Ce moment, c’est le mois de Chaabane que nous accueillons aujourd’hui, c’est le mois où toutes les actions sont portés à Allah.
Il est rapporté que Oussama Ibnou Zaïd a dit au Prophète (SAWS) : « Pourquoi tu ne jeûnes pas pendant les autres mois comme tu jeûnes pendant le mois de Chaabane ». Le Prophète (SAWS) lui a précisé que pendant ce mois, situé entre Rajab et Ramadhan, les gens ont tendance à s’assoupir, alors que pendant ce mois les actions sont portés devant Allah, Maître de l’univers ; et le Prophète (SAWS) de poursuivre « J’aime que mon action soit portée devant Allah pendant que je suis dans l’état de jeûneur ».
Le Coran dit : « Vers Lui montent les bonnes paroles et ce sont les bonnes actions qui les élèvent ».
En effet, si la profession de foi traduit l’adhésion de la raison et du cœur à la certitude de l’existence et de l’unicité divines, si la prière témoigne de l’élan de l’âme vers Lui, si la charité atteste, directement ou indirectement, l’amour qu’on Lui porte à travers ses créatures, le jeûne, quant à lui, exprime la reconnaissance du croyant envers son créateur. Après une journée de jeûne même surérogatoire pendant le mois de Chaabane ou le 15 de ce mois, le fidèle bien pénétré de sa religion et conscient de sa pénitence doit dire en s’adressant à Allah : « Seigneur ! ma vie et ma mort dépendent de Ta volonté ! Accepte ma souffrance que j’ai endurée durant cette journée, comme témoignage de ma soumission et de ma reconnaissance envers Toi ». Le verset suivant (6-162) est édifiant à cet égard : « Dis : en vérité ma prière, ma piété, ma vie et ma mort sont voués à Allah Maître des mondes ».
Ainsi, le fidèle doit remercier son créateur des faveurs dont Il l’a gratifié, en particulier pour le fait d’être musulman, d’être dans la bonne direction grâce au Coran, surtout quand il est convaincu que son action sera portée devant Allah pendant le mois de Chaabane et pendant lequel il sera incité à être plus dévoué, à fournir des efforts pour faire du bien, à jeûner pour purifier l’âme et remplir le cœur par l’amour d’Allah.
Aïcha mère des croyants, qu’Allah l’agréé, a dit : « Le Prophète (SAWS) jeûnait à tel point qu’on disait qu’il ne rompt jamais son jeune, et il le rompait à telle enseigne qu’on disait qu’il ne jeûnait point. Je ne l’ai jamais vu jeûner un mois en entier sauf pendant Ramadhan et je ne l’ai pas vu jeûner plus souvent que pendant Chaabane ».
Ainsi donc, Il ne jeûnait à aucun mois plus qu’il ne jeûnait pendant celui de Chaabane. Pendant ce mois, les âmes se préparent pour Ramadhan, mois du Coran.
Le jeûne est donc en fait une prière physique comme le pèlerinage. Le fidèle jeûne par gratitude envers Allah qui a décidé le 15 Chaabane, dix mois environ après l’hégire, le changement de la qibla selon les vœux mêmes du Prophète Muhamed (SAWS). Il fut en effet décidé de se tourner en priant non plus vers Jérusalem, mais vers le temple de la Mecque édifiée par Ibrahim Al-Khalil à la gloire d’Allah et comme symbole de son unicité.
Le fidèle jeûne le 15 du mois de Chaabane pour affirmer sa confiance en Allah car à partir de ce moment et à la suite du voyage nocturne et de l’ascension (Al-Israa wa Al Mi’raj) l’Islam, malgré la faiblesse de ses moyens, entend désormais s’en rapporter à son originalité et à ses propres forces pour le triomphe de la cause de Dieu. Le Coran dit : « Aussi avons-nous fait de vous une communauté de juste milieu afin que vous soyez témoins à l’encontre des hommes et que le Prophète soit témoin à charge contre vous ».
Extrait d'une Khotba de la Grande Mosquée de Paris
Il est rapporté que Oussama Ibnou Zaïd a dit au Prophète (SAWS) : « Pourquoi tu ne jeûnes pas pendant les autres mois comme tu jeûnes pendant le mois de Chaabane ». Le Prophète (SAWS) lui a précisé que pendant ce mois, situé entre Rajab et Ramadhan, les gens ont tendance à s’assoupir, alors que pendant ce mois les actions sont portés devant Allah, Maître de l’univers ; et le Prophète (SAWS) de poursuivre « J’aime que mon action soit portée devant Allah pendant que je suis dans l’état de jeûneur ».
Le Coran dit : « Vers Lui montent les bonnes paroles et ce sont les bonnes actions qui les élèvent ».
En effet, si la profession de foi traduit l’adhésion de la raison et du cœur à la certitude de l’existence et de l’unicité divines, si la prière témoigne de l’élan de l’âme vers Lui, si la charité atteste, directement ou indirectement, l’amour qu’on Lui porte à travers ses créatures, le jeûne, quant à lui, exprime la reconnaissance du croyant envers son créateur. Après une journée de jeûne même surérogatoire pendant le mois de Chaabane ou le 15 de ce mois, le fidèle bien pénétré de sa religion et conscient de sa pénitence doit dire en s’adressant à Allah : « Seigneur ! ma vie et ma mort dépendent de Ta volonté ! Accepte ma souffrance que j’ai endurée durant cette journée, comme témoignage de ma soumission et de ma reconnaissance envers Toi ». Le verset suivant (6-162) est édifiant à cet égard : « Dis : en vérité ma prière, ma piété, ma vie et ma mort sont voués à Allah Maître des mondes ».
Ainsi, le fidèle doit remercier son créateur des faveurs dont Il l’a gratifié, en particulier pour le fait d’être musulman, d’être dans la bonne direction grâce au Coran, surtout quand il est convaincu que son action sera portée devant Allah pendant le mois de Chaabane et pendant lequel il sera incité à être plus dévoué, à fournir des efforts pour faire du bien, à jeûner pour purifier l’âme et remplir le cœur par l’amour d’Allah.
Aïcha mère des croyants, qu’Allah l’agréé, a dit : « Le Prophète (SAWS) jeûnait à tel point qu’on disait qu’il ne rompt jamais son jeune, et il le rompait à telle enseigne qu’on disait qu’il ne jeûnait point. Je ne l’ai jamais vu jeûner un mois en entier sauf pendant Ramadhan et je ne l’ai pas vu jeûner plus souvent que pendant Chaabane ».
Ainsi donc, Il ne jeûnait à aucun mois plus qu’il ne jeûnait pendant celui de Chaabane. Pendant ce mois, les âmes se préparent pour Ramadhan, mois du Coran.
Le jeûne est donc en fait une prière physique comme le pèlerinage. Le fidèle jeûne par gratitude envers Allah qui a décidé le 15 Chaabane, dix mois environ après l’hégire, le changement de la qibla selon les vœux mêmes du Prophète Muhamed (SAWS). Il fut en effet décidé de se tourner en priant non plus vers Jérusalem, mais vers le temple de la Mecque édifiée par Ibrahim Al-Khalil à la gloire d’Allah et comme symbole de son unicité.
Le fidèle jeûne le 15 du mois de Chaabane pour affirmer sa confiance en Allah car à partir de ce moment et à la suite du voyage nocturne et de l’ascension (Al-Israa wa Al Mi’raj) l’Islam, malgré la faiblesse de ses moyens, entend désormais s’en rapporter à son originalité et à ses propres forces pour le triomphe de la cause de Dieu. Le Coran dit : « Aussi avons-nous fait de vous une communauté de juste milieu afin que vous soyez témoins à l’encontre des hommes et que le Prophète soit témoin à charge contre vous ».
Extrait d'une Khotba de la Grande Mosquée de Paris