Le Mouv du 20 février nest pas mort.
Il se porte bien, très bien même : hier, 29/01/2012, ils ont été des milliers de personnes à manifester dans plusieurs villes du Royaume pour revendiquer plus de justice sociale, de démocratie et de liberté.
«Le M20 est encore en vie et ses jours ne sont pas comptés comme le prédisaient certains observateurs. Nous continuons à exister et la sortie dAl Adl Wal Ihssane ne semble pas avoir porté un coup fatal à notre survie», nous a confié Mohamed Bouawda, membre du M20.
Sur le boulevard Al-Harti, sis dans le quartier populaire de Sbata à Casablanca, ils étaient entre 5.000 et 6.000, selon les organisateurs et moins selon la police, à revendiquer des changements politiques et sociaux.
Des femmes, des hommes, des jeunes et moins jeunes, des militants associatifs et partisans, des citoyens lambda et des ...salafistes ont répondu présent et ont scandé des slogans anti-corruption et anti-despotisme.
Pour les responsables du M20, les rangs du Mouv grossissent de plus en plus et chaque semaine connaît son lot de nouvelles recrues appartenant à des horizons politiques et sociaux différents.
«On a de tout : des potentialités associatives, des militants partisans, des syndicalistes ou de simples citoyens sans appartenance politique. De nouvelles recrues dont le nombre est susceptible de se multiplier dans les prochaines semaines», a noté M. Bouawda.
Et pour cause : la situation politique, sociale et économique morose du pays.
«Les gens passent de mauvais moments actuellement et doivent faire face à une situation de crise de plus en plus pesante. Ceci dautant plus que les perspectives sannoncent sombres malgré les promesses de changement lancées en fanfare par le nouveau gouvernement de Benkirane», a-t-il souligné.
A ce propos, M. Bouawda indique que le M20 naccorde pas sa confiance au nouveau Cabinet, du fait que sa marge de manuvre est très réduite.
Il pense également que laccroissement des membres est dû à la nouvelle stratégie entamée par le M20 qui consiste à décentraliser les mouvements de protestation.
«Notre démarche consiste à ne plus se concentrer sur les marches du dimanche uniquement mais à se focaliser davantage sur les problèmes locaux de chaque quartier. On joue désormais la proximité», nous a-t-il précisé avant dajouter : «On a vite compris quil fallait mener les protestations dans les quartiers populaires, là où les gens ont besoin de sexprimer et où les attentes sociales et économiques sont énormes.
Ainsi, à Casablanca, on a procédé à une nouvelle manière de protester qui consiste à organiser à une journée précise de la semaine, un sit-in dans lun des quartiers de la ville en ciblant un problème local comme la hausse du prix de leau et délectricité ou celui du pouvoir dachat», nous a-t-il expliqué.
Pour lui et pour lensemble des militants du M20, la lutte va continuer tant que les revendications du mouvement nont pas été satisfaites.
Ils promettent ainsi la semaine prochaine une grande marche dans lancienne Médina. «On ne compte ni capituler facilement ni baisser les bras. Notre combat se poursuivra jusquau bout», a laissé entendre un membre du M20 à la fin de la marche du dimanche dernier.
Source :
http://www.libe.ma/Les-salafistes-p...evrier-reprend-du-poil-de-la-bete_a24791.html
Il se porte bien, très bien même : hier, 29/01/2012, ils ont été des milliers de personnes à manifester dans plusieurs villes du Royaume pour revendiquer plus de justice sociale, de démocratie et de liberté.
«Le M20 est encore en vie et ses jours ne sont pas comptés comme le prédisaient certains observateurs. Nous continuons à exister et la sortie dAl Adl Wal Ihssane ne semble pas avoir porté un coup fatal à notre survie», nous a confié Mohamed Bouawda, membre du M20.
Sur le boulevard Al-Harti, sis dans le quartier populaire de Sbata à Casablanca, ils étaient entre 5.000 et 6.000, selon les organisateurs et moins selon la police, à revendiquer des changements politiques et sociaux.
Des femmes, des hommes, des jeunes et moins jeunes, des militants associatifs et partisans, des citoyens lambda et des ...salafistes ont répondu présent et ont scandé des slogans anti-corruption et anti-despotisme.
Pour les responsables du M20, les rangs du Mouv grossissent de plus en plus et chaque semaine connaît son lot de nouvelles recrues appartenant à des horizons politiques et sociaux différents.
«On a de tout : des potentialités associatives, des militants partisans, des syndicalistes ou de simples citoyens sans appartenance politique. De nouvelles recrues dont le nombre est susceptible de se multiplier dans les prochaines semaines», a noté M. Bouawda.
Et pour cause : la situation politique, sociale et économique morose du pays.
«Les gens passent de mauvais moments actuellement et doivent faire face à une situation de crise de plus en plus pesante. Ceci dautant plus que les perspectives sannoncent sombres malgré les promesses de changement lancées en fanfare par le nouveau gouvernement de Benkirane», a-t-il souligné.
A ce propos, M. Bouawda indique que le M20 naccorde pas sa confiance au nouveau Cabinet, du fait que sa marge de manuvre est très réduite.
Il pense également que laccroissement des membres est dû à la nouvelle stratégie entamée par le M20 qui consiste à décentraliser les mouvements de protestation.
«Notre démarche consiste à ne plus se concentrer sur les marches du dimanche uniquement mais à se focaliser davantage sur les problèmes locaux de chaque quartier. On joue désormais la proximité», nous a-t-il précisé avant dajouter : «On a vite compris quil fallait mener les protestations dans les quartiers populaires, là où les gens ont besoin de sexprimer et où les attentes sociales et économiques sont énormes.
Ainsi, à Casablanca, on a procédé à une nouvelle manière de protester qui consiste à organiser à une journée précise de la semaine, un sit-in dans lun des quartiers de la ville en ciblant un problème local comme la hausse du prix de leau et délectricité ou celui du pouvoir dachat», nous a-t-il expliqué.
Pour lui et pour lensemble des militants du M20, la lutte va continuer tant que les revendications du mouvement nont pas été satisfaites.
Ils promettent ainsi la semaine prochaine une grande marche dans lancienne Médina. «On ne compte ni capituler facilement ni baisser les bras. Notre combat se poursuivra jusquau bout», a laissé entendre un membre du M20 à la fin de la marche du dimanche dernier.
Source :
http://www.libe.ma/Les-salafistes-p...evrier-reprend-du-poil-de-la-bete_a24791.html