Le féminisme en question

Je me permets de répondre à ceci même si cela ne m'était pas adressé. Oui, l'enfant est souvent asservi par ses parents. Il suffit de voir, encore aujourd'hui, les défenseurs de la fessée monter aux créneaux. Quand l'enfant n'obéit pas, on lui en mets une. Quand l'esclave n'obéissait pas, on lui en mettait une aussi.


L'analogie entre l'enfant et l'esclave me parait particulièrement douteuse. Je pense que ce n'est pas parce que certains principes peuvent être rattachés à deux statuts, à-priori différents, que la comparaison entre ces deux statuts, sur la seule base de ces éléments semblables nonobstant tous les autres si décalés, se révèle pertinente.

En effet, à mon sens, l'on pourrait, en raisonnant ainsi, signifier que l'enfant est semblable à l'animal car ce sont ses parents qui décident de ses heures de repas comme ils le font pour leurs chiens. Vous comprenez ce que je veux dire.

Pour ce qui est des familles très traditionalistes, je pense qu'elles constituent une infime minorité dans nos sociétés occidentales et ainsi que la norme est plutôt opposée à celle qui se dégage de ces familles. L'enfant asservi me parait constituer un concept particulièrement désuet. Je dirais que désormais ce sont les parents qui sont asservis par leurs enfants, qui sont dominés par ceux-ci.

Ainsi, l'enfant roi est un concept moderne et dont l'abolition de la fessée témoigne parfaitement (bien que je sois farouchement opposé à la violence comme moyen d'éducation). Lorsque j'observe le comportement des ados "modernes" (qui sont des enfants, n'est-ce pas) avec leurs parents, je ne perçois que de l'irrespect, de la désobéissance et une certaine forme de domination à l'égard de parents qui se plient dans tous les sens pour satisfaire leurs désirs.


Quant à l'autorité consentie, effectivement selon cette définition, que je ne partage pas, l'enfant est asservi, de même que ne le sont une grande majorité de gens dans la société. En effet, nous sommes tous contraints de "subir" l'autorité de personnes ou d'institutions à laquelle (l'autorité) nous ne consentons pas réellement, auxquelles (ces personnes et institutions) nous ne désirerions pas obéir si nous en avions la possibilité et que seule la peur de la sanction nous contraint à reconnaitre.
Ainsi, si ce qui distinguait l'autorité de l'asservissement était l'unique consentement du fait d'une légitimité que l'on reconnaitrait, l'autorité serait dans la majorité des cas de l'asservissement car la légitimité des autorités qui nous contraignent est imposée par l'environnement et ne trouve pas de sens au sein de tous les esprits.

Si une Mère imposait à sa fille de faire ses devoirs ou d'aller se coucher, ou encore de se laver ou encore d'aller à l'école, cela deviendrait de l'asservissement selon cette définition car l'enfant pourrait ne pas consentir à ses ordres qu'ils ne jugeraient pas légitime.
En gros, autorité et asservissement dépendraient de la vision, du ressenti de chaque individu et on ne pourrait donc émettre de cas généraux.
 
A mon sens, oui. Le nombre de choses qu'on empêche à l'enfant de faire sous prétexte d'autorité est assez hallucinante quand même. Je ne parle pas ici, bien sûr, de ce qui mettrait en danger son intégrité physique ou psychique. Je parle simplement du fait qu'on interdit souvent pour des raisons qui sont subjectives et non objectives.

Un catholique impose à son enfant sa religion par le baptême, sans qu'il ait le choix. Un parent ayant évolué dans un milieu sexiste reproduit les mêmes schémas en empêchant l'enfant d’accéder à des activités / loisirs / jeux qui sont considérer comme "n'étant pas de son sexe". Etc...

Je ne parle pas ici d'être laxiste, bien au contraire. Mais du simple fait de gagner le droit de l'autorité sur son enfant. Cette autorité qu'il donne à son parent et non que le parent exige de l'enfant.
Tout parent contraint, normalement, son enfant à faire ce qu'il juge comme bénéfique pour lui. Tout parent enseigne, normalement, à son enfant ce qu'il estime être le meilleur à connaitre. Tout parent (l'athée comme le religieux) conditionne son enfant selon son propre modèle en lui faisant intérioriser une partie de ses propres schèmes de perception de sorte à ce qu'il soit un peu à son image (bien que ça ne soit jamais le cas car il existe différentes socialisations qui s'opposent et celle vécue au contact des parents n'est donc pas la seule).

Ce que vous énoncez me parait être particulièrement subjectif car, de même que vous pourriez considérer que bon nombre de parents empêchent, à tort, à leurs enfants d'agir de telle ou telle sorte, il existe peut-être tout un tas de parents qui, eux aussi, estimeraient que vous empêchez, à tort, vos propres enfants d'agir de telle ou telle façon.
Chaque parent opère, pour ses enfants, des choix qui ne trouveraient grâce aux yeux des autres parents.
Chacun éduque son enfant selon ce qu'il pense le mieux pour lui (normalement).
Ainsi, il ne peut exister une éducation où l'enfant serait totalement libre, ne serait contraint en rien et déciderait de tout sans que ses parents ne cherchent à lui imposer quoi que ce soit. Herbert Spencer disait qu'une éducation rationnelle consisterait à éduquer ses enfants sans rien leur imposer, sans rien leur dicter. Mais nous constatons bien qu'il ne s'agit que d'une chimère et que les limites de l'imposition sont relatives à chaque parents et qu'il n'y a pas d'universalité en la matière sur ce qu'il conviendrait de faire ou de ne pas faire.
 
J'avais déjà vu ce reportage... que dire... Quelle horreur...
Ah au moins quelqu'un qui réagit en sachant de quoi elle parle. J'ai été surprise d'entendre un des hommes dire qu'il ne fallait pas instruire les filles car elles ne voudraient plus faire les larbins à la maison. Et cette femme qui témoigne de ses bébés étouffés à la naissance car des filles. C'est une horreur en effet mais il faut voir pour le savoir.
 
Je trouve la cause féministe indispensable pour faire avancer la cause des femmes dans le monde entier, surtout là où elles sont le plus opprimées pour des raisons culturelles, de traditions archaïques et dépassés et qui bien souvent détournent la parole et l'enseignement religieuse pour faire croire que la femme est inférieur à l'homme.

Ceci étant dit j'ai de plus en plus de mal avec le détournement de cette cause noble pour tenter de culpabiliser les hommes, régler des comptes avec les hommes, féminiser le comportement des hommes, féminiser son mode de pensée jusqu'à sa propre manière de s'habiller.

Si je voulais exagérer un chouia je dirais que bientôt à ce rythme on devra presque s'excuser d'être un homme de peur d'être pointé du doigt ou jugé négativement par la société dans son ensemble ..Sa commence déjà d'ailleurs et certains hommes intègrent petit à petit le discours feministe et sont tétanisés à l'idée d'être taxé de macho par les femmes, oh la la l'insulte suprême :D
 
Si je voulais exagérer un chouia je dirais que bientôt à ce rythme on devra presque s'excuser d'être un homme de peur d'être pointé du doigt ou jugé négativement par la société dans son ensemble ..Sa commence déjà d'ailleurs et certains hommes intègrent petit à petit le discours feministe et sont tétanisés à l'idée d'être taxé de macho par les femmes, oh la la l'insulte suprême :D
Sors ! attend moi dehors, je vais te ramener chez le directeur :p:D
 
Mais formatage par qui... ? Et les hommes eux ne sont pas formatés ? La virilité est aussi imposée aux hommes...
Qu'est-ce qui empêche ensuite de prendre conscience de ce formatage et de s'en détacher ?

Perso je ne pense pas que ce soit que ça, les êtres humains en général (hommes et femmes confondus) ont cette tendance à vouloir dominer ceux qui leur paraissent plus faibles qu'eux : les hommes virils domineront ainsi les femmes en général car plus faibles à leurs yeux. Parmi les femmes, les plus dominatrices d'entre elles domineront les plus faibles d'entre elles, idem du côté des hommes les plus virils domineront les plus faibles (les gays et les efféminés, qu'ils soient gays ou non) et les dominés de leur côté, du moins certains d'entre eux, acceptent souvent cette domination quand ils accordent effectivement à l'autre ce statut de dominant, car être dominant c'est imposer une sorte de respect, et donc de soumission de la part des personnes qui accordent à l'autre ce statut, or il se trouve que la majorité des femmes ont cette attitude vis-à-vis des hommes virils (= dominants), donc les femmes seront toujours sous la domination des hommes même si elles essayent d'inverser le truc... ça ne marche pas (dans le sens où c'est ou ce sera mal vécu) car ensuite elles se plaignent ou se plaindront qu'il n'y a plus d'hommes (virils).

S'émanciper de la domination des hommes virils (donc dominants) impliquerait un certain nombre de chose qui iraient à l'encontre des intérêts de la femme, à savoir perdre son pouvoir de séduction lequel repose essentiellement ou du moins en grande partie sur ce statut de dominé, de faible qui a besoin d'un fort (homme viril) pour se sentir protégée etc... il se trouve que les hommes virils sont donc en position d'imposer des choses aux femmes (et du coup ça peut être tout et n'importe quoi), car ces femmes le veulent bien.

Pour résumer en une seule phrase, l'être humain (homme ou femme) a tendance à se soumettre à plus fort que lui, et donc ce plus fort peut faire un peu ce qu'il veut du pouvoir qu'on veut bien lui accorder...
 
Je trouve la cause féministe indispensable pour faire avancer la cause des femmes dans le monde entier, surtout là où elles sont le plus opprimées pour des raisons culturelles, de traditions archaïques et dépassés et qui bien souvent détournent la parole et l'enseignement religieuse pour faire croire que la femme est inférieur à l'homme.
Oui et non. Même dans ces cas là, « la cause » féministe est sexiste, parce qu’elle cache la moitié du problème. Là où il y a problème pour les femmes, il y a toujours problème pour les hommes aussi, et personne n’appel jamais pour ces mêmes pays, une cause masculiniste (que je ne souhaite personnellement pas non‑plus, étant libéra égalitaire). En disant ce que tu dis là, tu fais justement ce que tu reproches plus bas dans le troisième paragraphe (j’explique après).

Un exemple : il y a eu un documentaire sur une « pénurie de femmes » en Chine, accusant la misogynie de cette société (oubliant de noter que des femmes Chinoises la perpétuent et l’exploitent elles‑mêmes), parlant de génocide contre les femmes, mais quand il s’est produit la même chose dans les pays de l’est, qu’il y avait tellement peu d’homme restant vivants à cause des guerres que les femmes allaient chercher des hommes à l’étranger, personne n’a pas parlé de génocide contre les hommes et appelé à un mouvement masculiniste dans ces régions, et au contraire, ce sont encore les femmes qui ont été présentées comme des victimes. Ça ramène à la question de l’appréciation différence de la vie d’une personne, selon son sexe.

Ceci étant dit j'ai de plus en plus de mal avec le détournement de cette cause noble pour tenter de culpabiliser les hommes, régler des comptes avec les hommes, féminiser le comportement des hommes, féminiser son mode de pensée jusqu'à sa propre manière de s'habiller.
On vit au contraire à une époque qui exacerbe les différences vestimentaires (contrairement à une époque précédente ou la mode était plus mixte) et les différences de comportement.

Si je voulais exagérer un chouia je dirais que bientôt à ce rythme on devra presque s'excuser d'être un homme de peur d'être pointé du doigt ou jugé négativement par la société dans son ensemble ..Sa commence déjà d'ailleurs et certains hommes intègrent petit à petit le discours feministe et sont tétanisés à l'idée d'être taxé de macho par les femmes, oh la la l'insulte suprême :D
Oui, et c’est d’ailleurs ce que tu as fais toi‑même plus haut, en considérant que dans les régions difficiles du monde, seules les femmes sont victimes, et que implicitement, les hommes sont coupables (sûrement que c’est le club Med pour les hommes en Chine, en Inde, en Corée du Nord, etc).
 
Dernière édition:
[…] quand il s’est produit la même chose dans les pays de l’est, qu’il y avait tellement peu d’homme restant vivants à cause des guerres que les femmes allaient chercher des hommes à l’étranger, personne n’a pas parlé de génocide contre les hommes et appelé à un mouvement masculiniste dans ces régions, et au contraire, ce sont encore les femmes qui ont été présentées comme des victimes. Ça ramène à la question de l’appréciation différence de la vie d’une personne, selon son sexe.

[…]
Ce qui appel cet autre mème :

158039 158040
 

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Quand la responsabilité est chez les femmes, c’est du formatage, … donc pas de leur faute ?
Même chez les hommes il y a du formatage ! donc on peut dire quelque part que ce n'est pas sa faute non plus completement, tellement il est conditionné par des siècles de traditions !
L’éducation sert à ça aussi, a éliminer ce formatage même chez l'homme !
 
Ah au moins quelqu'un qui réagit en sachant de quoi elle parle. J'ai été surprise d'entendre un des hommes dire qu'il ne fallait pas instruire les filles car elles ne voudraient plus faire les larbins à la maison. Et cette femme qui témoigne de ses bébés étouffés à la naissance car des filles. C'est une horreur en effet mais il faut voir pour le savoir.

Oui ces passages du reportage est hallucinant, ils comprennent tout à l'envers.

Il faut vraiment qu'ils se réveillent dans ce pays... ils sont entrain de s'auto-détruire.

Les pauvres gamins... il n'y a pas de filles de leur âge... ca donnera de futur frustrés qui d'une part ne connaîtront rien des filles/femmes et d'autre part, qui auront un mal fou à trouver une épouse.
 
Comprendre par là (idem avec les autres points), que pour une mère féministe, il est normal que son enfant garçon a 7 fois plus de chance de se tuer volontairement que sa fille, elle trouve ça normal, ça la fait rigoler. Moi, ça me donne envie de vomir.
On ne doit pas parler de la même chose, c'est pas possible...personne, aucune mère ne trouverait ça normal allons...
 
Lol tu ne le connais pas alors.
Il a dit 1000 fois pire que ça.
Cf. Ce que j'ai écrit plus haut avec ses propos sur le viol.
Quand même...d'après ses écrits il est sensible et intelligent...doit y avoir un malentendu quelque part, un problème de compréhension, c'est pas possible autrement!

Je refuse d'accepter l'idée de m'être trompée à ce point! :p
 
L'analogie entre l'enfant et l'esclave me parait particulièrement douteuse. Je pense que ce n'est pas parce que certains principes peuvent être rattachés à deux statuts, à-priori différents, que la comparaison entre ces deux statuts, sur la seule base de ces éléments semblables nonobstant tous les autres si décalés, se révèle pertinente.

Le propos était volontairement exagéré. Il s'agit de recherche de similarité plus que d'égalite à proprement parler.

En effet, à mon sens, l'on pourrait, en raisonnant ainsi, signifier que l'enfant est semblable à l'animal car ce sont ses parents qui décident de ses heures de repas comme ils le font pour leurs chiens. Vous comprenez ce que je veux dire.

De même, pour mes animaux, je ne décide de rien. J'ai la même approche éducative avec les mêmes résultats qu'avec mes enfants et mes élèves. Dans les limites de l'intelligence de l'animal, bien sûr. Encore une fois, il s'agit d'éduquer et non de contraindre afin que l'apprenant puisse vivre au sein du groupe social.

L'enfant asservi me parait constituer un concept particulièrement désuet. Je dirais que désormais ce sont les parents qui sont asservis par leurs enfants, qui sont dominés par ceux-ci.

Les écoles sont classées par catégorie socio-économique en Belgique. J'ai travaillé dans tous les 5 catégories différentes (bien sûr, on pourra dire beaucoup de chose sur les limites d'un tel système). Les groupes socio-économiques forts avaient en effet tendance au laxisme, ne comprenant pas trop le système d'autorité et son fonctionnement ("De toute façon, il ne m'écoute jamais"). Les groupes socio-économiques plus faibles, par contre, était extrêmement traditionalistes. Des enfants frappés lors d'une réunion avec les parents et ce devant leur prof, c'était presque commun. Parfois, on attendait de passer la porte et je ne percevais que le son de la main sur la joue de l'enfant.

Ainsi, l'enfant roi est un concept moderne et dont l'abolition de la fessée témoigne parfaitement

Je n'ai, à aucun moment, fait l'apologie de l'enfant-roi mais celui de l'enfant-personne. Je pensais avoir été clair dessus, il semble que je me sois trompé.

Quant à l'autorité consentie, effectivement selon cette définition, que je ne partage pas,

C'est ennuyant puisque c'est celle du dictionnaire. Qui fait bien la différence entre autorité et autoritarisme.

l'enfant est asservi, de même que ne le sont une grande majorité de gens dans la société. En effet, nous sommes tous contraints de "subir" l'autorité de personnes ou d'institutions à laquelle (l'autorité) nous ne consentons pas réellement, auxquelles (ces personnes et institutions) nous ne désirerions pas obéir si nous en avions la possibilité et que seule la peur de la sanction nous contraint à reconnaitre.

Personne n'est contraint de subir l'autorité des autres. C'est un choix à chaque fois. Un choix dont les conséquences nous sont parfois néfastes, c'est certain, mais cela reste un choix. Nous avons toujours le choix pour tout.

Ainsi, si ce qui distinguait l'autorité de l'asservissement était l'unique consentement du fait d'une légitimité que l'on reconnaitrait, l'autorité serait dans la majorité des cas de l'asservissement car la légitimité des autorités qui nous contraignent est imposée par l'environnement et ne trouve pas de sens au sein de tous les esprits.

Ce qui est un problème d'éducation. Et une des raisons qui m'ont poussées à faire mon métier.

Si une Mère imposait à sa fille de faire ses devoirs ou d'aller se coucher, ou encore de se laver ou encore d'aller à l'école, cela deviendrait de l'asservissement selon cette définition car l'enfant pourrait ne pas consentir à ses ordres qu'ils ne jugeraient pas légitime.

Il peut le faire, en effet. Il s'agit alors de se montrer plus intelligent que son enfant. Ou plus sage. Ou les deux. Mais pour cela, il faut prendre le temps de la réflexion. La plupart des personnes sont dans la reproduction des comportements vécus et/ou dans la projection. Cela demande de prendre du recul. Personne n'a dit qu'éduquer un enfant était facile, loin de là. En avoir un est simple, l'aider à devenir ce qu'il désire l'est beaucoup moins.
 
Tout parent contraint, normalement, son enfant à faire ce qu'il juge comme bénéfique pour lui. Tout parent enseigne, normalement, à son enfant ce qu'il estime être le meilleur à connaitre. Tout parent (l'athée comme le religieux) conditionne son enfant selon son propre modèle en lui faisant intérioriser une partie de ses propres schèmes de perception de sorte à ce qu'il soit un peu à son image (bien que ça ne soit jamais le cas car il existe différentes socialisations qui s'opposent et celle vécue au contact des parents n'est donc pas la seule).

Je suis profondément croyant. Ma femme, de même. Nos enfants ne sont élevés dans aucune religion particulière. Ni même dans aucune croyance particulière. Ils posent des questions, nous y répondons en précisant que c'est notre vision des choses. Et qu'ils ont le droit d'exprimer et de penser différemment.

J'éduque mes enfants en essayant de leur passer certaines valeurs que je juge important, il est vrai. Mais ces valeurs sont assez universelles, pas propre à une seule religion. A eux de faire leurs choix.

Ce que vous énoncez me parait être particulièrement subjectif car, de même que vous pourriez considérer que bon nombre de parents empêchent, à tort, à leurs enfants d'agir de telle ou telle sorte, il existe peut-être tout un tas de parents qui, eux aussi, estimeraient que vous empêchez, à tort, vos propres enfants d'agir de telle ou telle façon.

Je n'ai jamais rien interdit à mes enfants, aucune question, aucun tabou, aucun secret, aucune activité. Je vois mal, du coup, ce qu'on pourrait me reprocher d'interdire puisque ce n'est pas le cas. Je demande à l'enfant de l'accompagner sur son chemin, je ne le force pas à prendre celui que j'estime le meilleur.

Chaque parent opère, pour ses enfants, des choix qui ne trouveraient grâce aux yeux des autres parents.
Chacun éduque son enfant selon ce qu'il pense le mieux pour lui (normalement).
Ainsi, il ne peut exister une éducation où l'enfant serait totalement libre, ne serait contraint en rien et déciderait de tout sans que ses parents ne cherchent à lui imposer quoi que ce soit. Herbert Spencer disait qu'une éducation rationnelle consisterait à éduquer ses enfants sans rien leur imposer, sans rien leur dicter. Mais nous constatons bien qu'il ne s'agit que d'une chimère et que les limites de l'imposition sont relatives à chaque parents et qu'il n'y a pas d'universalité en la matière sur ce qu'il conviendrait de faire ou de ne pas faire.

D'universalité dans la didactique, non, c'est vrai qu'il n'y en a aucune. Puisque la didactique est spécifique à chaque individu, certaines fonctionnant mieux que d'autres.

Mais nous sommes tous identiques biologiquement (sauf maladies) et la pédagogie, en tant que science, est ce qui peut nous éclairer sur nos leviers communs. Y compris les nôtres. La didactique, c'est aux parents de faire l'effort de la trouver. OU de les trouver plutôt.
 
Perso je ne pense pas que ce soit que ça, les êtres humains en général (hommes et femmes confondus) ont cette tendance à vouloir dominer ceux qui leur paraissent plus faibles qu'eux : les hommes virils domineront ainsi les femmes en général car plus faibles à leurs yeux. Parmi les femmes, les plus dominatrices d'entre elles domineront les plus faibles d'entre elles, idem du côté des hommes les plus virils domineront les plus faibles (les gays et les efféminés, qu'ils soient gays ou non) et les dominés de leur côté, du moins certains d'entre eux, acceptent souvent cette domination quand ils accordent effectivement à l'autre ce statut de dominant, car être dominant c'est imposer une sorte de respect, et donc de soumission de la part des personnes qui accordent à l'autre ce statut, or il se trouve que la majorité des femmes ont cette attitude vis-à-vis des hommes virils (= dominants), donc les femmes seront toujours sous la domination des hommes même si elles essayent d'inverser le truc... ça ne marche pas (dans le sens où c'est ou ce sera mal vécu) car ensuite elles se plaignent ou se plaindront qu'il n'y a plus d'hommes (virils).

dominant, dominé... ta vision du "vivre-ensemble" est bien déprimante :(
 
dominant, dominé... ta vision du "vivre-ensemble" est bien déprimante :(
Comme elle a dit Patouch, un constat n’est pas un souhait, surtout quand au contraire c’est constaté pour déplorer. On m’a déjà fait le coup, genre « ce que je décris, c’est ce que je souhaite ».
 
Dernière édition:
Comme elle a dit Patouch, un constat n’est pas un souhait, surtout quand au contraire c’est constaté pour déplorer. On m’a déjà fait le coup, genre « ce que je décris, c’est ce que je souhaite ».
non. mais ce que tu décris est ce que tu penses avoir observé. C'est ta "vision" dans le sens ton "regard"... pas "vision" dans le sens "souhait".
enfin, je suis peut-être pas clair...
 
C'est l'évidence même, on ne se soumet qu'à plus fort que soi, donc une personne perçue comme étant faible ne peut avoir le rôle de dominant aux yeux de la personne qui la perçoit comme étant plus faible qu'elle...
C’est en effet tellement énorme qu’il faut être aveugle pour ne pas le voir (version plus longue de la réponse courte).
 
C'est l'évidence même, on ne se soumet qu'à plus fort que soi, donc une personne perçue comme étant faible ne peut avoir le rôle de dominant aux yeux de la personne qui la perçoit comme étant plus faible qu'elle...
Pourquoi devrait-il toujours y avoir rapport de soumission de l'un envers l'autre ?

Perso, ce n'est pas la vision/regard/lecture que j'ai de l'écrasante majorité des relations de couples (et humaines) de mes connaissances.
 
Pourquoi devrait-il toujours y avoir rapport de soumission de l'un envers l'autre ?

Perso, ce n'est pas la vision/regard/lecture que j'ai de l'écrasante majorité des relations de couples (et humaines) de mes connaissances.
J'ai parlé de soumission parce que je rebondissais sur ce que disait Ebion, à savoir que selon lui ce sont les hommes qui établissent les règles du jeu, je demandais à Ebion pourquoi les femmes se soumettaient aux désirs des hommes, pourquoi se soumettent elles aux règles en question, pourquoi ne s'en détachent-elles pas si ces règles ne leur conviennent pas...Donc ce que j'ai dit explique pour quelle raison les femmes se soumettent à ces règles...
 
@Hibou57 je sais que tu seras assez courageux et intéressé pour visionner ce reportage mais c'est ce que nous subissons, nous Femmes, et nous devons nous battre chaque jour pour garder les libertés acquises ici en France.
Le féminisme a du sens. Les Femen sont un épiphénomène.

C'est des femmes qui ne veulent pas de fillette ici en l'occurrence
et même peut-être qu'elle sont utiliser par des patronas vereux
qui ne veulent que des garçons plus débrouillard..

Toutes les femmes sont plus ou moins féministe, celles de caractère
masculine mène une partie des hommes comme des chiens en laisse
sont déjà très actif...
 
Pourquoi devrait-il toujours y avoir rapport de soumission de l'un envers l'autre ?

Perso, ce n'est pas la vision/regard/lecture que j'ai de l'écrasante majorité des relations de couples (et humaines) de mes connaissances.
Je vais me faire des ennemis encore, mais si, la preuve par la passivité de la femme moyenne. Rien que par ça, elle établit un début de relation inégalitaire, et il y a peu de chance que ça inspire les gens qui rêvent d’une relation égalitaire (je ne parles pas d’être identiques, mais d’être égaux).

Cette passivité a beaucoup de conséquences, et l’une de ses conséquences, c’est cette hiérarchie. Et on est pas dans les cas en marge, on est plutôt dans la règle, là.
 
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