arrête de faire de la propagande de bas étage... moi je parlais des travailleurs marocains, donc un segment des la communauté marocaine. Or, ta source wiki mentionne le
nombre global de Marocains en Algérie.... OR, comme tout le monde le sait, sauf toi apparemment, une bonne partie de la communauté marocaine de ce pays est présente depuis nombre de générations et cela pour des évidentes raisons géographiques : dans tous les pays du monde avec une frontière commune il y a tjs eu des brassages culturel. Avant leur expulsion par Boumedienne, la communauté marocaine en DZ était la plus ancienne et la plus grande dans ce pays....Il y a énormément de couples mixtes au dela des frontières des deux pays.
Pour ta gouverne, les flux et les échanges ont tjs été dans les deux sens : Oujda a toujours accueilli une big communauté algérienne et ce au fil des générations : auj même notre ami Boutef est né a Oujda. Les DZ qui sont nés a Oujda et qui ont occupé des postes a responsabilité sont tellement nombreux k'on les a longtemps appelé le clan d'Oujda.
Perso, je suis fier de cette mixité mais pas de coup de poignard dans le dos
http://www.alterinfo.net/La-deportation-des-marocains-d-Algerie-en-1975_a15674.html
La déportation des marocains d'Algerie en 1975
La communauté marocaine en Algérie est la plus ancienne des communautés de ce pays; de ce fait, beaucoup de familles ont perdu au fil des générations tout lien avec leur pays d’origine, le Maroc. En outre, les mariages mixtes sont venus fondre cette communauté dans la société algérienne. Rien ne différenciait l’Algérien de son frère marocain. Tous deux ont combattu côte à côte pour la justice et l’égalité lors de la guerre de libération. Beaucoup ont perdu leur vie, d’autre l’ont risquée.
Malheureusement, après l’indépendance, cette communauté a vite sombré dans l’ostracisme et l’exclusion aggravés et accentués par les conflits algéro/marocains qui ont vu le jour dès 1963 avec la guerre dite "des sables". Des familles enracinées en Algérie et résidant légalement dans ce pays ont été spoliées de leurs biens et expulsées vers le Maroc, pays qu’elles connaissaient peu ou parfois pas du tout. Des familles mixtes ont été "dépecées". Des enfants ont été arrachés à leur mère et des femmes séparées de leurs enfants et leur conjoint. Ces exactions constituent une grave violation des droits de l’homme.
"Ne pas rire, ne pas déplorer, ne pas détester, mais de comprendre." (Spinoza)
Mémoire d’un Marocain d’Algérie
Récit d’une déportation
Nous sommes le mois de décembre 1975 et ça coïncide avec la fête de l’Aid el Kébir. Un camarade de classe m’interpelle. Il m’informe que la police me demande. La famille est pour sa part déjà détenue. Je n’ai même pas le temps de retourner en classe pour récupérer mes cahiers.Mon cartable est en effet à la maison. Je quitte le collège au vu au su de tout le monde pendant la récréation. Je me sens choqué et humilié. Je monte dans le fourgon de la police. Un policier m’y dit : "Vous partez au Maroc pour insulter le roi Hassan II." Nous faisons partie de la dernière vague des expulsés. J’arrive dans un commissariat rempli de personnes promises à la déportation. La situation peut être qualifiée de dramatique. Les enfants pleurent. Il fait froid. Cette scène indigne horrifie. Un jeune policier que je connais est présent. J’entre au commissariat, car les gens sont à ce point nombreux qu’ils débordent les alentours dans une cohue indescriptible. Et ce à telle enseigne que l’on finit par les placer dans des garages. J’entre à cet endroit et donne un coup de coude à ce policier de ma connaissance. Mon père intervient pour me défendre. Le policier répond par une double agression : physique et verbale. Il fait un croche-pied à mon père, le qualifie de **. Mon frère aîné Hassan accourt et frappe le policier d’une façon répétée. Il lui assène coup de poing et coup de tête. Mon frère est ceinturé ; isolé et passé à tabac. Il sort ensanglanté. Non expulsable, la décision de lui faire suivre le même sort que beaucoup de Marocains est prise. Il est fouillé.
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