Aujourdhui, le Maroc compte près de 5 000 hippies. Rencontre avec lun des plus actifs dentre eux, Khalil, notre Hendrix national.
Des lunettes à la John Lennon, des cheveux légèrement longs et frisés, attachés dun bandeau indien et une barbe de bouc Khalil EL Bouayadi, âgé de 40 ans et résidant à Settat, est le dernier hippie marocain. « Rien de si fameux dans mon quartier denfance, Smaâla, à Settat. Ah si Il y avait à lépoque beaucoup dAméricains bizarres et ils étaient . hippies », se remémore Khalil. Ce dernier a su, dès son plus jeune âge, faire ses choix et se tracer son propre chemin. « Mon père était enseignant, intellectuel déducation islamique à luniversité El-Qaraouiyine à Fès et me disait souvent quil connaissait mieux que moi ces « scarabées » [allusion au mot-valise Beatles n.d.l.r.] que jadulais, raconte Khalil. Mais nous navions jamais eu de débat sur mes choix musicaux ni mes convictions religieuses. »
Se faisant petit à petit son propre monde hippie, Khalil, se voit « obligé » davoir un diplôme « pour que les gens te parlent », se justifie-t-il. Il entame alors une formation et décroche son diplôme en gestion des entreprises. Une fois sur le marché du travail, Khalil se retrouve dans la situation coutumière de lépoque : au chômage. « Cest grâce à mes six années de chômage quaujourdhui je suis artiste », nous confie-t-il. En 4e année de ses études, Khalil nous révèle le détail qui avait déclenché son amour de la paix. « Mon professeur de français mavait demandé de faire un exposé sur les hippies. Nous réaliserions plus tard que lon avait un point commun : lambition de donner lamour à travers la musique. »
http://www.lesoir-echos.com/le-dernier-hippie-marocain/societe/
Des lunettes à la John Lennon, des cheveux légèrement longs et frisés, attachés dun bandeau indien et une barbe de bouc Khalil EL Bouayadi, âgé de 40 ans et résidant à Settat, est le dernier hippie marocain. « Rien de si fameux dans mon quartier denfance, Smaâla, à Settat. Ah si Il y avait à lépoque beaucoup dAméricains bizarres et ils étaient . hippies », se remémore Khalil. Ce dernier a su, dès son plus jeune âge, faire ses choix et se tracer son propre chemin. « Mon père était enseignant, intellectuel déducation islamique à luniversité El-Qaraouiyine à Fès et me disait souvent quil connaissait mieux que moi ces « scarabées » [allusion au mot-valise Beatles n.d.l.r.] que jadulais, raconte Khalil. Mais nous navions jamais eu de débat sur mes choix musicaux ni mes convictions religieuses. »
Se faisant petit à petit son propre monde hippie, Khalil, se voit « obligé » davoir un diplôme « pour que les gens te parlent », se justifie-t-il. Il entame alors une formation et décroche son diplôme en gestion des entreprises. Une fois sur le marché du travail, Khalil se retrouve dans la situation coutumière de lépoque : au chômage. « Cest grâce à mes six années de chômage quaujourdhui je suis artiste », nous confie-t-il. En 4e année de ses études, Khalil nous révèle le détail qui avait déclenché son amour de la paix. « Mon professeur de français mavait demandé de faire un exposé sur les hippies. Nous réaliserions plus tard que lon avait un point commun : lambition de donner lamour à travers la musique. »
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