Publié avant le référendum sur la constitution par l'influent Think Tank, The European Council on Foreign Relations (ECFR) qui compte parmi ses dirigeants l'ancien secrétaire général de l'OTAN l'espagnol Javier Solana et l'allemand Joschka Fischer ancien ministre des affaires étrangère, le rapport met lUnion européenne face à ses responsabilités vis-à-vis de la monarchie marocaine.
«Bien que le Maroc soit généralement considéré comme un pays plus stable, plus avancé et plus démocratique que beaucoup dautres pays dAfrique du Nord, il pourrait lui aussi connaître des troubles», écrivent Susi Dennison, Nicu Popescu et José Ignacio Torreblanca, les trois auteurs de ce rapport de lECFR.
«La tactique du roi»
Pour eux, une révolution de type égyptien ou tunisien nest pas dactualité au Maroc, «les marocains se sentent de plus en plus frustrés par le vernis démocratique de leur pays. Ils réclament aujourdhui davantage de limites au pouvoir royal ainsi que la fin de la corruption et du clientélisme. En somme, les Marocains veulent un roi qui règne mais ne gouverne pas, comme le résume le slogan du mouvement du 20 février», constate les chercheurs de ce think thank européen.
Ces derniers qualifient le régime marocain de «monarchie autoritaire». La possibilité dévoluer progressivement vers une démocratie constitutionnelle est sur la table. «Pour autant, les jeux ne sont pas encore faits. Même si le mouvement s'est amplifié, il ne semble pas encore menacer le roi Mohammed VI au point de l'obliger à céder une partie importante de ses pouvoirs en créant de véritables institutions démocratiques», tempère léquipe de lECFR.
La réforme constitutionnelle est pour les auteurs «un jeu tactique du roi. Dans limmédiat, ni lui ni son entourage ne semblent prêts à modifier de façon significative léquilibre du pouvoir au Maroc». Cette situation met lUE face à des défis très différents de ceux rencontrés en Egypte et en Tunisie.
« LUE doit maintenant utiliser linfluence considérable dont elle dispose au Maroc pour accentuer la pression en faveur dune démocratie véritable »
«Bien que le Maroc soit généralement considéré comme un pays plus stable, plus avancé et plus démocratique que beaucoup dautres pays dAfrique du Nord, il pourrait lui aussi connaître des troubles», écrivent Susi Dennison, Nicu Popescu et José Ignacio Torreblanca, les trois auteurs de ce rapport de lECFR.
«La tactique du roi»
Pour eux, une révolution de type égyptien ou tunisien nest pas dactualité au Maroc, «les marocains se sentent de plus en plus frustrés par le vernis démocratique de leur pays. Ils réclament aujourdhui davantage de limites au pouvoir royal ainsi que la fin de la corruption et du clientélisme. En somme, les Marocains veulent un roi qui règne mais ne gouverne pas, comme le résume le slogan du mouvement du 20 février», constate les chercheurs de ce think thank européen.
Ces derniers qualifient le régime marocain de «monarchie autoritaire». La possibilité dévoluer progressivement vers une démocratie constitutionnelle est sur la table. «Pour autant, les jeux ne sont pas encore faits. Même si le mouvement s'est amplifié, il ne semble pas encore menacer le roi Mohammed VI au point de l'obliger à céder une partie importante de ses pouvoirs en créant de véritables institutions démocratiques», tempère léquipe de lECFR.
La réforme constitutionnelle est pour les auteurs «un jeu tactique du roi. Dans limmédiat, ni lui ni son entourage ne semblent prêts à modifier de façon significative léquilibre du pouvoir au Maroc». Cette situation met lUE face à des défis très différents de ceux rencontrés en Egypte et en Tunisie.
« LUE doit maintenant utiliser linfluence considérable dont elle dispose au Maroc pour accentuer la pression en faveur dune démocratie véritable »