APRÈS les cultures de canne à sucre décimées dans le Gharb (cf. notre édition du 14 février), la vague de froid sévit aussi au Souss-Massa-Draâ et a causé des dégâts considérables dans la production agricole. Les pertes se chiffrent en milliers de DH et les petits et moyens agriculteurs, à Chtouka Ait Baha, fléchissent sous le poids de la situation à laquelle ils font face désormais.
Bachir Ahechmoud, Président de lAssociation Agricole des Producteurs du Maraîchage et du Lait (Aspromal) déclare pour sa part que les cultures maraîchères, telles que les courgettes, pommes de terre ou encore petits pois qui poussent en hors-serre ont été brûlées par le gel de ces derniers jours et les pertes sont énormes. Ce qui représente un manque à gagner pour les les agriculteurs de lordre de 150 à 200.000 DH par hectare, sachant que le coût de revient par hectare se situe aux alentours de 35 à 40.000 DH.
La surface touchée par le froid concerne quelque 200 hectares, et sachant que le prix de la courgette export étant de 1,3 euro le kg, on peut facilement en déduire les dégâts causés par le froid. «Malheureusement, ces pertes ne sont pas assurées vu que les intervenants, à savoir le ministère de lAgriculture et de la Pêche maritime, la Chambre régionale dAgriculture de Souss Massa Draâ et lOffice régional de Mise en Valeur agricole (ORMVA) nont pas procédé à la sensibilisation des agriculteurs à temps et avant même le semis pour assurer les cultures», explique Ahchmoud.
Aujourdhui, les membres de lAspromal doivent affronter une situation financière très critique car ils sont couverts de dettes de tous les côtés, banques, stations demballage, fournisseurs Leur espoir est que le ministère de tutelle et les autorités locales procèdent au recensement des dégâts et trouvent un moyen pour aider les agriculteurs sinistrés à redresser leur situation.
La question des assurances et des dédommagements est donc encore une fois soulevée. En attendant, le consommateur doit sattendre à une hausse des prix des produits agricoles, effet immédiat de cette situation de crise sur le marché local.
La saison agricole nétait déjà pas fameuse à cause de la succession de grosses chaleurs, du manque de pluie puis maintenant de la vague de froid.
L'Economiste
Bachir Ahechmoud, Président de lAssociation Agricole des Producteurs du Maraîchage et du Lait (Aspromal) déclare pour sa part que les cultures maraîchères, telles que les courgettes, pommes de terre ou encore petits pois qui poussent en hors-serre ont été brûlées par le gel de ces derniers jours et les pertes sont énormes. Ce qui représente un manque à gagner pour les les agriculteurs de lordre de 150 à 200.000 DH par hectare, sachant que le coût de revient par hectare se situe aux alentours de 35 à 40.000 DH.
La surface touchée par le froid concerne quelque 200 hectares, et sachant que le prix de la courgette export étant de 1,3 euro le kg, on peut facilement en déduire les dégâts causés par le froid. «Malheureusement, ces pertes ne sont pas assurées vu que les intervenants, à savoir le ministère de lAgriculture et de la Pêche maritime, la Chambre régionale dAgriculture de Souss Massa Draâ et lOffice régional de Mise en Valeur agricole (ORMVA) nont pas procédé à la sensibilisation des agriculteurs à temps et avant même le semis pour assurer les cultures», explique Ahchmoud.
Aujourdhui, les membres de lAspromal doivent affronter une situation financière très critique car ils sont couverts de dettes de tous les côtés, banques, stations demballage, fournisseurs Leur espoir est que le ministère de tutelle et les autorités locales procèdent au recensement des dégâts et trouvent un moyen pour aider les agriculteurs sinistrés à redresser leur situation.
La question des assurances et des dédommagements est donc encore une fois soulevée. En attendant, le consommateur doit sattendre à une hausse des prix des produits agricoles, effet immédiat de cette situation de crise sur le marché local.
La saison agricole nétait déjà pas fameuse à cause de la succession de grosses chaleurs, du manque de pluie puis maintenant de la vague de froid.
L'Economiste