Le droit du travail congédié
Le programme commun du medef et de la droite consiste à supprimer la protection spécifique du salariat. La députée martine Billard le démontre dans un ouvrage.
Fin du fin, le Medef a obtenu la création d'une « séparation » à l'amiable entre employeur et salarié... FRANÇOIS/AFP
Quand le gouvernement s'attaque au droit du travail, cela donne en dix ans pas moins de vingt-cinq lois, pour répondre à cette « ardente obligation de moderniser le code du travail » souhaitée par le Medef. « La droite nous dit qu'on fait de l'idéologie quand nous affirmons que le gouvernement applique les propositions du Medef » , proteste la députée du Parti de gauche Martine Billard.
Membre de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, la députée s'est attachée à démontrer dans un livre, documents à l'appui, la parfaite connivence qui existe entre les revendications de l'organisation patronale et la politique de la droite en matière de droit social.
Point de départ de cette enquête, un document publié en mars 2004, intitulé : « Moderniser le code du travail : les 44 propositions du Medef », qui s'inspire très largement d'un rapport de Michel de Virville, alors secrétaire général du groupe Renault, commandé par le ministre du Travail de l'époque, un certain François Fillon.
Ce programme commun du Medef et de la droite marque un véritable tournant dans le comportement du patronat français. « La moitié des quarante-quatre propositions ont été transcrites dans les lois et correspondent aux exigences portées aussi par la Commission européenne » , constate Martine Billard, qui décrit des « exigences régulièrement reprises par l'UMP à l'Assemblée » .
Le programme commun du medef et de la droite consiste à supprimer la protection spécifique du salariat. La députée martine Billard le démontre dans un ouvrage.
Fin du fin, le Medef a obtenu la création d'une « séparation » à l'amiable entre employeur et salarié... FRANÇOIS/AFP
Quand le gouvernement s'attaque au droit du travail, cela donne en dix ans pas moins de vingt-cinq lois, pour répondre à cette « ardente obligation de moderniser le code du travail » souhaitée par le Medef. « La droite nous dit qu'on fait de l'idéologie quand nous affirmons que le gouvernement applique les propositions du Medef » , proteste la députée du Parti de gauche Martine Billard.
Membre de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, la députée s'est attachée à démontrer dans un livre, documents à l'appui, la parfaite connivence qui existe entre les revendications de l'organisation patronale et la politique de la droite en matière de droit social.
Point de départ de cette enquête, un document publié en mars 2004, intitulé : « Moderniser le code du travail : les 44 propositions du Medef », qui s'inspire très largement d'un rapport de Michel de Virville, alors secrétaire général du groupe Renault, commandé par le ministre du Travail de l'époque, un certain François Fillon.
Ce programme commun du Medef et de la droite marque un véritable tournant dans le comportement du patronat français. « La moitié des quarante-quatre propositions ont été transcrites dans les lois et correspondent aux exigences portées aussi par la Commission européenne » , constate Martine Billard, qui décrit des « exigences régulièrement reprises par l'UMP à l'Assemblée » .