Le grand jeu des mots en h

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Ebion
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Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da quebrada
VIB
Bonjour :timide:

Dans ce jeu, vous devez chacun à tour de rôle nommer un mot qui commence en h (arabe ou français) et qui obsède les bladinautes et la communauté en général.

Je commence :

Hebdo! :joueur:
 
Ho trugarekaat, je ne vous en demande pas plus ! :)

Tu dois comprendre deux choses :

1) La phrase "credo quia absurdum" n'est pas représentative de la Tradition, dans laquelle on a presque toujours tenté d'honorer les exigences de la raison (sans tomber dans un rationalisme à outrance). De plus, Tertullien a été cité hors contexte. Il disait cela en faisant une figure de rhétorique.

2) @Lilyla est pure. :timide:
 
Tu dois comprendre deux choses :

Deux choses, et quelques autres encore.

1) La phrase "credo quia absurdum" n'est pas représentative de la Tradition, dans laquelle on a presque toujours tenté d'honorer les exigences de la raison (sans tomber dans un rationalisme à outrance). De plus, Tertullien a été cité hors contexte. Il disait cela en faisant une figure de rhétorique.

Et pourtant, il y a toujours un moment où la foi nécessite un saut dans l'inconnu, un désarmement de la raison !


J'ai l'impression que tu dis un peu des gens qu'ils sont "purs" comme certains disent d'eux qu'ils sont "gentils", non ? :sournois:

 
[QUOTquEbion, post: 13493027, member: 130060"]Tu dois comprendre deux choses :

1) La phrase "credo quia absurdum" n'est pas représentative de la Tradition, dans laquelle on a presque toujours tenté d'honorer les exigences de la raison (sans tomber dans un rationalisme à outrance). De plus, Tertullien a été cité hors contexte. Il disait cela en faisant une figure de rhétorique.

2) @Lilyla est pure. :timide:[/QUOTE]
F
Bonne nuit lol^^
 
Deux choses, et quelques autres encore.



Et pourtant, il y a toujours un moment où la foi nécessite un saut dans l'inconnu, un désarmement de la raison !

J'ai certaines réserves envers cette formulation. Dès qu'on parle de la foi comme une croyance sans preuve suffisante, on fait le jeu des athées. Il est préférable de parler de la foi comme l'accueil du témoignage que Dieu donne de lui-même dans la Bible, ce qui place l'enjeu sur le plan de la parole et de la confiance, davantage que sur celui d'un savoir scientifique ou métaphysique... En même temps, il est juste de dire que de croire la parole de quelqu'un ne permet pas d'arriver à la même certitude que celle qui consiste à démontrer un théorème ou à voir quelque chose avec ses yeux. S'agit-il pour autant d'un désarmement de la raison, ou simplement d'une ouverture vers une dimension supérieure, sans pour autant lui faire violence?
 
J'ai certaines réserves envers cette formulation. Dès qu'on parle de la foi comme une croyance sans preuve suffisante, on fait le jeu des athées. Il est préférable de parler de la foi comme l'accueil du témoignage que Dieu donne de lui-même dans la Bible, ce qui place l'enjeu sur le plan de la parole et de la confiance, davantage que sur celui d'un savoir scientifique ou métaphysique... En même temps, il est juste de dire que de croire la parole de quelqu'un ne permet pas d'arriver à la même certitude que celle qui consiste à démontrer un théorème ou à voir quelque chose avec ses yeux. S'agit-il pour autant d'un désarmement de la raison, ou simplement d'une ouverture vers une dimension supérieure, sans pour autant lui faire violence?

Il peut y avoir des moments de rupture assez violents entre les deux. Saint Thomas d'Aquin semble en avoir connu un à la fin de sa vie, qui lui a fait renoncer à l'écriture.
 
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