En 2007, juste avant l’opération terroriste israélienne «Plomb fondu», dirigée contre le peuple de la bande de Gaza, le ministre de la «Défense», Moshe Ya’alon, avouait son inquiétude de voir les gisements gaziers découverts en 2000 au large des côtes de Gaza être exploités, au double sens du terme, par le Hamas, pour l’aider, sinon à construire un État palestinien indépendant, du moins à financer «ses attaques de résistance contre Israël».
Or, depuis la découverte de ces gémissements gaziers, le régime israélien sioniste veut s’attribuer l’exclusivité de leur exploitation, ou à tout le moins, jusqu’à une date récente, en coopération avec le pouvoir fantoche de Mahmoud Abbas, et de l’Autorité palestinienne…sans autorité. Depuis des années, l’État fasciste israélien s’active pour trouver un accord sur le gaz de Gaza avec l’Autorité palestinienne. Des négociations étaient menées sans le Hamas.
Le Hamas a toujours averti qu’il rejetterait toute légitimité d’un éventuel accord. Et le régime israélien fasciste est conscient que le Hamas s’opposerait, y compris par les armes, à toute exploitation du gaz de Gaza…du gaz des gazaouïs. Le ministre israélien de la «Défense» avertissait déjà à l’époque : «Sans une opération militaire permettant de chasser le Hamas des postes de commande de Gaza, aucun forage ne peut débuter sans l’accord du mouvement islamistes radical.»
En mai 2023, le Hamas publiait un communiqué dans lequel il soulignait qu’il «ne permettrait pas à l’occupant israélien d’utiliser la question du champ gazier de Gaza comme instrument pour conclure des accords politiques et de sécurité avec d’autres parties». Ce communiqué s’inscrivait dans le prolongement des multiples manifestations organisées par le Hamas au cours des mois écoulés pour insister sur les droits des Palestiniens concernant les ressources gazières au large de l’enclave (le bagne-de concentration) de Gaza sous blocus-génocidaire américano-israélien. «Nous mettons en garde l’occupation (Israël) contre toute modification de notre droit à nos ressources maritimes, en particulier le gaz naturel au large de nos côtes», avait déclaré Suhail Al-Hindi, responsable au sein du Hamas, chargé du dossier des ressources naturelles.
Juridiquement, d’un point de vue légal, le Hamas ne peut exercer aucune mainmise sur le gaz de Gaza, mais parce qu’il administre Gaza suite à des élections, il peut faire obstruction à toute exploitation gazière par Israël.
Israël, l’entité coloniale-occupante au nom des États-Unis impérialiste a toujours œuvré pour que le Hamas ne bénéficie pas du gaz de Gaza. Y compris par l’éradication-extermination du Hamas une organisation anti-coloniale légale.
Depuis la découverte des gisements gaziers, l’entité sioniste-fasciste craint que, même dans la perspective d’une éradication du Hamas de la bande de Gaza, le contrôle par l’Autorité palestinienne des ressources de gaz n’aboutisse à l’accroissement de la puissance et de l’influence de l’État palestinien fantoche. Aussi, pour les États-Unis et pour son proxy israélien, la solution finale, afin de contourner l’obstruction du Hamas à toute exploitation du gaz par les compagnies américano-israéliennes et contrecarrer l’émergence d’un État palestinien «gazier» (même fantoche) est d’annexer Gaza. Y compris par une opération de nettoyage ethnique et génocidaire des habitants de Gaza.
Depuis toujours, la maîtrise de l’approvisionnement énergétique constitue un enjeu majeur pour l’entité fasciste-sioniste. Elle lui permet d’assurer sa sécurité en matière énergétique et, surtout, de maintenir les territoires palestiniens dans une situation de dépendance afin de pérenniser son hégémonie, sa suprématie coloniale au nom de son sponsor Américain. Qui contrôle le gaz contrôle Gaza. Le proxy sioniste est déterminé à s’approprier les sources de gaz et de pétrole de Gaza (et de Cisjordanie). Et pour pouvoir concrétiser ce projet colonial de spoliation, il doit s’approprier Gaza, quitte à passer sur le corps des Gazaouis, au prix d’amoncellement de millions de cadavres palestiniens…c’est ce que l’on appelle le génocide des palestiniens de Gaza.
La suite
www.lnr-dz.com
Or, depuis la découverte de ces gémissements gaziers, le régime israélien sioniste veut s’attribuer l’exclusivité de leur exploitation, ou à tout le moins, jusqu’à une date récente, en coopération avec le pouvoir fantoche de Mahmoud Abbas, et de l’Autorité palestinienne…sans autorité. Depuis des années, l’État fasciste israélien s’active pour trouver un accord sur le gaz de Gaza avec l’Autorité palestinienne. Des négociations étaient menées sans le Hamas.
Le Hamas a toujours averti qu’il rejetterait toute légitimité d’un éventuel accord. Et le régime israélien fasciste est conscient que le Hamas s’opposerait, y compris par les armes, à toute exploitation du gaz de Gaza…du gaz des gazaouïs. Le ministre israélien de la «Défense» avertissait déjà à l’époque : «Sans une opération militaire permettant de chasser le Hamas des postes de commande de Gaza, aucun forage ne peut débuter sans l’accord du mouvement islamistes radical.»
En mai 2023, le Hamas publiait un communiqué dans lequel il soulignait qu’il «ne permettrait pas à l’occupant israélien d’utiliser la question du champ gazier de Gaza comme instrument pour conclure des accords politiques et de sécurité avec d’autres parties». Ce communiqué s’inscrivait dans le prolongement des multiples manifestations organisées par le Hamas au cours des mois écoulés pour insister sur les droits des Palestiniens concernant les ressources gazières au large de l’enclave (le bagne-de concentration) de Gaza sous blocus-génocidaire américano-israélien. «Nous mettons en garde l’occupation (Israël) contre toute modification de notre droit à nos ressources maritimes, en particulier le gaz naturel au large de nos côtes», avait déclaré Suhail Al-Hindi, responsable au sein du Hamas, chargé du dossier des ressources naturelles.
Juridiquement, d’un point de vue légal, le Hamas ne peut exercer aucune mainmise sur le gaz de Gaza, mais parce qu’il administre Gaza suite à des élections, il peut faire obstruction à toute exploitation gazière par Israël.
Israël, l’entité coloniale-occupante au nom des États-Unis impérialiste a toujours œuvré pour que le Hamas ne bénéficie pas du gaz de Gaza. Y compris par l’éradication-extermination du Hamas une organisation anti-coloniale légale.
Depuis la découverte des gisements gaziers, l’entité sioniste-fasciste craint que, même dans la perspective d’une éradication du Hamas de la bande de Gaza, le contrôle par l’Autorité palestinienne des ressources de gaz n’aboutisse à l’accroissement de la puissance et de l’influence de l’État palestinien fantoche. Aussi, pour les États-Unis et pour son proxy israélien, la solution finale, afin de contourner l’obstruction du Hamas à toute exploitation du gaz par les compagnies américano-israéliennes et contrecarrer l’émergence d’un État palestinien «gazier» (même fantoche) est d’annexer Gaza. Y compris par une opération de nettoyage ethnique et génocidaire des habitants de Gaza.
Depuis toujours, la maîtrise de l’approvisionnement énergétique constitue un enjeu majeur pour l’entité fasciste-sioniste. Elle lui permet d’assurer sa sécurité en matière énergétique et, surtout, de maintenir les territoires palestiniens dans une situation de dépendance afin de pérenniser son hégémonie, sa suprématie coloniale au nom de son sponsor Américain. Qui contrôle le gaz contrôle Gaza. Le proxy sioniste est déterminé à s’approprier les sources de gaz et de pétrole de Gaza (et de Cisjordanie). Et pour pouvoir concrétiser ce projet colonial de spoliation, il doit s’approprier Gaza, quitte à passer sur le corps des Gazaouis, au prix d’amoncellement de millions de cadavres palestiniens…c’est ce que l’on appelle le génocide des palestiniens de Gaza.
La suite

Les véritables enjeux énergétiques et géopolitiques de l’opération de nettoyage ethnique - La Nouvelle République Algérie
En 2007, juste avant l’opération militaire «Plomb fondu» dirigée contre la bande de Gaza, le ministre de la Défense, Moshe Ya’alon, avouait son inquiétude de voir les gisements gaziers découverts en 2000 au large des côtes de Gaza être exploités, au double sens du terme, par le Hamas, pour...
