amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Dans son discours du vendredi 17 juin, le roi du Maroc a annoncé la tenue dun référendum le 1er juillet 2011 qui portera sur la nouvelle Constitution, proposée par la commission ad-hoc quil a lui-même nommée après son discours du 9 mars. Evidemment, une chose qui na échappé à personne, il na pas hésité à appeler à voter « oui » lors de ce référendum et ce, en totale contradiction avec son « rôle darbitre » quil veut sassigner.
Le mouvement du 20 février au Maroc avait déjà exprimé dès le lendemain du premier discours, à travers des manifestations, son refus de la réponse avancée par lEtat marocain. Il considère que celle-ci est en deçà de ses attentes, tant sur la forme que sur le fond.
La nouvelle constitution proposée au référendum ne répond pas aux vraies revendications du mouvement. Elle némane pas du peuple marocain et elle consacre, comme les précédentes, la concentration des pouvoirs entre les mains du roi. Elle ne coupe pas avec la logique des constitutions octroyées par le passé et qui légitiment labsolutisme et le despotisme. Le temps réduit alloué à la préparation et la façon dont a été conduite la consultation montrent bien la volonté du régime de confisquer le débat démocratique.
Le Mouvement Marocain du 20 février Paris/Ile-de-France fait siennes les revendications du mouvement au Maroc. Ses actions de sensibilisation et de mobilisation, depuis le 20 février, sinscrivent dans la dynamique enclenchée au Maroc pour réclamer de vrais changements démocratiques, basés sur la liberté, la dignité, la justice sociale, la démocratie et lEtat de droit.
Les réponses de lEtat marocain ont oscillé entre celles qui avaient pour but de contenir le mouvement, tels les conseils consultatifs, et celles de la répression qui a causé la mort de Karim Chaeib à Séfrou, des cinq jeunes à El Hoceima et de Kamal El Ammari à Safi, de lintimidation, des agressions et de larrestation de plusieurs manifestants du mouvement 20 février.
En envoyant ses bras (baltajias) pour intimider et réprimer les manifestants le 19 juin, le régime a montré quil est prêt à tout pour imposer la nouvelle Constitution. Sa machine médiatique est mise en branle pour broyer et étouffer toute voix dissonante.
Le Mouvement Marocain du 20 février Paris/Ile-de-France refuse et condamne ces manuvres. Il considère que seul le boycott du référendum du 1er juillet est à même de faire comprendre au régime que le peuple marocain ne peut rester à la marge des peuples de la région qui ont entamé leur marche vers la liberté, la dignité et la démocratie.
Le Mouvement Marocain du 20 février Paris/Ile-de-France appelle à :
Manifester le dimanche 26 juin à 15h de Trocadéro à lAmbassade du Maroc
Observer un sit-in devant lAmbassade, le vendredi 1er juillet à 15h
Il organise par ailleurs une conférence de presse à Paris, le vendredi 1er juillet à 11h, pour informer et expliquer les raisons qui lont poussé à appeler au boycott du référendum.
Paris, le 20 juin 2011
Le Mouvement Marocain du 20 février Paris/Ile-de-France
Soutenu par :
AMF, ASDHOM, ATMF, FMVJ-France, Amis AMDH-Paris, APADM, FSCME, RIAS, Voie Démocratique, PSU, PADS, CAPDEMA, Cris des Marocains, GIM, TAMAYNUT, Collectif des Amazighs de France pour le Changement Démocratique au Maroc, PCF, URIF-CGT, SNES, FSU-IDF, NPA, PIR, Forum Palestine Citoyenneté, PG.
Le mouvement du 20 février au Maroc avait déjà exprimé dès le lendemain du premier discours, à travers des manifestations, son refus de la réponse avancée par lEtat marocain. Il considère que celle-ci est en deçà de ses attentes, tant sur la forme que sur le fond.
La nouvelle constitution proposée au référendum ne répond pas aux vraies revendications du mouvement. Elle némane pas du peuple marocain et elle consacre, comme les précédentes, la concentration des pouvoirs entre les mains du roi. Elle ne coupe pas avec la logique des constitutions octroyées par le passé et qui légitiment labsolutisme et le despotisme. Le temps réduit alloué à la préparation et la façon dont a été conduite la consultation montrent bien la volonté du régime de confisquer le débat démocratique.
Le Mouvement Marocain du 20 février Paris/Ile-de-France fait siennes les revendications du mouvement au Maroc. Ses actions de sensibilisation et de mobilisation, depuis le 20 février, sinscrivent dans la dynamique enclenchée au Maroc pour réclamer de vrais changements démocratiques, basés sur la liberté, la dignité, la justice sociale, la démocratie et lEtat de droit.
Les réponses de lEtat marocain ont oscillé entre celles qui avaient pour but de contenir le mouvement, tels les conseils consultatifs, et celles de la répression qui a causé la mort de Karim Chaeib à Séfrou, des cinq jeunes à El Hoceima et de Kamal El Ammari à Safi, de lintimidation, des agressions et de larrestation de plusieurs manifestants du mouvement 20 février.
En envoyant ses bras (baltajias) pour intimider et réprimer les manifestants le 19 juin, le régime a montré quil est prêt à tout pour imposer la nouvelle Constitution. Sa machine médiatique est mise en branle pour broyer et étouffer toute voix dissonante.
Le Mouvement Marocain du 20 février Paris/Ile-de-France refuse et condamne ces manuvres. Il considère que seul le boycott du référendum du 1er juillet est à même de faire comprendre au régime que le peuple marocain ne peut rester à la marge des peuples de la région qui ont entamé leur marche vers la liberté, la dignité et la démocratie.
Le Mouvement Marocain du 20 février Paris/Ile-de-France appelle à :
Manifester le dimanche 26 juin à 15h de Trocadéro à lAmbassade du Maroc
Observer un sit-in devant lAmbassade, le vendredi 1er juillet à 15h
Il organise par ailleurs une conférence de presse à Paris, le vendredi 1er juillet à 11h, pour informer et expliquer les raisons qui lont poussé à appeler au boycott du référendum.
Paris, le 20 juin 2011
Le Mouvement Marocain du 20 février Paris/Ile-de-France
Soutenu par :
AMF, ASDHOM, ATMF, FMVJ-France, Amis AMDH-Paris, APADM, FSCME, RIAS, Voie Démocratique, PSU, PADS, CAPDEMA, Cris des Marocains, GIM, TAMAYNUT, Collectif des Amazighs de France pour le Changement Démocratique au Maroc, PCF, URIF-CGT, SNES, FSU-IDF, NPA, PIR, Forum Palestine Citoyenneté, PG.