Il est établi, dans la compréhension majoritaire, qu'Allāh parle de Lui à la troisième personne dans le Coran, en utilisant "Allāh", "al-Rahmān", "Seigneur", etc., et parfois à la première personne du pluriel en disant "Nous". On admet qu'il s'agit du pluriel de Majesté, censé manifester la grandeur d'Allāh. De telle manière à ce que nous ne sommes même plus surpris de voir le passage de l'un à l'autre, même au sein d'un seul verset :
Et c'est Allāh qui envoie les vents qui soulèvent un nuage que Nous poussons ensuite vers une contrée morte. Puis Nous redonnons la vie à la terre après sa mort. C´est ainsi que se fera la Résurrection. (35:9)
J'aimerais porter votre attention sur ce phénomène, et prenant pour appui deux éléments la sourate n°19. D'abord le verset 63 :
Voilà le Paradis dont Nous ferons hériter ceux de Nos serviteurs qui auront été pieux. (19:63)
Compte tenu des faits présentés, tout le monde admettra qu'il s'agit ici d'Allāh, notamment par la mention des "serviteurs", car au sens religieux du terme, Lui seul est digne d'être adoré. Mais le verset suivant dit :
Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur. À Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien.
Il est évident ici que ce sont les Anges qui sont concernés ! La descente des Anges est par ailleurs mentionnée en 70:4.
Le second élément de cette sourate, c'est l'annonce de la naissance de Jean le Baptiste à Zacharie (versets 2 à 10). Elle y est narrée en ces termes :
C'est un récit de la miséricorde de ton Seigneur envers Son serviteur Zacharie (2). Lorsqu'il invoqua son Seigneur d'une invocation secrète (3),
Il dit :<< - Ô mon Seigneur, mes os sont affaiblis et ma tête s'est enflammée de cheveux blancs. Mais je n'ai jamais été malheureux en te priant, ô mon Seigneur (4). Je crains mes héritiers, après moi, et ma propre femme est stérile. Accorde-moi, de Ta part, un descendant (5) qui hérite de moi et hérite de la famille de Jacob. Et fais qu'il te soit agréable, ô mon Seigneur. >>. (6)
<< - Ô Zacharie, Nous t'annonçons la bonne nouvelle d'un fils. Son nom sera Jean. Nous ne lui avons pas donné auparavant d'homonyme. >>. (7)
Il dit : << - Ô mon Seigneur, comment aurai-je un fils, quand ma femme est stérile et que je suis très avancé en vieillesse ? >>. (8)
Il dit: << - Ainsi sera-t-il! Ton Seigneur a dit: "Ceci m'est facile. Et avant cela, Je t'ai créé alors que tu n'étais rien. >>. (9)
Il dit : << - Ô mon Seigneur, accorde-moi un signe ! >>
Il dit : << Ton signe sera que tu ne pourras pas parler aux gens, tout en étant bien portant. >> (10)
Et c'est Allāh qui envoie les vents qui soulèvent un nuage que Nous poussons ensuite vers une contrée morte. Puis Nous redonnons la vie à la terre après sa mort. C´est ainsi que se fera la Résurrection. (35:9)
J'aimerais porter votre attention sur ce phénomène, et prenant pour appui deux éléments la sourate n°19. D'abord le verset 63 :
Voilà le Paradis dont Nous ferons hériter ceux de Nos serviteurs qui auront été pieux. (19:63)
Compte tenu des faits présentés, tout le monde admettra qu'il s'agit ici d'Allāh, notamment par la mention des "serviteurs", car au sens religieux du terme, Lui seul est digne d'être adoré. Mais le verset suivant dit :
Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur. À Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien.
Il est évident ici que ce sont les Anges qui sont concernés ! La descente des Anges est par ailleurs mentionnée en 70:4.
Le second élément de cette sourate, c'est l'annonce de la naissance de Jean le Baptiste à Zacharie (versets 2 à 10). Elle y est narrée en ces termes :
C'est un récit de la miséricorde de ton Seigneur envers Son serviteur Zacharie (2). Lorsqu'il invoqua son Seigneur d'une invocation secrète (3),
Il dit :<< - Ô mon Seigneur, mes os sont affaiblis et ma tête s'est enflammée de cheveux blancs. Mais je n'ai jamais été malheureux en te priant, ô mon Seigneur (4). Je crains mes héritiers, après moi, et ma propre femme est stérile. Accorde-moi, de Ta part, un descendant (5) qui hérite de moi et hérite de la famille de Jacob. Et fais qu'il te soit agréable, ô mon Seigneur. >>. (6)
<< - Ô Zacharie, Nous t'annonçons la bonne nouvelle d'un fils. Son nom sera Jean. Nous ne lui avons pas donné auparavant d'homonyme. >>. (7)
Il dit : << - Ô mon Seigneur, comment aurai-je un fils, quand ma femme est stérile et que je suis très avancé en vieillesse ? >>. (8)
Il dit: << - Ainsi sera-t-il! Ton Seigneur a dit: "Ceci m'est facile. Et avant cela, Je t'ai créé alors que tu n'étais rien. >>. (9)
Il dit : << - Ô mon Seigneur, accorde-moi un signe ! >>
Il dit : << Ton signe sera que tu ne pourras pas parler aux gens, tout en étant bien portant. >> (10)