Selon un fichier de l’éducation nationale révélé lundi par le journal « Libération », la majorité des établissements scolaires construits avant 1997 contiennent ces fibres cancérigènes, sans toujours respecter les procédures de sécurité.
Loin d’être écarté, le risque amiante est plus que jamais présent dans les écoles, selon les données publiées, lundi 3 février, par le journal Libération.
La majorité des collèges et des lycées et de nombreuses écoles primaires et maternelles contiennent encore de l’amiante, selon un fichier interne à l’éducation nationale exploité par le quotidien, qui signale en outre de nombreuses situations où les mesures de précaution imposées par la loi (diagnostic régulier, protection en cas de travaux) ne sont pas respectées.
Ces données sont tirées d’une enquête réalisée en 2016 par l’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement (ONS), à la demande du ministère de l’éducation nationale. Selon les extrapolations du journal à partir des 20 000 réponses de cette enquête interne (soit environ un tiers du parc scolaire), 80 % des lycées professionnels, 77 % des lycées généraux et technologiques, 73 % des collèges et 38 % des écoles contiendraient de l’amiante.
L’usage de l’amiante a été interdit en France au 1er janvier 1997. Les écoles dont le permis de construire a été délivré avant cette date sont soumises à l’obligation de constituer un « dossier technique amiante » tenu à jour, cartographiant la présence de la fibre longtemps utilisée comme isolant, responsable de plusieurs types de cancers, notamment lorsqu’elle est inhalée ou ingérée.
En novembre dernier, déjà, Le Monde avait relevé l’inquiétude liée à la mauvaise application de la loi dans des écoles maternelles et élémentaires souvent infestées d’amiante, sur la base d’un rapport confidentiel remis au ministère de l’éducation nationale.
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Des directeurs d’école impuissants
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Loin d’être écarté, le risque amiante est plus que jamais présent dans les écoles, selon les données publiées, lundi 3 février, par le journal Libération.
La majorité des collèges et des lycées et de nombreuses écoles primaires et maternelles contiennent encore de l’amiante, selon un fichier interne à l’éducation nationale exploité par le quotidien, qui signale en outre de nombreuses situations où les mesures de précaution imposées par la loi (diagnostic régulier, protection en cas de travaux) ne sont pas respectées.
Ces données sont tirées d’une enquête réalisée en 2016 par l’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement (ONS), à la demande du ministère de l’éducation nationale. Selon les extrapolations du journal à partir des 20 000 réponses de cette enquête interne (soit environ un tiers du parc scolaire), 80 % des lycées professionnels, 77 % des lycées généraux et technologiques, 73 % des collèges et 38 % des écoles contiendraient de l’amiante.
L’usage de l’amiante a été interdit en France au 1er janvier 1997. Les écoles dont le permis de construire a été délivré avant cette date sont soumises à l’obligation de constituer un « dossier technique amiante » tenu à jour, cartographiant la présence de la fibre longtemps utilisée comme isolant, responsable de plusieurs types de cancers, notamment lorsqu’elle est inhalée ou ingérée.
En novembre dernier, déjà, Le Monde avait relevé l’inquiétude liée à la mauvaise application de la loi dans des écoles maternelles et élémentaires souvent infestées d’amiante, sur la base d’un rapport confidentiel remis au ministère de l’éducation nationale.
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Des directeurs d’école impuissants

Le dossier noir du risque amiante dans les écoles
Selon un fichier de l’éducation nationale révélé lundi par le journal « Libération », la majorité des établissements scolaires construits avant 1997 contiennent ces fibres cancérigènes, sans toujours respecter les procédures de sécurité.
