Source (Article 360 Ma du 25 Janv 2017) : http://fr.le360.ma/economie/le-maroc-livre-800000-tonnes-dengrais-au-nigeria-105223
Le gouvernement fédéral nigérian prendra livraison de 800.000 tonnes d'engrais auprès du Maroc, annonce le ministre nigérian de l'Agriculture et du développement rural, Audu Ogbeh. Cette première livraison permettra de réduire de moitié le prix des engrais vendus sur place.
Le protocole d'accord signé par le gouvernement fédéral nigérian et le gouvernement marocain sur la production d'engrais donne déjà ses fruits! En vertu de ce protocole d'accord, signé début décembre 2016 à Abuja, sous la présidence du roi Mohammed VI et du chef d'Etat nigérian, Muhammadu Buhari, "le gouvernement fédéral nigérian recevra cette semaine un premier envoi de 800.000 tonnes d'engrais azoté, phosphoreux et potassique du gouvernement marocain," révèle le ministre nigérian de l'Agriculture et du développement rural, Audu Ogbe, cité par le site nigérian d'information en continu, "Leadership".
Il s'agit d'une première livraison établie, selon le protocole d'accord, autour de 700.00 à 800.000 tonnes par an.
Pour rappel, l'OCP avait signé, début décembre, un accord à court et moyen termes avec l’Association des producteurs et des fournisseurs des engrais du Nigéria, visant à sécuriser la fourniture d’engrais aux différents distributeurs de ce pays ouest-africain, en garantissant la fourniture par le Maroc de 2 millions de tonnes durant les trois prochaines années.
La Convention paraphée entre les deux pays prévoit la construction d’une plateforme locale de production d’engrais ainsi qu’une unité d’acide phosphorique commune entre les deux groupes, à Al Jorf, au Maroc. Ces unités sont déjà en construction et devraient être prêtes au plus tard dans un an et demi.
S'exprimant au sujet de cette première livraison, lors d'un point de presse, hier mardi 24 janvier, le ministre nigérian de l'Agriculture et du développement rural a assuré que son département avait récemment mis en place le dispositif technologique nécessaire pour assurer la sécurité sanitaire dans la transformation des engrais.
"Le premier chargement de phosphate, un composant majeur dans la fabrication d'engrais, en provenance du Maroc est attendu cette semaine et le mélange commencera immédiatement après la livraison", a-t-il indiqué, en assurant que l'approsionnement de son pays en engrais marocains "entraînerait une réduction du prix de marché de 10.000 à 5.000 nairas" (monnaie nigériane).
Et ce n'est pas tout! "De nombreux pays voisins dépendent du Nigeria (...) Nous ne satisferons pas seulement le Nigeria. Nous en fournissons aussi à nos pays voisins qui entrent toujours et prennent un peu d'engrais chez nous", a relevé le ministre nigérian. "Mais nous devons répondre à notre besoin en priorié".
Un besoin d'autant plus énorme que le Nigeria est le pays le peuplé d'Afrique (7e pays au rang mondial). La population est estimée à environ 186 millions d'habitants en 2016.
L'offre marocaine permettra de répondre largement à ce besoin, à travers la réduction du coût exorbitant des engrais et d'optimiser au maximum la production agricole nigériane.
Le gouvernement fédéral nigérian prendra livraison de 800.000 tonnes d'engrais auprès du Maroc, annonce le ministre nigérian de l'Agriculture et du développement rural, Audu Ogbeh. Cette première livraison permettra de réduire de moitié le prix des engrais vendus sur place.
Le protocole d'accord signé par le gouvernement fédéral nigérian et le gouvernement marocain sur la production d'engrais donne déjà ses fruits! En vertu de ce protocole d'accord, signé début décembre 2016 à Abuja, sous la présidence du roi Mohammed VI et du chef d'Etat nigérian, Muhammadu Buhari, "le gouvernement fédéral nigérian recevra cette semaine un premier envoi de 800.000 tonnes d'engrais azoté, phosphoreux et potassique du gouvernement marocain," révèle le ministre nigérian de l'Agriculture et du développement rural, Audu Ogbe, cité par le site nigérian d'information en continu, "Leadership".
Il s'agit d'une première livraison établie, selon le protocole d'accord, autour de 700.00 à 800.000 tonnes par an.
Pour rappel, l'OCP avait signé, début décembre, un accord à court et moyen termes avec l’Association des producteurs et des fournisseurs des engrais du Nigéria, visant à sécuriser la fourniture d’engrais aux différents distributeurs de ce pays ouest-africain, en garantissant la fourniture par le Maroc de 2 millions de tonnes durant les trois prochaines années.
La Convention paraphée entre les deux pays prévoit la construction d’une plateforme locale de production d’engrais ainsi qu’une unité d’acide phosphorique commune entre les deux groupes, à Al Jorf, au Maroc. Ces unités sont déjà en construction et devraient être prêtes au plus tard dans un an et demi.
S'exprimant au sujet de cette première livraison, lors d'un point de presse, hier mardi 24 janvier, le ministre nigérian de l'Agriculture et du développement rural a assuré que son département avait récemment mis en place le dispositif technologique nécessaire pour assurer la sécurité sanitaire dans la transformation des engrais.
"Le premier chargement de phosphate, un composant majeur dans la fabrication d'engrais, en provenance du Maroc est attendu cette semaine et le mélange commencera immédiatement après la livraison", a-t-il indiqué, en assurant que l'approsionnement de son pays en engrais marocains "entraînerait une réduction du prix de marché de 10.000 à 5.000 nairas" (monnaie nigériane).
Et ce n'est pas tout! "De nombreux pays voisins dépendent du Nigeria (...) Nous ne satisferons pas seulement le Nigeria. Nous en fournissons aussi à nos pays voisins qui entrent toujours et prennent un peu d'engrais chez nous", a relevé le ministre nigérian. "Mais nous devons répondre à notre besoin en priorié".
Un besoin d'autant plus énorme que le Nigeria est le pays le peuplé d'Afrique (7e pays au rang mondial). La population est estimée à environ 186 millions d'habitants en 2016.
L'offre marocaine permettra de répondre largement à ce besoin, à travers la réduction du coût exorbitant des engrais et d'optimiser au maximum la production agricole nigériane.
