacter les parents avec laide de la gendarmerie marocaine. Mais, comme toujours, il lui faudra du temps pour disposer du corps: les lenteurs administratives, la déclaration du routier, les tests ADN, les tractations consulaires, le feu vert du juge Trois mois plus tard, en juillet, aussitôt les autorisations obtenues, le convoi funèbre de Martín sébroue. Vingt heures de voyage sans dormir, côte à côte avec une interprète et le corbillard. Martín prend soin darriver dans la matinée: il sait que, selon le rite musulman, le cadavre doit être inhumé au plus vite, et impérativement avant le coucher du soleil. Dès larrivée à LHahyamna, cest le chant de pleurs, celui des femmes. La mère, Fatna, exige louverture du cercueil pour un ultime adieu. Impossible, Bouchaîb nest plus quun buste calciné, lui explique-t-on. Comme un seul homme, les familles du douar accompagnent le cercueil porté à lépaule vers la mosquée, puis vers le cimetière. Plusieurs semaines se sont écoulées, jusquà notre visite, ce jour. Or, aucun villageois ne sait toujours qui était ce rondouillard au bouc châtain, au visage terne, qui pilotait le convoi mortuaire. Martín, il est vrai, a à peine ouvert la bouche, ni cherché à communiquer; il ne parle de toute façon pas larabe. Il est juste descendu pour aider à lenterrement, puis sen est reparti. Au douar, on la pris pour un ambulancier, un membre dune ONG, un simple chauffeur, cest selon. Un «homme discret et bon», qui na pas demandé un seul dhiram à la famille de Bouchaîb.[/INDENT] ............./............ [INDENT]A lapproche de sa funeraria, Martín a fait construire une blanche mosquée. Sans changer son nom chrétien, ce «mécréant» sest converti à lislam («par solidarité avec mes clients», dit-il) devenant même le chef de la communauté islamique de sa bourgade! En présence de limam, il nest pas à son aise: «Heureusement, mon lumbago me donne une excuse pour ne pas magenouiller pendant la prière du vendredi. Et mon diabète mévite davoir à observer le ramadan!» Mais «attention, nous faisons les choses sérieusement! Chaque mort marocain est ici lavé rituellement par limam, puis drapé dans un linceul. Cest aussi pour cela que les musulmans me préfèrent. Le bouche à oreille a marché à fond!»[/INDENT] [/QUOTE]
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