Le Maroc sur le point d'acheter les avions de combat les plus chers du monde

Bladi Robot

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Le Maroc poursuit la modernisation de son armée et serait sur le point de finaliser l'achat de 32 chasseurs furtifs F-35 Lightning II auprès de Lockheed Martin. Avec cette acquisition, le royaume deviendra le premier pays arabe à doter son armée de cet équipement de pointe.
Le Maroc a commandé 32 chasseurs F-35 pour 17 milliards de dollars auprès du fabricant américain. Le contrat prévoit une livraison sur 45 ans, ainsi que la maintenance et le soutien logistique de ces appareils de 5ᵉ (…)

- Maroc / Défense - Armement, Algérie, Forces Armées Royales (FAR), États-Unis, Israël

Le Maroc sur le point d'acheter les avions de combat les plus chers du monde
 
Le F-35, conçu par l’entreprise américaine Lockheed Martin, repose sur un écosystème informatique complexe essentiel à son fonctionnement. Un centre informatique, situé sur la base américaine d'Eglin, en Floride, permet ainsi de gérer à distance les opérations de maintenance et de mise à jour.

Ce centre névralgique gère les données envoyées par les avions et l'envoi des mises à jour pour l'avion et ses armements, mais aussi les besoins de pièces de rechange à travers le monde.

En théorie, ce système pourrait donc envoyer un virus capable d'immobiliser les avions. Le F-35 est toutefois capable d’opérer jusqu'à 30 jours, sans avoir besoin de se connecter au système de maintenance.

Mais une autre contrainte restreint encore davantage l'autonomie des clients du F-35 : il s’agit de la préparation des fichiers informatiques de données de mission (MDF).

Tous ces fichiers doivent en effet être réalisés et testés sur la base d'Eglin, par des équipes des forces armées concernées envoyées sur place, mais sous le contrôle de leurs homologues américains, précisent Les Echos.

Cette mainmise des Etats-Unis sur la préparation des missions de combat et sur les données permet ainsi à Washington de s'assurer que l'utilisation des F-35 est toujours conforme à l’intérêt national.

En renonçant au F-35, l’Espagne suit l’exemple de l’Inde, qui a récemment décliné la même offre, et affirme sa volonté de limiter sa dépendance envers Washington.

Elle entend ainsi préserver une forme de souveraineté en matière de défense, tout en maintenant ses engagements auprès de l’OTAN, plafonnés à 2% du PIB. A l’instar de New Delhi,

Madrid fait donc le pari de l’autonomie stratégique, quitte à tendre ses relations avec certains alliés.

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