C'est un fait du pavlovisme médiatique, dès qu'on lit "harcèlement sexuel", on voit une pauvre femme agressée par un violeur en puissance, pire, une travailleuse persecutée sur son lieu de travail par un supérieur hiérarchique masculin abusant lâchement de son pouvoir.
Vision fantasmatique lancée par le féminisme et resassée à longueur de débats médiatiques, au point de nous chacher la cause serieuse et les victimes réelles du harcelement sexuel.
Le vrai harcelement sexuel, pas celui dont le remède est le plein emploi, mais celui des médias qui nous harcèlent d'images de femmes.
Pas une pub pour bagnole, un fromage, une poudre à récurer pour chiotte, qui n'agite sous nos yeux -surtout sous nos yeux d'homme - une femme à poil super roulée, une mannequin longiforme dont le regard provocateur et glacé semble dire "je suis trop belle, trop grande,et trop chère pour toi, petit bonhomme".
Harcèlement de tous les instants sur les affiches, dans les magazines et par les ondes face auquel l'homme moyen, vivant le plus souvent dans la précarité du salariat et du désir (les deux sont liés) , a du mal à ne pas succomber et se sentir frustré.
Déboussolé par toute cette propagande pour un paradis de la libido consommante qui n'existe que dans les spots mais qui lui rend, par effet de contraste, sa réalité décevante et laide comme
une tranche de vie du magazine "Strip-tease".
Harcelé, frustré, et bientôt haineux, l'homme moyen. Au point d'en oublier que les vraies femmes n'y sont pour rien. Que ce ne sont pas elles qui diffusent ces images, ni elles qui en profitent.Qu'elles sont elles aussi harcelées, tenues de s'y conformer sous peine d'être exclues du monde merveilleux du désir.
Alain Soral.
Vision fantasmatique lancée par le féminisme et resassée à longueur de débats médiatiques, au point de nous chacher la cause serieuse et les victimes réelles du harcelement sexuel.
Le vrai harcelement sexuel, pas celui dont le remède est le plein emploi, mais celui des médias qui nous harcèlent d'images de femmes.
Pas une pub pour bagnole, un fromage, une poudre à récurer pour chiotte, qui n'agite sous nos yeux -surtout sous nos yeux d'homme - une femme à poil super roulée, une mannequin longiforme dont le regard provocateur et glacé semble dire "je suis trop belle, trop grande,et trop chère pour toi, petit bonhomme".
Harcèlement de tous les instants sur les affiches, dans les magazines et par les ondes face auquel l'homme moyen, vivant le plus souvent dans la précarité du salariat et du désir (les deux sont liés) , a du mal à ne pas succomber et se sentir frustré.
Déboussolé par toute cette propagande pour un paradis de la libido consommante qui n'existe que dans les spots mais qui lui rend, par effet de contraste, sa réalité décevante et laide comme
une tranche de vie du magazine "Strip-tease".
Harcelé, frustré, et bientôt haineux, l'homme moyen. Au point d'en oublier que les vraies femmes n'y sont pour rien. Que ce ne sont pas elles qui diffusent ces images, ni elles qui en profitent.Qu'elles sont elles aussi harcelées, tenues de s'y conformer sous peine d'être exclues du monde merveilleux du désir.
Alain Soral.
