Le déficit de la balance commercial frôle les 100 Milliards de DH, soit 12 % du PIB

ould khadija

fédalien
Contributeur
Les échanges du Maroc avec l’extérieur ont encore une fois bouclé un très mauvais mois en juin.

Le déficit de la balance commerciale a atteint plus de 15 milliards de DH sur cette période.

En cumulé, le déficit commercial s’est hissé à quasiment 100 milliards de DH au terme du premier semestre 2012.

Un niveau supérieur de 6,5 milliards de DH en volume et 7% de plus en pourcentage par rapport à celui de 2011.

Aujourd’hui, le déficit du commerce extérieur marocain frôle les 12% du PIB. Autrement dit, il s’est quasiment aggravé de 2 points de pourcentage en l’espace de 30 jours.

De quoi alimenter davantage les frayeurs sur l’état de l’offre exportable et les effets sur la balance des paiements.

Plusieurs facteurs peuvent affecter la balance commerciale.

A commencer par la flambée des cours des produits énergétiques dont le Maroc est fortement dépendant.

A cela s’ajoute un recours important aux achats de céréales à l’étranger en raison des récoltes céréalières très «moyennes» pour ne pas dire «médiocres» cette année.

Au-delà de ces éléments, l’une des explications de ce déficit structurel tient aussi à la perte de compétitivité extérieure du pays.

La progression des importations reste largement plus importante que celle des exportations. En effet, lorsque les ventes à l’étranger du Maroc progressent de 4,8%, les importations, elles, augmentent de 6%.

Le même rapport est valable en valeur absolue.

A fin juin, l’import culmine à plus de 190 milliards de DH tandis que la valeur à l’export ne s’élève qu’à 90 milliards de DH. [/b]

Résultat: un déficit commercial qui se creuse de 6%.

Sur les six premiers mois de l’année, il représente plus de la moitié du déficit commercial de toute l’année 2011 et dépasse près de 10 milliards de DH la valeur de l’export. Par conséquent, le taux de couverture recule à 47,5%.

Désormais, les réserves de changes ne couvrent guère plus que 4 à 4,5 mois d’importations.


Suite et source :[/b]
http://www.leconomiste.com/article/896725-pr-s-de-12-du-pib-de-d-ficit-commercial
 

mido94

Don't believe in me
VIB
Par contre nos banques s'en sortent plutôt pas mal !

Je ne sais pas si les banques marocaines se financent entre-elles ou recourent aux marchés financiers ( ce qui me surprendrait ) :intello:
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
Ce topic parle de déficit commercial du pays .

En claire : déficit commercial = "achats du pays à l'étranger " - (moins) [/b] "ventes à l'étranger du pays"

Pour atténuer ce déficit, il faudrait :

-soit réduire les achats ....en étant plus regardant sur les importations (on n'a pas besoin d'importer des voitures de luxe par exemple ou de noyer le marché local par des gadgets...chinois)

-soit augmenter les ventes ce qui parait encore plus difficile d'abord parceque notre offre est limitée (essentiellement les phophates et dérivés+Agrumes + un peu de produits semi finis) et de plus ....notre pays ne serait pas compétitif (selon l'article)

Décidément le gouvernement PJD n'a pas de chance : tous les déficits s'aggravent et atteignent des seuils ...inquiétants !
 

mido94

Don't believe in me
VIB
Ce topic parle de déficit commercial du pays .

En claire : déficit commercial = "achats du pays à l'étranger " - (moins) [/b] "ventes à l'étranger du pays"

Pour atténuer ce déficit, il faudrait :

-soit réduire les achats ....en étant plus regardant sur les importations (on n'a pas besoin d'importer des voitures de luxe par exemple ou de noyer le marché local par des gadgets...chinois)

-soit augmenter les ventes ce qui parait encore plus difficile d'abord parceque notre offre est limitée (essentiellement les phophates et dérivés+Agrumes + un peu de produits semi finis) et de plus ....notre pays ne serait pas compétitif (selon l'article)

Décidément le gouvernement PJD n'a pas de chance : tous les déficits s'aggravent et atteignent des seuils ...inquiétants !

Non mais attends, le Maroc a toujours eu une balance commerciale déficitaire !
Les exportations ont toujours été largement inférieures aux importations !

Le Maroc est un pays qui ne produit presque rien, et ce n'est pas demain qu'on deviendra un pays industriel, parce que tout simplement on n'a pas d'industrie !

Hormis l'agriculture et la pêche, je ne vois pas ce qui pourrait réellement peser sur la balance des exportations, ce qui explique totalement ce déficit !
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
Non mais attends, le Maroc a toujours eu une balance commerciale déficitaire !
Les exportations ont toujours été largement inférieures aux importations !

Le Maroc est un pays qui ne produit presque rien, et ce n'est pas demain qu'on deviendra un pays industriel, parce que tout simplement on n'a pas d'industrie !

Hormis l'agriculture et la pêche, je ne vois pas ce qui pourrait réellement peser sur la balance des exportations, ce qui explique totalement ce déficit !

Bien sûr : la balance commercial a toujours été structurellement déficitaire, cela on le sait !

Mais ce qui est alarmant c'est que le déficit se creuse de plus en plus et rien n'est fait pour le contenir, voir le réduire !

Et si rien n'est entrepris pour arrêter "l'hémoragie"....on va droit dans le mur !

Et à défaut d'avoir une "offre exportable" suffisante, on pourrait au moins "peser" sur les "achats" et.....revoir les accords de libre échange que nous avons signé la "fleur au fusil"
 
Non mais attends, le Maroc a toujours eu une balance commerciale déficitaire !
Les exportations ont toujours été largement inférieures aux importations !

Le Maroc est un pays qui ne produit presque rien, et ce n'est pas demain qu'on deviendra un pays industriel, parce que tout simplement on n'a pas d'industrie !

Hormis l'agriculture et la pêche, je ne vois pas ce qui pourrait réellement peser sur la balance des exportations, ce qui explique totalement ce déficit !

Tu as à la fois raison et tort.

Tu as raison sur la situation industrielle du Maroc.

Mais tu as tort, parce que deux choses assez simple peuvent peser sur les importations.

1/ limiter les importations de produits qui drainent une grande masse monétaire, Comme les voitures de luxe, les téléphones, les gadgets en plastiques, les vêtements de marques luxueuses...etc... C'est possible, par la douane ou une hausse de la TVA. Et ça n'impacte pas beaucoup vraiment la vie des gens.

2/ Mettre des barrières douanières contre les produits qui concurrence directement l'industrie nationale. Exemple, des 20 unités industrielles dans le domaine du textile de la fabrication du tissus, il n'en reste que 4, et ils ont survécu par ce qu'ils se sont mis à importé une partie des tissus qu'ils vendent.

C'est une réduction de 80% des unités industrielles et celles, restantes produisent moins.

Cette concurrence commence à se faire sentir dans le secteur du plastic.


*******************************************

Douane TVA et soutien aux industriels nationaux, ou aux industriels qui sont en partenariat avec des nationaux, peut réduire le déficit de la balance commerciale.
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
.....

Mettre des barrières douanières contre les produits qui concurrence directement l'industrie nationale. ...

Douane TVA et soutien aux industriels nationaux, ou aux industriels qui sont en partenariat avec des nationaux, peut réduire le déficit de la balance commerciale.

....Tout çà dans le cadre d'une véritable politique nationale d'industrialisation par "substitution aux importations"....politique adoptée par nombreux pays avec succés notamment le Brésil souvent cité en exemple !

Mais basé son "développement" uniquement sur l'offshoring (Plan Emergence) c'est à la fois insuffisant et ...aléatoire !

Anyway l'un n'empêche pas l'autre (Plan Emergence + politique nationale volontariste d'industrialisation par substitution aux imports )

Wa allaho âlam !
 

mido94

Don't believe in me
VIB
Si le déficit se creuse, c'est tout simplement à cause de l'inflation !
Le prix du pétrole et des diverses matières premières sont en recrudescence continue ( bien qu'il y ait des rebonds de temps en temps, mais la tendance demeure la même ).

Après, pour qu'on puisse stopper cette hémorragie, il faut bien sûr stimuler la demande ( pouvoir d'achat entre autres ) sans doper l'importation, cela passe essentiellement par un accroissement de la production intérieure ( aux dépens de l'importation ).

Quant à l'importation des produits de luxe, n'ayez crainte, l'Etat perçoit des taxes substantielles ( ce qui a un effet positif sur la balance commerciale :) ), donc c'est un non-sens que de sortir ce genre d'arguments
 

mido94

Don't believe in me
VIB
Bonsoir,

Il suffit de faire un tour à Marjane ou Acima, sur 100% des produits nous avons :
- 70% de chinois
- 10% français
- 5 % Espagnol
- 5 % égyptien

Le reste est Marocain car on ne peut pas faire autrement ... lait et quelques produits frais

Déjà, durant ce mois sacré, le gouvernement a autorisé l'importation du lait étranger...

Ma b9ate lina ghir maticha o safi :D

Même les aiguilles on les importe, c'est normal que ce déficit se creuse au fil du temps, la population augmente, la demande itou, je ne vois pas comment les importations ne suivront pas, sachant qu'on ne produit presque rien chez nous !
 

nefert

Au delà de la rive
VIB
Déjà, durant ce mois sacré, le gouvernement a autorisé l'importation du lait étranger...

Ma b9ate lina ghir maticha o safi :D

Même les aiguilles on les importe, c'est normal que ce déficit se creuse au fil du temps, la population augmente, la demande itou, je ne vois pas comment les importations ne suivront pas, sachant qu'on ne produit presque rien chez nous !


Comment ça se fait ? Il y a les outils et la main d'oeuvre ...
 
Si le déficit se creuse, c'est tout simplement à cause de l'inflation !
Le prix du pétrole et des diverses matières premières sont en recrudescence continue ( bien qu'il y ait des rebonds de temps en temps, mais la tendance demeure la même ).

Après, pour qu'on puisse stopper cette hémorragie, il faut bien sûr stimuler la demande ( pouvoir d'achat entre autres ) sans doper l'importation, cela passe essentiellement par un accroissement de la production intérieure ( aux dépens de l'importation ).

Quant à l'importation des produits de luxe, n'ayez crainte, l'Etat perçoit des taxes substantielles ( ce qui a un effet positif sur la balance commerciale :) ), donc c'est un non-sens que de sortir ce genre d'arguments
Oui mais les taxes dont tu parles ,tu es sûr qu'elles figurent dans notre balance commerciale ? Je pense qu'elles figurent dans la balance des paiements au même titre que les autres revenus.Corrige-moi si je me trompe.
 

mido94

Don't believe in me
VIB
Comment ça se fait ? Il y a les outils et la main d'oeuvre ...

Et le cerveau pensant fine houwa ? :D

Sans oublier bien sûr qu'on n'a pas une trésorerie excédentaire et donc les liquidités nécessaires pour effectuer des investissement de cette envergure !

Oui mais les taxes dont tu parles ,tu es sûr qu'elles figurent dans notre balance commerciale ? Je pense qu'elles figurent dans la balance des paiements au même titre que les autres revenus.Corrige-moi si je me trompe.

Sauf que la balance des paiements n'est jamais déficitaire ou excédentaire :prudent:
Et la balance commerciale est une sous balance de cette dernière !
 
Si le déficit se creuse, c'est tout simplement à cause de l'inflation !
Le prix du pétrole et des diverses matières premières sont en recrudescence continue ( bien qu'il y ait des rebonds de temps en temps, mais la tendance demeure la même ).

Après, pour qu'on puisse stopper cette hémorragie, il faut bien sûr stimuler la demande ( pouvoir d'achat entre autres ) sans doper l'importation, cela passe essentiellement par un accroissement de la production intérieure ( aux dépens de l'importation ).

Quant à l'importation des produits de luxe, n'ayez crainte, l'Etat perçoit des taxes substantielles ( ce qui a un effet positif sur la balance commerciale :) ), donc c'est un non-sens que de sortir ce genre d'arguments

En juin le prix du pétrole a baissé.

Prix du pétrole et des matières premières importées – Juin 2012

En juin, le prix du pétrole en dollars a continué de reculer (–13,5 % après –7,6 % en mai). Il s’est établi à 96,4 $ le baril de Brent, son plus bas niveau depuis janvier 2011. insee

Augmenter la production nationale, je veux bien mais en quelques mois, on ne va pas se mettre à faire des airbus, donc, on ne peut joueur que sur la dette, Or on est dèja assez endetté que ce soit l'Etat ou la population. Ou sur la substitution de la consommation des produits importés par des produits fabriquer localement (comme l'a dit Ould Khadija).

Or, j'ai bien cité l'exemple du tissus ou du plastique, et sur ces secteurs on peut agir en quelques mois et inverser la tendance.

Pour ce qui est des produits de luxe, leurs consommation va tendantiellement à la hausse, stabiliser cette consommation va par une augmentation de leurs prix artificiellement. État peut même être perdant dans l'affaire, car là l’État ne veut pas plus d'impôt, mais moins de hausse de la consommation d'un produit facultatif qui est entièrement d'origine étrangère. Si l'objectif est réalisé alors la hausse d’impôt ou de douane ...etc. Est résorbé par la baisse de la consommation donc l'impôt que perçoit l’État reste inchangé ou augmente légèrement voire diminue.

C'est une mesure qui a pour but soit que le consommateur reporte sa consommation soit qu'il l'a substitue. Pas plus d'impôt.


L'analogie la plus approchante c'est la hausse du prix du pétrole l'an dernier en France, ça a donné une baisse de la consommation, alors même que le prix augmentait que les taxes indexées sur ce prix augmentait mécaniquement en valeur par litre d'essence ou de Diesel, la consommation a diminué, et donc en volume le revenus des Taxes est resté quasi inchangé.

Cela prouve qu'une augmentation des prix entraine une diminution de la consommation, il faut seulement analyser le seuil de tolérance du consommateur, avant de lancer une taxation, et cela montre aussi, même si, c'est évident, qu'une baisse de la consommation en volume n'augmente pas nécessairement les recettes de l’État.
 
salam

pourquoi? :D
Il n'a pas vu ça c'est tout
Les différentes branches industrielles existantes au Maroc :

L'industrie manufacturière : Le Maroc est un pays moyennement riche en matière de ressources énergétiques et minières, (surtout les phosphates). Donc dès son indépendance le gouvernement a veillé à mettre sur pied une industrie manufacturière pour la transformation des produits locaux qui vise à satisfaire le marché intérieur et à nourrir les exportations.

L'industrie textile : 21L'industrie textile est un des secteurs clef de l'économie marocaine, il représente 42 % de l'emploi et 34 % du secteur manufacturier. Face à la concurrence asiatique, le Maroc veut profiter de sa proximité avec l'Europe et mise sur le Fast Fashion22,23.

L'industrie agroalimentaire : L'industrie agroalimentaire au Maroc est très performante, le Maroc exporte une bonne partie vers l'étranger il s'agit principalement de biscuits, de boissons, de conserves, de produits laitiers et ses dérivés, d'oléagineux, de poissons et produits de mer, de transformation de légumes et fruits.

L'industrie navale : Le Maroc produit des bateaux de pêche modernes principalement des chalutiers et des navires de transport…) la principale ville qui abrite cette industrie est Agadir. La société Chantier Naval Agadir Founty (CNAF) a vu le jour en 2002. Elle a pour activité la construction de bateaux de pêche : en 2007 un premier bateau de pêche marocain fut exporté vers l'Algérie.

L'industrie pharmaceutique : 24L’industrie pharmaceutique marocaine est la troisième en termes de taille et de chiffre d’affaires au niveau du continent africain après l'Afrique du Sud et l'Algérie. Cette industrie génère un chiffre d’affaires de 900 000 000 €/an soit 9 milliard de Dhs/an. Le Maroc assure entre 80 % et 90 % de ses besoins en termes de médicaments. Le pays exporte notamment vers de nombreux pays européens et africains. Le reste des besoins sont importés depuis l’étranger et principalement depuis la France.

L'industrie de l'automobile : Le Maroc produit et assemble depuis 1959 des voitures mais aussi des camions de transports à Casablanca où la société marocaine SOMACA produit les modèles automobiles "Dacia Logan", "Peugeot Partner", "Citroën Berlingo" et "Renault Kangoo". En février 2007 plus de 5000 voitures marocaines ont été exportées vers l'Espagne et la France [réf. nécessaire]. L'Égypte constitue un marché automobile potentiel important à la suite des accords commerciaux. Par ailleurs, le Maroc a un concessionnaire de voitures de luxe et de hautes performances, il s'agit de la marque Laraki créée en 2000 par le designer Abdeslam Laraki.

L'industrie artisanale : Une bonne partie du produit de cette industrie est exportée vers l'Europe, les principales villes marocaines réputées pour leurs industries artisanales sont Marrakech, Fès, Essaouira et Safi.
ou zid ou zid
http://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_du_Maroc
 

nefert

Au delà de la rive
VIB
Et le cerveau pensant fine houwa ? :D

Sans oublier bien sûr qu'on n'a pas une trésorerie excédentaire et donc les liquidités nécessaires pour effectuer des investissement de cette envergure !



Sauf que la balance des paiements n'est jamais déficitaire ou excédentaire :prudent:
Et la balance commerciale est une sous balance de cette dernière !


Les crédits ça existe et les investisseurs étrangers aussi, je ne vois pas en quoi un problème de trésorerie empêcherait d'investir ...
 

madalena

Contributeur
Contributeur
Il n'a pas vu ça c'est tout
Les différentes branches industrielles existantes au Maroc :

L'industrie manufacturière : Le Maroc est un pays moyennement riche en matière de ressources énergétiques et minières, (surtout les phosphates). Donc dès son indépendance le gouvernement a veillé à mettre sur pied une industrie manufacturière pour la transformation des produits locaux qui vise à satisfaire le marché intérieur et à nourrir les exportations.

L'industrie textile : 21L'industrie textile est un des secteurs clef de l'économie marocaine, il représente 42 % de l'emploi et 34 % du secteur manufacturier. Face à la concurrence asiatique, le Maroc veut profiter de sa proximité avec l'Europe et mise sur le Fast Fashion22,23.

L'industrie agroalimentaire : L'industrie agroalimentaire au Maroc est très performante, le Maroc exporte une bonne partie vers l'étranger il s'agit principalement de biscuits, de boissons, de conserves, de produits laitiers et ses dérivés, d'oléagineux, de poissons et produits de mer, de transformation de légumes et fruits.

L'industrie navale : Le Maroc produit des bateaux de pêche modernes principalement des chalutiers et des navires de transport…) la principale ville qui abrite cette industrie est Agadir. La société Chantier Naval Agadir Founty (CNAF) a vu le jour en 2002. Elle a pour activité la construction de bateaux de pêche : en 2007 un premier bateau de pêche marocain fut exporté vers l'Algérie.

L'industrie pharmaceutique : 24L’industrie pharmaceutique marocaine est la troisième en termes de taille et de chiffre d’affaires au niveau du continent africain après l'Afrique du Sud et l'Algérie. Cette industrie génère un chiffre d’affaires de 900 000 000 €/an soit 9 milliard de Dhs/an. Le Maroc assure entre 80 % et 90 % de ses besoins en termes de médicaments. Le pays exporte notamment vers de nombreux pays européens et africains. Le reste des besoins sont importés depuis l’étranger et principalement depuis la France.

L'industrie de l'automobile : Le Maroc produit et assemble depuis 1959 des voitures mais aussi des camions de transports à Casablanca où la société marocaine SOMACA produit les modèles automobiles "Dacia Logan", "Peugeot Partner", "Citroën Berlingo" et "Renault Kangoo". En février 2007 plus de 5000 voitures marocaines ont été exportées vers l'Espagne et la France [réf. nécessaire]. L'Égypte constitue un marché automobile potentiel important à la suite des accords commerciaux. Par ailleurs, le Maroc a un concessionnaire de voitures de luxe et de hautes performances, il s'agit de la marque Laraki créée en 2000 par le designer Abdeslam Laraki.

L'industrie artisanale : Une bonne partie du produit de cette industrie est exportée vers l'Europe, les principales villes marocaines réputées pour leurs industries artisanales sont Marrakech, Fès, Essaouira et Safi.
ou zid ou zid
http://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_du_Maroc

salam

tout ça provient du Maroc?..c'est pure marocain?:D
 

mido94

Don't believe in me
VIB
En juin le prix du pétrole a baissé.

Augmenter la production nationale, je veux bien mais en quelques mois, on ne va pas se mettre à faire des airbus, donc, on ne peut joueur que sur la dette, Or on est dèja assez endetté que ce soit l'Etat ou la population. Ou sur la substitution de la consommation des produits importés par des produits fabriquer localement (comme l'a dit Ould Khadija).

Or, j'ai bien cité l'exemple du tissus ou du plastique, et sur ces secteurs on peut agir en quelques mois et inverser la tendance.

Pour ce qui est des produits de luxe, leurs consommation va tendantiellement à la hausse, stabiliser cette consommation va par une augmentation de leurs prix artificiellement. État peut même être perdant dans l'affaire, car là l’État ne veut pas plus d'impôt, mais moins de hausse de la consommation d'un produit facultatif qui est entièrement d'origine étrangère. Si l'objectif est réalisé alors la hausse d’impôt ou de douane ...etc. Est résorbé par la baisse de la consommation donc l'impôt que perçoit l’État reste inchangé ou augmente légèrement voire diminue.

C'est une mesure qui a pour but soit que le consommateur reporte sa consommation soit qu'il l'a substitue. Pas plus d'impôt.


L'analogie la plus approchante c'est la hausse du prix du pétrole l'an dernier en France, ça a donné une baisse de la consommation, alors même que le prix augmentait que les taxes indexées sur ce prix augmentait mécaniquement en valeur par litre d'essence ou de Diesel, la consommation a diminué, et donc en volume le revenus des Taxes est resté quasi inchangé.

Cela prouve qu'une augmentation des prix entraine une diminution de la consommation, il faut seulement analyser le seuil de tolérance du consommateur, avant de lancer une taxation, et cela montre aussi, même si, c'est évident, qu'une baisse de la consommation en volume n'augmente pas nécessairement les recettes de l’État.

Oui mais une baisse sur un seul mois, pas sur l'année !

Bien sûr, il est primordial de stimuler la demande de sorte à ce qu'on puisse écouler nos produits nationaux, mais là aussi, il faut qu'on soit capable de produire, or, je ne sais pas comment on pourrait le faire, sinon on l'aurait déjà fait y a belle lurette pour diminuer nos importations !

On peut certes inverser la tendance sur certains secteurs d'activité mais quand s'agit de produits de luxe, excuse moi, mais on n'y peut rien, un produit de luxe n'est jamais substituable, ce n'est pas un produit dont on a besoin immédiatement ni de première nécessité que je sache !

Donc pour ce qui est des produits de luxe, c'est un non-sens, dans la mesure où on peut très bien s'en passer sans que cela ait la moindre répercussion sur la consommation... Sinon je te rejoins, il y a bel et bien des secteurs d'activité où c'est possible de renverser la tendance économique !

Mais ce n'est pas l'Etat qui augmente ou baisse le prix du pétrole que je sache ? :prudent:
 
salam

pourtant ça se voit pas :)
Tu as sur le lien mada et je te tiendrai au courant dès que j'aurai d'autres bonnes nouvelles

Le Maroc possède une certification ISO dans le domaine de l'entretien et de la réparation des engins d'avions notamment les réacteurs d'avions de tout type (Boeing, Airbus, Jets, avion à hélice).

En outre, la fabrication de composants spécifiques pour les avions tels que les câblages et autres… est destinée à l'export. Les partenaires sont Snecma, Boeing et d'autres firmes internationales. Le secteur aéronautique est un des secteurs ciblés par le plan émergence pour dynamiser l'économie du pays, les villes marocaines où l'industrie aéronautique est implantée sont par ordre d'importance sont Casablanca, Tanger et Rabat27. Ce secteur est en plein boom et une cinquantaine d'entreprises sont installées au Maroc28.


L'industrie chimique marocaine a vu sa production augmenter de 10 pour cent depuis 1997. Elle est restée dominée par la valorisation des phosphates. Les ports de Safi et de Jorf Lasfar ont une industrie pétrochimique extrêmement développée. Mais l'industrie chimique est également florissante à Tanger et à Nador (sidérurgie très développée). La production de ciment est également stimulée par la marché de la construction immobilière (en plein essor) et est très florissante grâce à l'implantation de sociétés de calibre international comme "Lafarge".

La raffinerie de pétrole de Sidi Kacem et surtout celle de Mohammedia sont parmi les plus grandes raffineries d'Afrique.


L'industrie électronique :

Le pays compte plus de 30 unités industrielles, génératrices de près de 7000 emplois. Elles réalisent des exportations pour un montant global de 940 millions de dirhams par an.

La fabrication des composants électroniques dépend, à elle seule, de plus de 11 sociétés et réalise un chiffre d’affaires de plus de 1,2 milliard de dirhams dont 98 % de la production est destinée à l’exportation principalement vers la France, aux États-Unis et au marché local.

Cinématographie : L'industrie du cinéma au Maroc, passant de quelques millions de chiffre d'affaires à un volume d'opérations qui dépasse deux cents millions de dollars par an. L'industrie du cinéma au Maroc est concentrée dans la ville de Ouarzazate (sud-est) où beaucoup de films ont été tournés.
Les nouvelles technologies de l'information : Classée cinquième mondial en termes de parts de marché, la technologie marocaine dispose de « compétences hautement spécialisées et de solutions performantes, reconnues au niveau international dans les secteurs de la banque, de la poste, des télécoms, de la grande distribution, de l’e-gov et de l’identité électronique, le Maroc est un acteur mondial leader dans la conception et le développement de solutions permettant de dématérialiser les flux d’information, d’effectuer tout type de transaction électronique et de sécuriser les échanges informatisés.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_du_Maroc
 

madalena

Contributeur
Contributeur
Tu as sur le lien mada et je te tiendrai au courant dès que j'aurai d'autres bonnes nouvelles

Le Maroc possède une certification ISO dans le domaine de l'entretien et de la réparation des engins d'avions notamment les réacteurs d'avions de tout type (Boeing, Airbus, Jets, avion à hélice).

En outre, la fabrication de composants spécifiques pour les avions tels que les câblages et autres… est destinée à l'export. Les partenaires sont Snecma, Boeing et d'autres firmes internationales. Le secteur aéronautique est un des secteurs ciblés par le plan émergence pour dynamiser l'économie du pays, les villes marocaines où l'industrie aéronautique est implantée sont par ordre d'importance sont Casablanca, Tanger et Rabat27. Ce secteur est en plein boom et une cinquantaine d'entreprises sont installées au Maroc28.


L'industrie chimique marocaine a vu sa production augmenter de 10 pour cent depuis 1997. Elle est restée dominée par la valorisation des phosphates. Les ports de Safi et de Jorf Lasfar ont une industrie pétrochimique extrêmement développée. Mais l'industrie chimique est également florissante à Tanger et à Nador (sidérurgie très développée). La production de ciment est également stimulée par la marché de la construction immobilière (en plein essor) et est très florissante grâce à l'implantation de sociétés de calibre international comme "Lafarge".

La raffinerie de pétrole de Sidi Kacem et surtout celle de Mohammedia sont parmi les plus grandes raffineries d'Afrique.


L'industrie électronique :

Le pays compte plus de 30 unités industrielles, génératrices de près de 7000 emplois. Elles réalisent des exportations pour un montant global de 940 millions de dirhams par an.

La fabrication des composants électroniques dépend, à elle seule, de plus de 11 sociétés et réalise un chiffre d’affaires de plus de 1,2 milliard de dirhams dont 98 % de la production est destinée à l’exportation principalement vers la France, aux États-Unis et au marché local.

Cinématographie : L'industrie du cinéma au Maroc, passant de quelques millions de chiffre d'affaires à un volume d'opérations qui dépasse deux cents millions de dollars par an. L'industrie du cinéma au Maroc est concentrée dans la ville de Ouarzazate (sud-est) où beaucoup de films ont été tournés.
Les nouvelles technologies de l'information : Classée cinquième mondial en termes de parts de marché, la technologie marocaine dispose de « compétences hautement spécialisées et de solutions performantes, reconnues au niveau international dans les secteurs de la banque, de la poste, des télécoms, de la grande distribution, de l’e-gov et de l’identité électronique, le Maroc est un acteur mondial leader dans la conception et le développement de solutions permettant de dématérialiser les flux d’information, d’effectuer tout type de transaction électronique et de sécuriser les échanges informatisés.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_du_Maroc


salam

oui j'ai vu...mais je voulais dire que ça se voit pas au Maroc..merci Legdali:)
 

mido94

Don't believe in me
VIB
Les crédits ça existe et les investisseurs étrangers aussi, je ne vois pas en quoi un problème de trésorerie empêcherait d'investir ...

Un investisseur étranger chercherait, le plus souvent, un retour sur investissement quasi immédiat !

L'investissement étatique par contre, c'est du long terme, l'Etat peut même se permettre un investissement à perte au début, si ça stimule les exportations et diminue les importations ! :D
 

nefert

Au delà de la rive
VIB
Un investisseur étranger chercherait, le plus souvent, un retour sur investissement quasi immédiat !

L'investissement étatique par contre, c'est du long terme, l'Etat peut même se permettre un investissement à perte au début, si ça stimule les exportations et diminue les importations ! :D

Et les banques commerciales ? N'ont elles pas vocation à octroyer des crédits aux entreprises et aux entrepreneurs ?

Pourtant, il me semble qu'il y a beaucoup d'investisseurs étrangers au Maroc, destinés à de l'exportation ...
 

mido94

Don't believe in me
VIB
Et les banques commerciales ? N'ont elles pas vocation à octroyer des crédits aux entreprises et aux entrepreneurs ?

Pourtant, il me semble qu'il y a beaucoup d'investisseurs étrangers au Maroc, destinés à de l'exportation ...

Tout dépend des investissements aussi, on ne octroie pas des crédits comme ça à la hâte ! Surtout que des investissement dans certains secteurs d'activité, ne sont pas rentables au début, et les banques commerciales n'acceptent jamais ce genre d'investissement !

Par contre, tu peux toujours voir avec les banques éthiques, celles-ci, seraient enchantées de contribuer au développement de l'économie nationale, mais si t'en trouves une, fais moi signe :D
 

nefert

Au delà de la rive
VIB
Tout dépend des investissements aussi, on ne octroie pas des crédits comme ça à la hâte ! Surtout que des investissement dans certains secteurs d'activité, ne sont pas rentables au début, et les banques commerciales n'acceptent jamais ce genre d'investissement !

Par contre, tu peux toujours voir avec les banques éthiques, celles-ci, seraient enchantées de contribuer à l'économie nationale, mais t'en trouves une, fais moi signe :D


Donc au Maroc, les banques favorisent l'octroi de crédit aux particuliers et non aux entreprises si je comprends bien ?

On escompte de la valeur ajoutée future normalement ...Une entreprise n'est pas bénéficiaire au début ...

Oulala banques ethiques, tu vas loin je crois.
 

mido94

Don't believe in me
VIB
Donc au Maroc, les banques favorisent l'octroi de crédit aux particuliers et non aux entreprises si je comprends bien ?

On escompte de la valeur ajoutée future normalement ...Une entreprise n'est pas bénéficiaire au début ...

Oulala banques ethiques, tu vas loin je crois.

Exactement, elle favorise aussi les petits entrepreneurs, vu que l'Etat se porte garant dans la plupart des cas et facilite le remboursement du prêt !

Il y a même des programmes de ce genre telle que Mou9awalati !
 

nefert

Au delà de la rive
VIB
Exactement, elle favorise aussi les petits entrepreneurs, vu que l'Etat se porte garant dans la plupart des cas et facilite le remboursement du prêt !

Il y a même des programmes de ce genre telle que Mou9awalati !


Comment les entreprises naissent alors au Maroc ? Je veux dire les entreprises Marocaines destinées au marché Marocain...

C'est pour enrayer le taux de chomage que l'Etat fait cela ?
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
Si le déficit se creuse, c'est tout simplement à cause de l'inflation !
Le prix du pétrole et des diverses matières premières sont en recrudescence continue ( bien qu'il y ait des rebonds de temps en temps, mais la tendance demeure la même ).

Après, pour qu'on puisse stopper cette hémorragie, il faut bien sûr stimuler la demande ( pouvoir d'achat entre autres ) sans doper l'importation, cela passe essentiellement par un accroissement de la production intérieure ( aux dépens de l'importation ).

Quant à l'importation des produits de luxe, n'ayez crainte, l'Etat perçoit des taxes substantielles ( ce qui a un effet positif sur la balance commerciale :) ), donc c'est un non-sens que de sortir ce genre d'arguments


Simplifions :

-Pour acheter à l'étranger il faut disposer de devises (euros, dollars...)
-Pour avoir des devises il faut vendre à l'étranger

Si les recettes des ventes en "devises" ne sont pas suffisantes pour couvrir les "achats" en devises, il y a déficit et pour y faire face le pays est obligé de "puiser" dans ses réserves en devises !

Et il faut préciser que l'essentiel des réserves en devises provient des recettes touristiques et des transferts des MRE, deux sources qui ont tendance à se "tasser" ..et qui restent volatiles de toute façon

Cela dit, plus le déficit commercial se creuse plus les réserves en devises s'amenuisent ...et et plus la croissance du pays est "handicapée"

Par conséquent, à défaut de stimuler les exportations puisque notre offre "exportable" est limitée, essayons au moins de peser sur nos importations ...en "réduisant" l'importation de tous ce qui est "superflu" !

Et l'article (objet de ce topic) annonce que les réserves de change du Maroc ne représente plus que l'équivalent de 4,5 mois d'importation (l'équivalent de 3 à 4 peut être 5 cargaisons de pétrole brut !)

Il y a encore moins de 2 ans , on disposait de l'équivalent d'1,5 an d'importation en réserve de change !

nb :
1) l'inflation renchérit les importations oui, mais çà va dans les deux sens puisqu'elle "renchérit" également les exportations . Anyway quand le ministére du commerce fournit les statistiques du comex il les fournit en DH constant .

2) Quand on importe un produit de "luxe" on le paye en devise ... la TVA qui s'ajoute au prix est un impôt "local" en DH qui est "neutre" ...sur la balance commercial.
 
Haut