Le marché transatlantique, cimetière des nations
Le 4 juillet 2013
Pierre
Hillard
Docteur en science politique et essayiste.
Après lannonce par le président Obama, en février 2013, du lancement dun marché transatlantique,
les événements se sont accélérés les 17-18 juin lors de la réunion du G8 en Irlande du Nord.
Avant de rentrer à Washington, le président américain a fait un détour, comme par hasard
à Berlin afin de régler avec la chancelière Merkel les derniers points
permettant lassujettissement du Vieux Continent aux financiers de Wall Street.
La France noppose plus de résistance.
Des secteurs étant plus égaux que dautres, nos responsables politiques nhésitent pas à sacrifier des pans entiers
du patrimoine (industrie, agriculture, secteur public, environnement, normes sanitaires )
à lexclusion de la sacro-sainte « exception culturelle ».
Nos artistes ont beau se proclamer « citoyens du monde », louverture a ses limites.
Tant pis pour louvrier de Michelin ou lagriculteur de lAveyron :
ils devront goûter aux joies des normes transatlantiques standardisées made in USA appelées à être les références
pour le monde entier.
Cest le point clef de laffaire.
Sans oublier les droits de douane en voie dévaporation qui vont décapiter des secteurs clefs de notre industrie
et de notre agriculture.
Il sagit dappliquer à toutes les strates des sociétés occidentales des mesures calquées sur les intérêts et les normes
régissant le modèle américain.
Ces normes édictées par lactivité intense des lobbies anglo-saxons à Bruxelles reposent
toutes sur le principe du libéralisme le plus effréné.
Cette situation nest que la conséquence dun long travail fait en amont.
.../...
Le 4 juillet 2013
Pierre
Hillard
Docteur en science politique et essayiste.
Après lannonce par le président Obama, en février 2013, du lancement dun marché transatlantique,
les événements se sont accélérés les 17-18 juin lors de la réunion du G8 en Irlande du Nord.
Avant de rentrer à Washington, le président américain a fait un détour, comme par hasard
à Berlin afin de régler avec la chancelière Merkel les derniers points
permettant lassujettissement du Vieux Continent aux financiers de Wall Street.
La France noppose plus de résistance.
Des secteurs étant plus égaux que dautres, nos responsables politiques nhésitent pas à sacrifier des pans entiers
du patrimoine (industrie, agriculture, secteur public, environnement, normes sanitaires )
à lexclusion de la sacro-sainte « exception culturelle ».
Nos artistes ont beau se proclamer « citoyens du monde », louverture a ses limites.
Tant pis pour louvrier de Michelin ou lagriculteur de lAveyron :
ils devront goûter aux joies des normes transatlantiques standardisées made in USA appelées à être les références
pour le monde entier.
Cest le point clef de laffaire.
Sans oublier les droits de douane en voie dévaporation qui vont décapiter des secteurs clefs de notre industrie
et de notre agriculture.
Il sagit dappliquer à toutes les strates des sociétés occidentales des mesures calquées sur les intérêts et les normes
régissant le modèle américain.
Ces normes édictées par lactivité intense des lobbies anglo-saxons à Bruxelles reposent
toutes sur le principe du libéralisme le plus effréné.
Cette situation nest que la conséquence dun long travail fait en amont.
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