Le monde parfait

L'oiseau, souvent symbole de liberté, est lui même soumis à certains facteurs tels que la hauteur, la force du vent, etc. Une pierre qui roule sera également soumise aux frottements.
Comme quoi, la liberté est toujours balisée par des facteurs externes...
 
Moi aussi.
Tu es donc convaincu que la liberté est toujours balisée par des facteurs externes..
Est-il nécessaire de s'affranchir de toutes contraintes morales pour éprouver une véritable liberté dans nos actions, en agissant conformément à notre essence singulière plutôt que sous l'influence de causes extérieures ?
Je suis par ailleurs convaincu que la liberté individuelle réside dans l'acceptation de notre propre essence.
 
Est-il nécessaire de s'affranchir de toutes contraintes morales pour éprouver une véritable liberté dans nos actions, en agissant conformément à notre essence singulière plutôt que sous l'influence de causes extérieures ?
Je suis par ailleurs convaincu que la liberté individuelle réside dans l'acceptation de notre propre essence.
Je pense que sartre en parle mieux que moi. Pour l'existentialisme, l'homme se définira lors de son existence. Du coup, l'existence précède l'essence tandis que pour d'autres l'essence définira l'individu.
Mais alors, si tu acceptes l'essence et agit en fonction, peut-on encore parler de liberté...

@Ebion , je pense qu'on a besoin de toi :)
 
Je pense que sartre en parle mieux que moi. Pour l'existentialisme, l'homme se définira lors de son existence. Du coup, l'existence précède l'essence tandis que pour d'autres l'essence définira l'individu.
Mais alors, si tu acceptes l'essence et agit en fonction, peut-on encore parler de liberté...

@Ebion , je pense qu'on a besoin de toi :)
Que l'Homme puisse être perçu comme un être captif de sa propre essence et du monde qui l'entoure, puisque ces éléments exercent sur lui une pression incessante, nous pouvons alors humblement affirmer que nous cheminons graduellement vers notre liberté individuelle. Toutefois, si nous sommes assujettis à la liberté collective, cela compromet notre liberté individuelle, car nous devons nous conformer aux contraintes sociétales, la notion de liberté devient alors une utopie dans ce contexte.
 
Que l'Homme puisse être perçu comme un être captif de sa propre essence et du monde qui l'entoure, puisque ces éléments exercent sur lui une pression incessante, nous pouvons alors humblement affirmer que nous cheminons graduellement vers notre liberté individuelle. Toutefois, si nous sommes assujettis à la liberté collective, cela compromet notre liberté individuelle, car nous devons nous conformer aux contraintes sociétales, la notion de liberté devient alors une utopie dans ce contexte.
Tu opposes donc la liberté individuelle à la liberté collective. N'y-a-t-il pas de liberté que collective, l'individuelle ne ferait que répondre à ses propres caprices et tendrait vers un individualisme et égocentrisme. Ce qui reviendrait à définir la liberté comme étant assujettie (je reprends volontairement ton terme) à une "volonté" personnelle.
 
Tu opposes donc la liberté individuelle à la liberté collective. N'y-a-t-il pas de liberté que collective, l'individuelle ne ferait que répondre à ses propres caprices et tendrait vers un individualisme et égocentrisme. Ce qui reviendrait à définir la liberté comme étant assujettie (je reprends volontairement ton terme) à une "volonté" personnelle.
L'Homme semble donc être l'esclave d'une société qui lui impose un mode de vie contraignant dont il ne peut s'échapper, avec des codes moraux inadaptés à son essence, notamment lorsque nous analysons les mœurs de la démocratie. Être prisonnier de soi-même, au détriment d'une société décadente, est-ce une véritable liberté ? C'est complexe ce sujet...
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
@sbahelkhir
@ahzar

Dans la perspective chrétienne, il y a une essence de l'être humain, une « nature humaine », et donc oui on doit composer avec certaines caractéristiques qu'on a pas choisies. On est pas des anges. On est pas des oiseaux ni des tigres ni des machines.

Mais il y a aussi le libre arbitre. La nature humaine veut pas dire qu'on est déterminés à faire telle ou telle chose : la nature humaine vient avec certaines tendances naturelles, mais par notre choix, on peut frustrer de telles tendances et adopter des conduites autodestructrices.

De plus, la nature humaine laisse un espace d'indétermination chez chacun : c'est pas la nature humaine qui va m'imposer si je me marie, avec qui, combien d'enfants j'aurai, quel sera mon boulot, mes passe-temps, mes choix politiques, mes amitiés, etc. Donc le choix peut encore s'exercer selon les préférences et valeurs de chacun.
 
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