Le cabinet britannique détude et danalyse des risques Maplecroft annonce, dans son rapport de 2012, que le Maroc figure parmi les neuf pays arabes, des dix pays du monde, exposés à un risque élevé de violence politique à court terme.
Qui a dit que le Maroc est un volcan éteint? Le cabinet britannique détude et danalyse des risques économiques et politiques Maplecroft, dans son dernier rapport « LAtlas des risques politiques 2012», avance que le Maroc est plutôt en ébullition. Cette étude, qui en est à sa 4e édition, montre en effet que parmi les dix pays du monde exposés à un risque élevé de violence politique à court terme, figure le Maroc. Les autres pays concernés sont lAlgérie, Bahreïn, lEgypte, le Koweït, la Libye, Oman, la Syrie et la Tunisie et le seul pays non-arabe est la Côte dIvoire. Bien que les degrés de risque de troubles et de changements politiques peuvent différer considérablement entre les différents pays, cela tient en fait à leurs propres réalités politiques, économiques et sociales. A noter que lAtlas des risques politiques 2012, qui porte sur 197 pays de par le monde, utilise dans son analyse plus de 500 indicateurs, regroupés en 49 indices de risques politique, économique, social, environnemental et sétalant sur un espace temporel de changements de courte durée. Il comprend entre autres la gouvernance, lenvironnement macroéconomique, les partenaires commerciaux, le chômage des jeunes et la sécurité alimentaire, ou encore la relation entre le civil et linstitution militaire. Le réveil arabe persiste. De tels risques ne manqueraient pas dimpacter à la baisse les opportunités dinvestissement, en ligne bien sûr avec le printemps arabe qui ne semble pas encore épuiser ses cartouches. Comme le constate dailleurs Anthony Skinner, directeur responsable de la région MENA à Maplecroft, qui prévoit que «le réveil arabe va persister en 2012 et se prolongera encore dans les années qui suivent».Ce jeu de scénarios est dautant plus vrai que les menaces actuelles de lIran de fermer le détroit dOrmuz sont déjà des signes avant-coureurs que la stabilité fragile de la région MENA ne tiendrait pas longtemps le coup.Maplecroft analyse que linstabilité actuelle menace sérieusement le climat des affaires. Les risques et les menaces de conflits contraignent les investisseurs à se retourner vers dautres régions du monde, plus clémentes. Leffet boule de neige, doublé dun effet psychique, y sont également pour beaucoup puisque les pays arabes présentent un certain nombre de points communs ayant trait essentiellement à des facteurs historique , culturel et religieux.
http://www.lesoir-echos.com/le-maroc-court-un-risque-politique-eleve/economie/41019/
Qui a dit que le Maroc est un volcan éteint? Le cabinet britannique détude et danalyse des risques économiques et politiques Maplecroft, dans son dernier rapport « LAtlas des risques politiques 2012», avance que le Maroc est plutôt en ébullition. Cette étude, qui en est à sa 4e édition, montre en effet que parmi les dix pays du monde exposés à un risque élevé de violence politique à court terme, figure le Maroc. Les autres pays concernés sont lAlgérie, Bahreïn, lEgypte, le Koweït, la Libye, Oman, la Syrie et la Tunisie et le seul pays non-arabe est la Côte dIvoire. Bien que les degrés de risque de troubles et de changements politiques peuvent différer considérablement entre les différents pays, cela tient en fait à leurs propres réalités politiques, économiques et sociales. A noter que lAtlas des risques politiques 2012, qui porte sur 197 pays de par le monde, utilise dans son analyse plus de 500 indicateurs, regroupés en 49 indices de risques politique, économique, social, environnemental et sétalant sur un espace temporel de changements de courte durée. Il comprend entre autres la gouvernance, lenvironnement macroéconomique, les partenaires commerciaux, le chômage des jeunes et la sécurité alimentaire, ou encore la relation entre le civil et linstitution militaire. Le réveil arabe persiste. De tels risques ne manqueraient pas dimpacter à la baisse les opportunités dinvestissement, en ligne bien sûr avec le printemps arabe qui ne semble pas encore épuiser ses cartouches. Comme le constate dailleurs Anthony Skinner, directeur responsable de la région MENA à Maplecroft, qui prévoit que «le réveil arabe va persister en 2012 et se prolongera encore dans les années qui suivent».Ce jeu de scénarios est dautant plus vrai que les menaces actuelles de lIran de fermer le détroit dOrmuz sont déjà des signes avant-coureurs que la stabilité fragile de la région MENA ne tiendrait pas longtemps le coup.Maplecroft analyse que linstabilité actuelle menace sérieusement le climat des affaires. Les risques et les menaces de conflits contraignent les investisseurs à se retourner vers dautres régions du monde, plus clémentes. Leffet boule de neige, doublé dun effet psychique, y sont également pour beaucoup puisque les pays arabes présentent un certain nombre de points communs ayant trait essentiellement à des facteurs historique , culturel et religieux.
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